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Chine: situation ?conomique et impacts

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  • Chine: situation ?conomique et impacts

    <TABLE height=10 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=120 border=0><TBODY><TR><TD></TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE cellSpacing=1 cellPadding=5 width=610 align=center bgColor=#cccccc border=0><TBODY><TR><TD bgColor=#f9f9f9>
    <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=570 border=0><TBODY><TR><TD class=arial13 align=middle colSpan=3 height=50>Chine: chute des b?n?fices des entreprises d'Etat pendant les 11 premiers mois de l'ann?e </TD></TR><TR><TD align=middle bgColor=#000000 colSpan=3></TD></TR><TR><TD align=middle colSpan=3></TD></TR><TR bgColor=#c0d4fe><TD class=arial12 align=middle width=188 height=20> </TD><TD class=arial12 align=middle width=224 height=20>2008-12-28 18:32:41 </TD><TD class=arial12 align=middle width=188 height=20> </TD></TR></TBODY></TABLE>

    <TABLE cellSpacing=3 cellPadding=0 width=570 bgColor=#f7f7f7 border=0><TBODY><TR><TD><TABLE width=540 align=center><TBODY><TR><TD>

    BEIJING, 28 d?cembre (Xinhua) -- Les b?n?fices des entreprises d'Etat chinoises ont chut? pour le quatri?me mois cons?cutif depuis ao?t, en raison de l'accumulation des stocks et de la faible demande pendant la crise financi?re globale, a-t-on appris dimanche de sources du minist?re chinois des Finances.

    Les entreprises d'Etat ont enregistr? 19 090 milliards de yuans (2 790 milliards de dollars) de revenus commerciaux entre janvier et novembre, en hausse annuelle de 20,3%. Cependant, ce taux de croissance ?tait de 3,1 points de pourcentage inf?rieurs ? celui de la p?riode janvier-octobre.

    Le total inclut 1 200 milliards de b?n?fices, en baisse de 15,7% par rapport ? la m?me p?riode l'ann?e derni?re. Le taux de d?clin ?tait de 7,4 point de pourcentage sup?rieurs ? celui enregistr? pendant les dix premiers mois.

    Cette tendance ? la baisse a ?t? entra?n?e par les secteurs de l'?lectricit?, des m?taux non ferreux et de l'automobile.

    Le ralentissement s'est av?r? plus grave pour l'industrie lourde que pour l'industrie l?g?re, mais l'impact de la crise financi?re s'est fait ressentir sur l'industrie lourde plus rapidement que pr?vu, a d?clar? Shen Minggao, ?conomiste ? Beijing.

    En ao?t, quand la croissance de la valeur de la production de l'industrie l?g?re a ralenti ? 11%, celle de l'industrie lourde s'est maintenue ? plus de 13%. Cependant, la croissance de la valeur de la production de l'industrie lourde a chut? ? 7,3% en octobre, puis ? 3,4% en novembre.

    Selon Shen, les performances insatisfaisantes de l'industrie l?g?re ont entra?n? une baisse de la demande des secteurs en aval pour les produits industriels lourds.
    De plus, les entreprises en amont se sont empress?es d'acheter des mati?res premi?res quand les prix ont augment?, et il leur a fallu du temps pour venir ? bout de leurs stocks, a ajout? Shen.

    Gr?ce au r?cent plan de relance ?conomique du gouvernement, plus d'argent sera investi dans la construction du capital, permettant ainsi ? l'industrie lourde de se r?tablir plus rapidement que l'industrie l?g?re, a dit Shen. Selon ses pr?visions, les entreprises d'Etat chinoises commenceront ? se remettre de la crise financi?re au troisi?me trimestre de l'ann?e prochaine.


    </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>
    </TD></TR></TBODY></TABLE>

  • #2
    Re: Chine: situation ?conomique et impacts

    A la Bourse de Shangha?, la bulle a ?clat?

    LE MONDE | 01.01.09 | 13h58

    SHANGHA? (Chine) CORRESPONDANT

    L'indice composite de la Bourse de Shangha? aura perdu 65 % de sa valeur en 2008, soit le plus gros d?crochage annuel jamais enregistr? en dix-huit ans d'existence. Relativement d?connect?e des march?s mondiaux (les investisseurs ?trangers n'ont acc?s qu'aux actions dites B, et ? des quotas tr?s limit?s d'actions A), la Bourse de Shangha? a vu ?clater en 2008 la bulle sp?culative qui s'?tait form?e les deux ann?es pr?c?dentes et qui l'avait fait progresser de 130 % en 2006 et de 97 % en 2007.


    Apr?s un sommet historique atteint en octobre 2007, o? l'indice composite a culmin? ? 6 124 points dans une fr?n?sie d'introductions en Bourse de grandes soci?t?s d'Etat, comme Petrochina, qui attire des dizaines de millions de nouveaux investisseurs particuliers, la d?gringolade fut continue l'an dernier, puis aggrav?e encore par le d?crochage des Bourses mondiales ? l'automne 2008 et l'impact attendu de la crise financi?re am?ricaine sur une ?conomie chinoise tr?s d?pendante des exportations.

    L'indice composite a clos l'ann?e 2008 ? 1 820,81 points. Les petits porteurs chinois, des semi-retrait?s urbains de soci?t?s d'Etat aux jeunes cadres du secteur priv? qui avaient plac? leurs ?conomies en Bourse alors que le march? de l'immobilier s'?tait essouffl?, y ont laiss? leur chemise : selon un sondage r?cent du Shanghai Securities News and Stock Star cit? par le China Daily, 60 % des 25 110 personnes interrog?es ont d?clar? avoir perdu presque 70 % de l'argent qu'ils avaient investi en Bourse.


    RETOURNEMENT DE CONJONCTURE


    Quelque 120 millions de comptes en actions A sont en activit? fin 2008, ce qui, m?me en prenant en compte le fait qu'un investisseur ouvre souvent plusieurs comptes chez diff?rents courtiers, donne une indication du nombre de gens concern?s, issus pour la plupart de la classe moyenne ?mergente.


    Certains d?s?quilibres inh?rents aux march?s chinois ont acc?l?r? la chute des valeurs : les soci?t?s cot?es, pour la plupart semi-publiques, sont pour beaucoup li?es aux secteurs de l'?nergie, du transport ou de la banque, o? la volatilit? est devenue extr?me ces derniers mois. Seule une toute petite partie du capital des soci?t?s cot?es est ouverte au public, ce qui amplifie les mouvements des cours. Par crainte que les pertes boursi?res n'attisent le m?contentement des petits porteurs, le d?partement de la propagande aurait aussi donn? des instructions ? plusieurs reprises pour minimiser les informations n?gatives sur la Bourse dans la presse, notamment ? l'approche des Jeux olympiques.


    Apr?s des ann?es de tr?s forte croissance et de profits en hausse, le retournement de la conjoncture a frapp? de plein fouet les soci?t?s cot?es : les compagnies a?riennes chinoises ont ainsi subi d'?normes pertes d'arbitrage sur les prix du carburant. Les deux tiers des sid?rurgistes chinois se sont, eux, retrouv?s dans le rouge fin 2008.

    Conscientes de la gravit? de la crise, les autorit?s chinoises font toutefois preuve de pragmatisme : l'Etat vient de renflouer China Eastern Airlines et d'ordonner la fusion de trois sid?rurgistes. Mais les analystes n'envisagent pas de rebond avant la deuxi?me partie de 2009.

    Brice Pedroletti


    Article paru dans l'?dition du 02.01.09.

    L'indice composite de la Bourse de Shanghaï aura perdu 65 % de sa valeur en 2008, soit le plus gros décrochage annuel jamais enregistré en dix-huit ans d'existence.

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    • #3
      Re: Bulgarie: situation ?conomique et impacts

      <TABLE id=AutoNumber1 dir=ltr style="BORDER-COLLAPSE: collapse" borderColor=#111111 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=800 align=left border=0><TBODY><TR><TD width="100%"><TABLE id=AutoNumber2 style="BORDER-COLLAPSE: collapse" borderColor=#111111 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><TBODY><TR><TD vAlign=top align=middle bgColor=#ffffff><TABLE dir=ltr width="98%" align=center border=0><TBODY><TR><TD dir=ltr height=17>Chine.La crise internationale vient perturber sa croissance ? deux chiffres r?alis?e ces derni?res ann?es. Mais avec tout de m?me une hausse de 6 % de son PIB pr?vue en 2009, le pays saura tirer son ?pingle du jeu.

      Le g?ant ne fait que chanceler
      ? L?usine dans laquelle je travaillais est l?une des nombreuses autres qui ont fait faillite en Chine. Je ne peux rien faire d?autre que de me lamenter ?, regrette Luyi Pendong, un P?kinois de 25 ans. Luyi est l?un des nombreux licenci?s en Chine depuis le d?but de la crise ?conomique et financi?re en septembre dernier. Chez lui, c?est le d?sordre total. Des chaises cass?es, une table ? trois pieds et un long corridor avec des habits ?parpill?s. ? Nous sommes tellement pr?occup?s que nous n?avons pas la t?te ? ranger ?, dit sa femme. Luyi est devenu ch?meur du jour au lendemain. Faute d?activit? suffisante, l?usine de textile dans laquelle il travaillait depuis 4 ans a ferm? en novembre dernier. ? Il y a 3 mois maintenant que je cherche du travail. Mais malheureusement, comme vous le savez, trouver un nouvel emploi est presque impossible ?, dit-il. Luyi raconte ? Al-Ahram Hebdo sa mis?re. ? Ici, en Chine, l?affaire est diff?rente. On n?a pas le droit de faire gr?ve ni ? des primes de licenciement. Une fois licenci?, j?ai donc perdu toute source de revenus. Et la situation va de mal en pis ?, regrette Luyi qui a d? remettre ? plus tard l?id?e de devenir p?re.

      La Chine se rend en effet compte de cette crise qui s?intensifie de jour en jour, comme l?ont d?clar? les responsables du gouvernement la semaine derni?re devant le Parlement. ? La Chine passe par une crise sans pr?c?dent. C?est pourquoi nous ?tudions la hausse de la somme consacr?e au plan de sauvetage ?, a annonc? le premier ministre chinois, Wen Jiabao. Le gouvernement a ?galement annonc? avoir r?alis? le plus important d?ficit du budget avec 140 millions de dollars. Mais il ajoute que les potentiels du pays lui permettent de surmonter la crise et de maintenir un taux de croissance aux alentours des 7 %.

      Echelle boulevers?e

      La Chine a r?ussi au cours des derni?res trente ann?es ? se forger une place de poids dans l??conomie mondiale. L??chelle des puissances ?conomiques et par cons?quent politiques a ?t? quelque part boulevers?e. Les regards et r?ves des pays du monde se tournent actuellement, en pleine crise financi?re, vers ce pays qui semble promettre la sortie de l?impasse. La visite de ce pays et ses deux capitales industrielle et commerciale, P?kin et Shanghai, d?montre les raisons d?une telle pr?dominance avec des gratte-ciel, des puissantes zones industrielles, un r?seau d?infrastructure encourageant pour les investisseurs ... Et le plus important : un co?t d?investissement r?duit et une main-d??uvre ? la fois qualifi?e et ? bon prix.

      Bref, la Chine est devenue la troisi?me puissance ?conomique. Elle a ainsi r?ussi ? r?aliser en 2007 un taux de croissance du PIB (Produit Int?rieur Brut) de 11,4 %, poursuivant une ?chelle ascendante ces deux derni?res ann?es : le taux de croissance est pass? de 9,9 % en 2005 ? 10,7 % en 2006. Et selon la Banque mondiale et le Fonds Mon?taire International (FMI), la Chine est la seule des puissances du monde qui r?alisera un taux de croissance positif de 6 % en 2009. Quelques chiffres encore sont signifiants : le total des exportations chinoises a atteint 1,4 trillions de dollars fin 2008, alors que le total des importations a ?t? de 1,1 trillion. Les r?serves en monnaie ?trang?re s??levaient ? 1,9 trillion fin 2008.
      Le meilleur du pire
      Cette prosp?rit? ?conomique n?a pas emp?ch? 120 usines de fermer leurs portes depuis le d?but de la crise, mettant plus de 30 millions d?employ?s sur le carreau. Malgr? cela, ce pays repr?sente le meilleur du pire si on le compare aux autres entit?s ?conomiques de poids. Car malgr? la chute pr?vue des exportations chinoises, ce pays s?oriente actuellement vers de nouveaux march?s comme l?Afrique, afin de compenser cette chute. ? En m?me temps, le secteur immobilier en Chine ne repr?sente pas un grand pourcentage du PIB, ce qui limitera les r?percussions de la crise mondiale ?, explique Fakhri Al-Fiqi, professeur d??conomie ? l?Universit? am?ricaine du Caire. De plus, le ministre chinois du Commerce, Chen Deming, a effectu? avec les repr?sentants de 1 200 entreprises une tourn?e en Angleterre pour examiner d?int?ressantes opportunit?s d?acquisitions. Ces achats d?actifs permettront au dragon de maintenir son souffle. ? La Chine poss?de des ressources et des liquidit?s, ce qui peut all?ger les r?percussions de la crise ?, a comment? le ministre dans une conf?rence de presse lors de sa visite. En fait, la Chine avait annonc? d?but novembre un plan pour la relance de son ?conomie, lui consacrant une somme de 586 milliards de dollars pour 10 secteurs principaux avec entre autres l?habitat, l?infrastructure rurale, la sant?, l??ducation, l?industrie, le transport et l?environnement. Elle a de m?me r?duit les taux d?int?r?ts et les taxes. Et comme l?a publi? le journal britannique The Economist, le programme des r?formes adopt?es par la Chine reste malgr? la crise sur la bonne voie, signalant que le taux de cr?dit a augment? en janvier de 21 %. Que la Chine f?te donc cette ann?e ses 30 ans de r?forme en toute fiert?.
      N?vine Kamel

      </TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE dir=ltr width="100%" border=0><TBODY><TR><TD dir=ltr><CENTER dir=ltr>http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram...3/11/econ3.htm
      </CENTER></TD></TR><TR><TD dir=ltr></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR><TD vAlign=top align=middle width="100%">
      <TABLE style="BORDER-COLLAPSE: collapse" borderColor=#111111 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=800 bgColor=#ffffff border=0><TBODY><TR><TD vAlign=center align=middle><CENTER>
      </CENTER><HR align=center width=600 color=#e5e8f7 noShade SIZE=1>
      </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>

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      • #4
        Re: Chine: situation ?conomique et impacts

        La Chine ? la rescousse de l'?conomie mondiale
        par Bill Bonner
        Vendredi 13 Mars 2009
        ** Le monde entier se tourne vers les Chinois : "gu?rissez-nous !"
        * La Chine, avec sa population tapageuse... sa croissance tape-?-l'oeil... et ses politiciens ? la main de fer... repr?sente l'espoir mondial pour une reprise rapide.

        * "La Chine sera la premi?re ? sortir de la crise", d?clare notre vieil ami Jim Rogers. Jim a mis? sa fortune, sa r?putation et son avenir sur deux choses : les mati?res premi?res et la Chine.

        * Bien entendu, l'un ne va pas sans l'autre. Si la Chine peut continuer ? se d?velopper, elle demandera de plus en plus de mati?res premi?res. Les prix du bl?, du fer, de l'?tain, du charbon -- et d'? peu pr?s tout le reste -- grimperont ? mesure que le niveau de vie de la Chine augmente. Ou pas.
        * La Chine n'a m?me pas besoin de devenir plus riche pour utiliser plus de mati?res premi?res. Tout comme son voisin safran au sud, l'Inde, sa population est si vaste, et augmente en proportion si gigantesques, qu'elle lutte rien que pour tenir le rythme. 1% de croissance d?mographique, ce n'est pas beaucoup. Mais 1% de 1,3 milliard, c'est 13 millions de personnes -- c'est-?-dire la totalit? de la population de sans-emplois aux Etats-Unis.
        * On pense que le Royaume du Milieu, comme on l'appelle, a un avantage dans la lutte contre la d?pression. Il n'a pas ? lutter contre les l?gislateurs r?publicains, les libertaires civils et les gens raisonnables de toutes sortes. Si les rouges veulent faire quelque chose -- aussi inspir? ou cr?tin que ce soit -- ils peuvent en g?n?ral le faire.

        ** Mais il y a l? un embranchement sur notre chemin. Et nous allons le prendre. Nous ne suivons pas les ?v?nements en Chine de la m?me mani?re que Jim. Peut-?tre a-t-il raison ; peut-?tre que la Chine sera la premi?re ? s'en sortir. Mais nous avons le sentiment que William Pask pourrait lui aussi avoir raison. Selon lui, l'id?e que la Chine puisse tirer le monde hors de la d?pression est "pure fantaisie".

        * "Les exportations chinoises perdent 25% alors que la demande dispara?t", titrait le Financial Times. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi. Rappelez-vous, c'est une d?pression, non une r?cession. Durant une r?cession, les consommateurs font une pause... les demandes chutent... et les exportations d?clinent. Mais ce n'est que temporaire... et non catastrophique.

        * Suivons la piste des exportations pour voir si nous pouvons comprendre ce qui tourne mal.

        * Voyons... voil? l'usine de Quangzhou. Hmmm... elle a r?duit son planning de production. Et voici un camion qui quitte les lieux... il n'est qu'aux trois-quarts plein. Les commandes ont chut?... Il arrive ? Hong Kong. L?, on s'aper?oit que le planning d'exp?dition a lui aussi ?t? r?duit (tout comme le co?t)... radicalement. Une fois le conteneur mis ? bord, le bateau l?ve l'ancre et part. Deux semaines plus tard -- il navigue plus lentement qu'autrefois, pour ?conomiser le carburant et r?duire les d?penses -- il arrive ? Long Beach... o? il est rapidement d?charg? ; le conteneur est mis dans un camion qui l'emm?nera ? l'entrep?t, o? il sera ouvert et son contenu distribu? ? d'autres camions qui le porteront chez des d?taillants dans tous les Etats-Unis. Tout ce processus prend moins de temps qu'il y a quelques mois -- simplement parce qu'il y a moins de trafic et moins de retards ? chaque ?tape. Lorsque les marchandises sont mises en rayons, on trouve moins d'acheteurs pour les regarder, et encore moins pour les acheter.

        * Et c'est l? que se trouve la source des ennuis de la Chine... et la raison pour laquelle elle ne peut pas se remettre rapidement. Elle a mis en place une ?conomie destin?e ? fournir des produits finis ? des ?trangers. Ces ?trangers ne peuvent plus et ne veulent plus acheter comme autrefois ; ils n'ont plus l'argent. La bulle du cr?dit a ?clat?. C'est termin?.

        * Eh bien... peut-?tre que les Chinois pourraient pr?ter de l'argent aux consommateurs am?ricains ? Ah... c'est l? le pi?ge. Les consommateurs am?ricains ont plus de deux fois la dette qu'ils portent en g?n?ral. La derni?re chose qu'ils veulent, c'est encore plus de dette. Ils ont vu combien il est difficile de rembourser -- surtout lorsqu'on perd son emploi. Le ch?mage aux Etats-Unis d?passe d?j? les 8%. Il sera probablement au-del? des 10% d'ici la fin de l'ann?e. Chaque point de pourcentage repr?sente 1,5 million de personnes qui n'ach?tent plus autant de produits chinois.

        * Alors peut-?tre que les Chinois pourraient fabriquer des choses pour leur propre population ? Oui, ils le pourraient... et ils le feront. C'est bien ce qui fait de la situation actuelle une d?pression et non une r?cession. Toute la structure de l'?conomie doit changer. Sur la photo accompagnant l'article du Financial Times, par exemple, on voit une usine de P?kin fabriquant un tiers des violons de la plan?te -- quasiment tous sont export?s.

        Evidemment, les Chinois pourraient d?cider de se mettre en masse au violon. Mais ce genre de changement culturel prend du temps. Ou l'usine pourrait d?cider de se mettre ? fabriquer des placards. A nouveau, c'est possible... mais ?a prend du temps. Et l'ajustement est douloureux. Les fabricants de violon doivent ?tre form?s. Beaucoup d'entre eux se feront licencier alors que l'usine cherche une nouvelle ligne de produits. Sans revenus, peut-?tre fera-t-elle faillite... avant d'?tre rachet?e aux ench?res par un fabricant de placards.

        * Tel est le processus de destruction cr?ative d?crit par Schumpeter. Un secteur est d?truit pour qu'un autre puisse ?tre cr??. Voil? ce pour quoi sont faites les d?pressions. C'est ce ? quoi nous sommes tous confront?s en ce moment -- y compris la Chine. Peut-?tre m?me surtout la Chine.
        * Mais les Chinois ne pourront-ils pas le faire plus rapidement -- puisque les communistes sont toujours au pouvoir ?

        * Oh, cher lecteur... c'est notre coeur que vous pi?tinez, lorsque vous nous posez une telle question ! Si nous avons appris quelque chose, ces 100 derni?res ann?es, c'est que les ?conomies ? la commande ne marchent pas tr?s bien. Compar? au libre-?change -- avec son intelligence ?l?gante et ses informations infinies -- la planification centrale est maladroite, empot?e et, au final, improductive. Les commandants sont invariablement des idiots. Et les command?s passent leur temps et leur ?nergie non ? faire ce qu'on leur demande, mais ? trouver des moyens d'?viter de le faire.

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        • #5
          Re: Chine: situation ?conomique et impacts

          31/05/10 12:57 1 r?action
          Wen Jiabao n'exclut pas une rechute ?conomique mondiale



          <STYLE type=text/css> /**/ .obs09-article-boutils li.obs09-facebook { background-image: none; padding-left:8px; } .obs09-article-boutils li.obs09-facebook a { text-decoration: none; color:#000; } .obs09-article-boutils li.obs09-facebook a:hover { text-decoration: none; } /**/</STYLE><!-- Tool box article @Begin -->
          <SCRIPT src="http://static.ak.fbcdn.net/connect.php/js/FB.Share" type=text/javascript></SCRIPT><!-- Tool box article @End --> En visite ? Tokyo, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a estim? que la croissance ?conomique mondiale restait vuln?rable aux risques pos?s par les dettes souveraines et ? la possibilit? d'une retomb?e en r?cession. /Photo prise le 31 mai
          2010/REUTERS/Yuriko Nakao (c) Reuters

          par Chris Buckley

          TOKYO (Reuters) - La croissance ?conomique mondiale reste vuln?rable aux risques pos?s par les dettes souveraines et ? la possibilit? d'une retomb?e en r?cession, a estim? lundi le Premier ministre chinois Wen Jiabao.

          "Certains disent que l'?conomie mondiale est d?j? repartie et que nous pouvons d?sormais envisager des m?canismes de sortie (de crise). Je crois que ce jugement est pr?matur?", a d?clar? le chef du gouvernement chinois, lors d'une visite de trois jours au Japon qui se terminera mardi.

          Le niveau ?lev? du ch?mage aux Etats-Unis et dans d'autres pays, ainsi que les risques li?s aux dettes souveraines pourraient entraver la reprise et d?clencher une rechute de la croissance, a-t-il dit.

          "Certains pays ont connu des crises de la dette souveraine, par exemple la Gr?ce. Ce ph?nom?ne est-il fini? Non, il ne semble pas que ce soit si simple. Nous devons prendre la pleine mesure des difficult?s."

          "Certains demandent si une rechute de l'?conomie mondiale est possible. Je pense que nous ne pouvons pas r?pondre avec une certitude absolue. Aussi devons-nous suivre de pr?s (l'?volution de la conjoncture) et agir pour pr?venir une rechute", a par la suite d?clar? Wen Jiabao.

          "L'?conomie mondiale est stable et commence ? repartir, mais cette reprise est lente et il y a de nombreuses incertitudes et des facteurs d?stabilisants."

          Wen Jiabao a livr? ce panorama de l'?conomie mondiale et chinoise lors d'un discours qui n'a apparemment pas ?t? prononc? ? partir d'un texte ?crit.

          MUET SUR LE YUAN

          Le dirigeant chinois n'a toutefois pas mentionn? la question du niveau du yuan, accus? par de nombreux responsables politiques dans le monde d'?tre artificiellement sous-?valu? et de contribuer aux d?s?quilibres mondiaux.

          La Chine a enregistr? un exc?dent commercial de 1,7 milliard de dollars en avril, apr?s un d?ficit de 7,2 milliards en mars.

          Avec les incertitudes du moment, il est d'autant plus important pour la Chine et les autres pays de ne pas supprimer les mesures de relance mises en place pour contrer la crise financi?re, a d?clar? Wen Jiabao.

          "Dans les circonstances actuelles, tous les pays doivent coordonner et renforcer le soutien politique ? l'?conomie. Il ne peut y avoir le moindre rel?chement", a-t-il dit.

          "Pour faire en sorte que l'?conomie (chinoise) continue ? cro?tre ? un rythme r?gulier et relativement rapide, nous devons maintenir un certain niveau d'intensit? en ce qui concerne les mesures de soutien ? l'?conomie."

          La croissance ?conomique chinoise a atteint 11,9% au premier trimestre en rythme annuel.

          Wen Jiabao a dans le m?me temps promis de garder un oeil attentif sur l'inflation, orient?e ? la hausse ces derniers mois.

          Les prix ? la consommation ont augment? de 2,8% en avril en rythme annuel. L'objectif est de maintenir l'inflation ? moins de 3% cette ann?e, a rappel? le Premier ministre.

          "R?aliser cette t?che est un objectif important pour cette ann?e", a-t-il dit.

          Gr?gory Blachier et Danielle Rouqui? pour le service fran?ais, ?dit? par Dominique Rodriguez

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          • #6
            Re: Chine: situation ?conomique et impacts

            Nouveau bras de fer autour du yuan


            Mots cl?s : Yuan, sommet G20, politique mon?taire, Chine
            Par Mathilde Golla
            18/06/2010 | Mise ? jour : 11:56 R?actions (9) <!-- .
            -->
            <!-- infos -->
            Cr?dits photo : AFP
            <!-- photo -->A l'approche du sommet du G20, la Banque mondiale pr?ne de nouveau une appr?ciation du yuan. Mais la Chine estime qu'elle reste seule ma?tre de sa politique mon?taire.

            P?kin campe sur ses positions. Le directeur du d?partement international de la Banque centrale, Zhang Tao, a r?p?t? que la question de son taux de change reste uniquement de son ressort. Pourtant, ? l'approche du prochain sommet du G20 de Toronto (25-26 juin), la communaut? internationale tente ? nouveau d'influencer la politique mon?taire de la Chine.

            Ainsi, la Banque mondiale a une nouvelle fois conseill? au gouvernement chinois de laisser sa monnaie s'appr?cier face aux autres devises. Selon elle, un yuan fort devrait permettre de r?duire l'inflation et encourager la demande int?rieure. La Chine a r?cemment essuy? de virulentes critiques, en particulier de la part des Etats-Unis, pour avoir maintenu sa monnaie ? un niveau artificiellement bas. En effet, le yuan - qui s'?tait r?guli?rement appr?ci? contre le dollar entre 2005 et 2008 - est rest? bloqu? dans les 6,8 yuans contre le dollar depuis l'?t? 2008.

            Pression sur les taux


            L'institution a ?galement recommand? ? la Chine de relever ses taux d'int?r?t afin d'?viter une surchauffe de son ?conomie. L'institution internationale pr?voit une inflation de 3,7% cette ann?e et une croissance ?conomique de 9,5% en glissement annuel. ?Il y aurait davantage ? gagner qu'? perdre ? laisser les taux d'int?r?t jouer un plus grand r?le dans la politique mon?taire?, affirme la Banque mondiale dans son rapport trimestriel sur l'?conomie chinoise. La Banque estime par ailleurs exag?r?es les craintes de voir un afflux de capitaux entrer dans le pays en cas de taux d'int?r?ts plus hauts, un des arguments avanc?s en Chine pour maintenir des taux bas.

            La Chine, seul maitre ? bord


            Mais la r?ponse de la Chine est sans ?quivoque, ?le renminbi (monnaie du peuple, autre nom du yuan) est la monnaie de la Chine. Ceci n'est pas un sujet que la communaut? internationale doit discuter? a lanc? Cui Tiankai, vice-ministre des Affaires ?trang?res, lors d'une conf?rence de presse commune avec M. Zhang, pour pr?senter le prochain sommet. Ainsi, la Chine coupe court aux r?centes sp?culations et affirme que la question du yuan n'est pas au menu des discussions du G20.

            Internationalisation du yuan


            Toutefois, petit signe d'assouplissement de la position de P?kin: la Chine a ?tendu son programme pilote portant sur une plus grande internationalisation de sa monnaie. Ce syst?me encourage les entreprises chinoises ? facturer en yuan aupr?s d'entreprises ?trang?res. Jusqu'? pr?sent, P?kin gardait le contr?le sur le yuan afin de conserver un taux de change stable face notamment au dollar et, in fine, favoriser ses exportations.

            A l'approche du sommet du G20, la Banque mondiale prône de nouveau une appréciation du yuan. Mais la Chine estime qu'elle reste seule maître de sa politique monétaire.

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            • #7
              Re: Chine: situation ?conomique et impacts

              L'ouverture de P?kin sur le yuan sera pass?e au crible au G20

              <SCRIPT language=Javascript>document.write(publicatioin_da te("2010-06-20 10:59:42.000", "2010-06-20 11:00:00.000"));</SCRIPT>Publi? le 20 juin 2010 ? 10h59 | Mis ? jour ? 11h00



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              • Agence France-Presse
                Washington
              Le geste d'ouverture annonc? samedi par P?kin, qui a annonc? une nouvelle flexibilit? sur le taux de change du yuan, sera pass? au crible au sommet des pays riches et ?mergents du G20 ? Toronto (Canada), alors que les Etats-Unis semblaient pr?s de lui imposer des sanctions.



              L'annonce chinoise devrait rel?cher la pression sur P?kin, rel?vent les experts, mais les dirigeants du G20 vont certainement vouloir ?valuer sa port?e r?elle, et dans quelle mesure P?kin a rempli ses obligations pour participer aux efforts visant ? r?duire les d?s?quilibres ?conomiques mondiaux.Cela fait maintenant deux ans que la valeur de la monnaie chinoise n'a pas boug? face au dollar malgr? la formidable croissance du pays le plus peupl? du monde, deuxi?me partenaire commercial des Etats-Unis.

              Jusqu'alors, P?kin semblait jouer la montre: vendredi encore le directeur du d?partement international de la banque centrale, Zhang Tao, assurait que le yuan n'?tait pas au programme du G20.

              Pour Fred Bergsten, un ancien secr?taire des Affaires internationales du Tr?sor am?ricain, aujourd'hui directeur du Peterson Institute for International Economics, ?de toute ?vidence (les Chinois) veulent ?tre per?us comme faisant quelque chose avant la r?union du G20?.


              ?La r?action du G20 ? l'initiative chinoise d?pendra, je crois, du niveau auquel (P?kin) laissera vraiment ?voluer le taux de change au d?but - dans la premi?re semaine, entre maintenant et le sommet?, a-t-il dit ? l'AFP.

              Le pr?sident am?ricain Barack Obama et son administration ont pouss? un soupir de soulagement; jusque-l?, ils se sentaient un peu flou?s apr?s avoir jou? la conciliation en renon?ant ? publier en avril un rapport sur les changes qui mena?ait de d?signer la Chine comme un pays manipulant sa monnaie.

              M. Obama a salu? samedi une mesure ?constructive? et annonc? qu'il comptait en discuter ? Toronto.

              Cela fait de longues semaines que l'ex?cutif s'emploie ? temp?rer des parlementaires press?s d'imposer des sanctions aux produits chinois, au motif que la faiblesse du yuan favorise les exportations chinoises et aggrave le d?ficit commercial, et par voie de cons?quence le ch?mage.

              Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 ont d?j? appel? les ?conomies exportatrices b?n?ficiant d'une balance commerciale exc?dentaire, comme la Chine, ? pousser leur consommation int?rieure, tandis que les ?conomies plus riches comme les Etats-Unis devaient r?duire leur endettement et leurs d?ficits.

              Sander Levin, l'influent pr?sident de la Commission des voies et moyens (affaires fiscales) de la Chambre des Repr?sentants, qui supervise le Commerce ext?rieur, a soulign? samedi qu'?il reste ? voir si l'initiative (chinoise) sera plus que symbolique?.

              Les ?conomistes sont divis?s sur la question de savoir si P?kin est pr?t ? accepter une revalorisation importante du yuan, que beaucoup estiment sous-?valu? de 40% face au dollar.

              Pour Eswar Prasad, ancien responsable du service charg? de la Chine au Fonds mon?taire international, P?kin a donn? des indices montrant que la revalorisation sera modeste: le communiqu? officiel sur la flexibilit? du taux de change rel?ve que l'?conomie mondiale s'est stabilis?e, tandis que l'exc?dent des comptes courants de la Chine s'est consid?rablement r?duit.

              Or si le yuan ne s'appr?cie pas fortement et rapidement face au dollar, ?la pression politique sur P?kin persistera?, a pr?venu M. Prasad, aujourd'hui professeur ? l'Universit? Cornell.

              Depuis juillet 2008, et la crise ?conomique mondiale, la monnaie chinoise est de fait fix?e au taux de 6,8 yuan pour un dollar, alors qu'entre 2005 et 2008 elle avait une marge de fluctuation de 20% autour de cette parit? de r?f?rence - ce que des parlementaires comme M. Levin jugeaient encore insuffisant.

              http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/201006/20/01-4291788-louverture-de-pekin-sur-le-yuan-sera-passee-au-crible-au-g20.php

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              • #8
                Re: Chine: situation ?conomique et impacts

                20/06/10 17:43 R?agir
                Le nouveau r?gime du yuan va ressembler ? l'ancien



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                <!-- Tool box article @End --> La Banque populaire de Chine exclut une r??valuation imm?diate du yuan, au lendemain de l'annonce d'un assouplissement de son r?gime de change. Les autorit?s chinoises ont indiqu? qu'elles mettraient en place la r?forme du r?gime de change de mani?re graduelle, afin de laisser du temps aux entreprises. /Photo d'archives/REUTERS/Nicky Loh (c) Reuters

                par Simon Rabinovitch et Zhou Xin

                P?KIN (Reuters) - La Chine maintiendra le taux de change du yuan ? un niveau stable, a d?clar? dimanche la banque centrale, ce qui laisse penser que son nouveau r?gime de change devrait beaucoup ressembler ? l'ancien.

                Une semaine avant le sommet du G20, les autorit?s chinoises ont annonc? samedi que le taux de change du yuan serait progressivement assoupli, ouvrant la voie ? un abandon du lien entre leur monnaie et le dollar am?ricain en vigueur depuis 2008 et r?guli?rement accus? de fausser les r?gles du commerce mondial.

                Mais dans un long communiqu? d?taillant la mise en oeuvre de la r?forme, la banque centrale exclut explicitement une r??valuation imm?diate du yuan. Elle souligne ?galement ? plusieurs reprises que rien ne justifie une importante r??valuation et ajoute que la devise n'est pas tr?s ?loign?e de son niveau pertinent.

                L'absence de v?ritable appr?ciation du yuan fournirait des arguments suppl?mentaires ? tous ceux qui, notamment au Congr?s am?ricain, attendent d?sormais des actes de la Chine et qui plaident pour des sanctions si P?kin maintenait son taux de change ? un niveau qu'ils jugent artificiellement bas.

                Les dirigeants des Etats-Unis, de l'Union europ?enne, du Japon et du Fonds mon?taire international, entre autres, ont salu? l'annonce de la r?forme comme une contribution encourageante ? l'?quilibrage de l'?conomie mondiale.

                "Compte-tenu du r?le important de la Chine dans l'?conomie mondiale, nous encourageons les autorit?s ? permettre une plus grande flexibilit? du taux de change effectif du RMB (renminbi) comme un moyen de promouvoir une croissance ?quilibr?e en Chine et dans l'?conomie mondiale", d?clarent la Banque centrale europ?enne et le pr?sident de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, dans un communiqu? commun diffus? dimanche.

                LES MARCH?S DEVRAIENT SALUER LA D?CISION

                Tous les yeux seront tourn?s lundi vers le taux de r?f?rence quotidien fix? par la banque centrale pour encadrer la valeur de la monnaie. Les analystes estiment que la banque centrale devrait faire ?voluer le taux de change de mani?re progressive et non par ?-coups.

                A leur ouverture, les Bourses vont vraisemblablement saluer la nouvelle qui intervient ? quelques jours du sommet du G20 au Canada et dissipe les craintes d'un diff?rend commercial entre les Etats-Unis et la Chine ? un moment d?licat pour l'?conomie mondiale.

                La Banque centrale s'est engag?e ? appliquer une "gestion et des ajustements dynamiques" ce qui signifie que le yuan pourrait tout ? fait baisser, et pas seulement augmenter, face au dollar en fonction de la performance des diff?rentes devises.

                Mais l'essentiel du r?gime de change devrait rester identique ? ce qu'il ?tait auparavant, ce qui implique que la monnaie chinoise va probablement revenir ? une appr?ciation tr?s progressive face au dollar comme au cours des trois ann?es qui ont pr?c?d? la mi-2008 et l'arrimage du yuan au dollar.

                Les ?conomistes chinois soulignent que cette r?forme est justifi?e d'un point de vue ?conomique et qu'elle sert surtout un objectif politique.

                "Cette importante d?claration du gouvernement chinois qui arrive avant le sommet du G20 est une grosse concession pour emp?cher que le taux de change du yuan soit politis? par les pays occidentaux", commente Gao Shanwen, ?conomiste en chef ? Essence Securities.

                SURPRISE ET CONTROVERSE

                Les march?s s'attendaient depuis longtemps ? ce que la Chine abandonne l'indexation de sa monnaie sur le dollar mais le calendrier de l'annonce constitue cependant une surprise. Vendredi, de hauts-responsables avaient soulign? que la Chine ne se laisserait pas dicter sa politique mon?taire.

                L'annonce a fait des vagues dans le monde mais pas ? l'int?rieur du pays, o? les principaux journaux du dimanche se sont content?s de reproduire la d?claration de la banque centrale sans commentaire.

                P?kin faisait face ? des pressions croissantes pour r?former sa politique de change alors que ses exportations ont fortement rebondi.

                Le s?nateur am?ricain Charles Schumer, l'un des plus vifs d?tracteurs du r?gime actuel du yuan, a toutefois jug? la d?cision des autorit?s chinoises "vague et limit?e".

                Le secr?taire d'Etat au Tr?sor, Timothy Geithner, qui a retard? la publication d'un rapport potentiellement embarrassant parce que susceptible de d?clarer la Chine comme faisant partie des pays manipulant leur devise, a soulign? de son c?t? que les actions de la Chine doivent parler plus que ses mots.

                "C'est une mesure importante, mais le test sera de savoir jusqu'o? et ? quel rythme ils vont laisser s'appr?cier la devise", a-t-il d?clar?.

                Avec Ben Blanchard, Olivier Guillemain, Danielle Rouqui? et Gw?na?lle Barzic pour le service fran?ais, ?dit? par Jean-Philippe Lefief

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                • #9
                  Re: Chine: situation ?conomique et impacts

                  Analyse jeudi16 d?cembre 2010

                  En route vers le yuan

                  <!-- AUTHOR -->Robert Cookson et Geoff Dyer
                  <!-- AUTHOR END -->Prudemment plut?t que d?lib?r?ment, la Chine est en train d?internationaliser son renminbi. Un processus qui pourrait avoir un gros impact sur le commerce, ainsi que sur le syst?me financier mondial. Et m?me sur la politique internationale

                  <!-- DISPLAY SECTION --><!-- ContextMap[rubW2C:Economie & Finance]; 5; LEFT4; 2484084; --><!-- END DISPLAY SECTION --><!--JavaScript Tag with group ID --><SCRIPT language=javascript> <!-- if (window.adgroupid == undefined) { window.adgroupid = Math.round(Math.random() * 1000); } document.write('<scr'+'ipt language="javascript1.1" src="http://ad.dc2.adtech.de/addyn/3.0/1027/2484084/0/5/ADTECH;loc=100;target=_blank;key=key1+key2+key3+ke y4;grp='+window.adgroupid+';misc='+new Date().getTime()+'"></scri'+'pt>'); //--> </SCRIPT><SCRIPT language=javascript1.1 src="http://ad.dc2.adtech.de/addyn/3.0/1027/2484084/0/5/ADTECH;loc=100;target=_blank;key=key1+key2+key3+ke y4;grp=961;misc=1292457830008"></SCRIPT> <NOSCRIPT></NOSCRIPT><!-- End of JavaScript Tag -->


                  <!--BannerEnd-->
                  Le march? des emprunts obligataires ?mis dans la devise chinoise est tellement neuf qu?il doit encore se trouver un nom. A d?faut d?autre chose, il est surnomm? march? ?dimsum?, une allusion ? la cuisine de Hongkong, o? il est bas?. En d?pit de sa ­jeunesse, ce march? fait l?objet d?un int?r?t grandissant. Le mois dernier, Caterpillar, le fabricant am?ricain d??quipements de chantier, a lanc? une ?mission d?obligations pour 1 milliard de renminbis [145 millions de francs]. C?est la deuxi?me multinationale ? exploiter ce march?, apr?s la cha?ne de fast-food McDonald?s en ao?t.

                  /.../

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                  • #10
                    Re: Chine: situation ?conomique et impacts

                    Le Mardi 8 f?vrier 2011 | Mise en ligne ? 8h19 | Commentaires (2)
                    Ce que la hausse de taux en Chine veut dire



                    La vis est resserr?e d?un autre quart de tour en Chine avec une deuxi?me hausse des taux directeurs en un mois et pour la troisi?me fois depuis le mois d?octobre.

                    Dans les prochains jours, P?kin va commencer ? d?voiler des statistiques ?conomiques pour le mois de janvier. Il faut donc pr?voir que les donn?es sur l?inflation soient fortes. Autrement, la Chine n?aurait probablement pas annonc? une hausse de taux aujourd?hui.

                    /.../

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