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La crise financi?re n'est pas derri?re nous

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  • La crise financi?re n'est pas derri?re nous

    Le 10/12/2009 ? 17:45
    UFG-LFP : la crise financi?re n'est pas derri?re nous



    (AOF / Funds) - Comme le syndrome de Duba? vient de nous le rappeler, la crise immobili?re et financi?re n'est pas compl?tement derri?re nous, ?crit UFG-LFP dans une note. ?Cet accident r?active les craintes sur le secteur bancaire, qui r??value avec nervosit? son exposition ? des soci?t?s ou des pays lourdement endett?s?, estime le gestionnaire. Selon lui, cet ?v?nement remet par ailleurs en question les garanties implicites pr?tendument accord?es par certains Etats ? des entit?s parapubliques. Enfin, il sensibilise ? nouveau, ?et ? tr?s juste titre?, les march?s aux risques pays.

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  • #2
    Re: La crise financi?re n'est pas derri?re nous

    De la Chine ? la Gr?ce, un an apr?s

    par Philippe B?chade
    Vendredi 11 D?cembre 2009

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
    ▪ C'est ? croire que tout est fait, depuis la mi-septembre, pour que les indices boursiers n'aillent nulle part. Ce qu'une s?ance a fait, la suivante le d?fait : l'Euro-Stoxx 50 avait perdu 1,1% mercredi, il les a int?gralement repris jeudi, sur la base de la m?me toile de fond ?conomique, des la m?me parit? euro/dollar... et malgr? les m?mes inqui?tudes concernant la dette de l'Emirat de Duba?, de la Gr?ce ou de l'Espagne, ainsi que les m?mes doutes sur la p?rennit? de la reprise.
    <o:p></o:p>
    Il en va de m?me pour les semaines qui s'encha?nent cet automne sans qu'aucune tendance n'?merge. C'est du pain b?ni pour les institutionnels qui jouent le market neutral (c'est-?-dire la stabilit? des cours et l'effondrement de la valeur temps) : les vendeurs d'options se r?galent depuis trois mois, les autres s'arrachent les cheveux 95% du temps.

    Les quelques pics de volatilit? ont, en deux ou trois occasions, fait grimper le VIX -- ce qui permettait de vendre ? d?couvert des d?riv?s dans de meilleures conditions. Cependant, aucun indice de r?f?rence de part et d'autre de l'Atlantique n'a franchi de cap d?cisif, ni ? la hausse, ni ? la baisse.

    Beaucoup de commentateurs tentent de justifier une hausse moyenne de 20% des places europ?ennes, de 25% des indices nord-am?ricains (Etats-Unis et Canada confondus ; le Dow Jones se contente de 19%) et de 75% des pays d'Asie du Sud-Est (Ta?wan, Hong Kong, Inde, Chine) par le retour ? la normale sur les march?s financiers et la disparition progressive de l'aversion au risque. Notons que cela n'emp?che pas Bank of America et Citigroup d'annoncer des augmentations de capital de 20 milliards de dollars en moyenne.

    Mais est-ce que des ?conomies qui fonctionnent depuis un an sur la base de taux ? 0,13% (les Etats-Unis), ? 0,1% (le Japon) ou 0,5% (Royaume-Uni) peuvent ?tre qualifi?es de "normales" ?<o:p></o:p>

    Et si les actions se payent beaucoup plus cher qu'en d?cembre 2008 gr?ce ? la confiscation des liquidit?s (disponibles gratuitement aux guichets des Banques centrales) par les sp?culateurs et la mise en place d'une m?canique de carry trade, est-ce que les vrais probl?mes de fond ont ?t? r?solus une bonne fois pour toutes dans l'intervalle ?

    ▪ Il est instructif de se replonger dans des commentaires r?dig?s ? chaud il y a un an jour pour jour (le 9 d?cembre 2008, alors que les Bourses occidentales venaient de reprendre 10% en 48 heures sur l'instauration d'une politique mon?taire "non conventionnelle"). On peut ainsi comparer le tableau de l'?poque avec la situation telle qu'elle est aujourd'hui.

    Nous ?crivions dans un petit r?sum? de conjoncture destin? ? poser des jalons strat?giques pour 2009 : "m?me si la r?action des Banques centrales occidentales a ?t? massive et rapide cet automne, le cr?dit relais sur lequel repose la fluidit? du march? immobilier a disparu du paysage bancaire, les int?r?ts d?biteurs sur les cartes de cr?dit s'accumulent, la politique budg?taire des Etats membres de l'Union europ?enne suscite de plus en plus de m?fiance alors que les agences de notation s'appr?tent ? d?grader les ?missions de pays tels que l'Espagne, le Portugal, l'Italie... et peut-?tre aussi la France".

    En ce qui concerne le Portugal et l'Espagne, le couperet est pratiquement tomb? en d?but de semaine... Et si nous n'avions pas mentionn? la Gr?ce, c'est tout simplement parce qu'il avait ?t? question dans une chronique pr?c?dente d'un possible ?clatement de l'euro alors qu'Ath?nes se trouvait confront?e au risque de faillite d'Etats voisins tels que la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie... ce qui lui aurait ?t? fatal.

    La rumeur d'une "sortie" de l'Italie circulait ?galement ; la droite nationaliste faisait l'inventaire des nombreux avantages d'une autonomie de d?cision en mati?re de politique mon?taire dans un contexte de profondes divergences de vues au sujet des plans de relance entre les pays du nord de l'Europe et les pays latins.

    L'Allemagne, ? cette ?poque de l'ann?e, freinait encore des quatre fers pour limiter les mesures de soutien artificiel ? son ?conomie. Le pays estimait que c'?tait aux Etats-Unis de sauver la plan?te... apr?s avoir longtemps refus? de reconna?tre ? quel point son propre syst?me bancaire ?tait gravement impact? par la crise venue des pays anglo-saxons.

    Aujourd'hui, les banques allemandes s'empressent d'expliquer qu'elles n'ont aucune exposition directe aux d?boires financiers des principaux groupes immobiliers de l'Emirat de Duba?. C'est probablement vrai d'un strict point de vue formel mais il existe bien d'autres canaux (fonds d'investissement, assurance cr?dit, financements de projets) par lesquels le "risque Emirats" peut contaminer l'?conomie germanique -- et europ?enne, via la City.

    ▪ Il y a tout juste un an, la Chine ?tait d?j? tr?s ? la mode aupr?s des investisseurs. Nous n'aurions aujourd'hui pratiquement pas une virgule ? changer ? un autre texte publi? au lendemain de la Saint-Nicolas :

    "P?kin a les moyens de b?tir une titanesque muraille de Chine contre la r?cession. Le gouvernement chinois annon?ait le 9 novembre (il y a un mois jour pour jour) la mobilisation de l'?quivalent de 461 milliards d'euros pour soutenir l'industrie, la construction et la consommation des m?nages (cela repr?sente ? peine un quart des ses immenses r?serves de cash, et ce plan ne g?n?re pas un dollar d'endettement pour le pays). Dans le m?me temps, la Banque centrale orchestrait la d?crue du yuan, qui a perdu 0,9% en un mois (entre 6,825 $ et 6,8860 $), suscitant la col?re des industriels am?ricains."

    Entre parenth?ses, le yuan valait 6,83 $ ce 9 d?cembre 2009. Retour ? la case d?part au bout de 13 mois et le probl?me des parit?s mon?taires reste entier : le G20 n'a r?ussi ? obtenir aucune avanc?e... et la question n'a figur? ? l'ordre du jour d'aucune des r?unions qui se sont tenues cette ann?e !

    Nous ?crivions fin 2008 : "P?kin pensait que son statut d'exportateur/cr?ancier lui garantirait des d?cennies de prosp?rit? mais voil? que le syst?me lib?ral am?ricain bas? sur le moteur --sym?trique -- du cr?dit et de la consommation part en vrille. La croissance retombe sous les 9% pour la premi?re fois depuis l'an 2000 (peut-?tre m?me autour de 7,5% au troisi?me trimestre 2008) et c'est l? que les ennuis commencent."

    "M?me, s'il reste tr?s difficile de collecter des informations fiables sur le climat social dans les r?gions peu fr?quent?es par les investisseurs occidentaux, des ?chos d'?meutes massives, d'usines incendi?es, ont transpir? jusqu'ici malgr? l'?troit contr?le de l'information instaur? par P?kin : la majorit? des Chinois n'a connu l'?ge d'or qu'au travers de l'autoc?l?bration permanente v?hicul?e par les m?dias officiels."<o:p></o:p>

    Huit mois plus tard, des ?meutes ethniques au Xinjiang faisaient officiellement 197 morts... mais il s'agissait avant tout d'une r?volte de la majorit? ou?ghour musulmane de la r?gion contre la domination ?conomique exerc? par la minorit? Han (les incidents ayant ?clat? suite ? la fermeture d'une usine).

    P?kin a d'abord opt? pour une r?pression sans concession avant de s'attaquer aux racines du probl?me, lesquelles ont beaucoup ? voir avec l'instauration d'une Chine ? deux vitesses : les entrepreneurs y ont t?t fait de s'enrichir tandis que les ouvriers ne voient non seulement pas leurs salaires progresser (concurrence du Vietnam, de l'Inde ou du Cambodge oblige) mais leur pouvoir d'achat reculer alors que les prix immobiliers flambent dans les villes o? ils tentent de trouver du travail.

    <o:p></o:p>
    Les banques chinoises sont donc fortement incit?es ? pr?ter aux classes les moins favoris?es, notamment au travers de ce qui s'apparente ? du micro-cr?dit. Elles consentent ?galement des pr?ts sur huit ans pour l'achat d'une voiture ou sur 40 ans pour l'achat d'un logement (la Chine semble prendre exemple sur le Japon !).
    <o:p></o:p>
    Entre soutien volontariste de l'?conomie et laxisme mon?taire, la fronti?re s'av?re mouvante, ? l'aune des abus de la sp?culation boursi?re ou immobili?re. Chacun sait que la Chine est en pleine bulle du cr?dit, chacun sait que cela va ?clater un jour (comme c'est le cas en ce moment m?me aux Emirats)... mais chacun s'empresse d'y investir car la sanction de tous les exc?s actuels est pr?vue pour "plus tard", les ?conomistes jugeant que le pays est encore en d?but de cycle.
    <o:p></o:p>
    C'est probablement le cas si l'exemple retenu est la mont?e en puissance de la Cor?e du Sud ou le r?veil de l'Espagne post-franquisme dans les ann?es 80... Cependant, il est difficile de pousser plus loin la comparaison s'agissant d'un pays-continent 30 fois plus peupl? que les deux pays pr?cit?s (qui comptent environ 45 millions d'habitants respectivement contre un milliard 350 millions pour l'empire du Milieu).

    Si l'histoire devait se r?p?ter, il faudrait deux plan?tes Terre (en termes de ressources naturelles) pour permettre ? P?kin d'atteindre en 20 ans le m?me stade de d?veloppement que S?oul -- dont l'?mergence remonte ? plus de 30 ans... C'?tait alors un tout autre monde, avec un environnement g?opolitique radicalement diff?rent.

    <o:p></o:p>
    http://www.la-chronique-agora.com/ar...1211-2355.html

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    • #3
      Re: La crise financi?re n'est pas derri?re nous

      De nouvelles menaces p?sent sur la reprise ?conomique mondiale

      Le Monde 14 d?cembre 2009 Actualit?s ?conomiques
      Photo : Agence France-Presse Karim Sahib
      Les probl?mes financiers de l??mirat de Duba? ne sont qu?un des ?l?ments mena?ant la reprise ?conomique.


      La quasi-faillite de l'?mirat de Duba?, la grave d?rive budg?taire de la Gr?ce, les craintes grandissantes sur la situation de l'Espagne, de l'Irlande et du Portugal, ainsi que la tr?s mauvaise sant? des pays baltes font redouter l'existence de bombes ? retardement dans les comptes des ?tats et les bilans des banques.

      (abonnement)

      La quasi-faillite de l'émirat de Dubaï, la grave dérive budgétaire de la Grèce, les craintes grandissantes sur la situation de l'Espagne, de l'Irlande et du Portugal, ainsi que la très mauvaise santé des pays baltes font redouter l'existence de bombes à retardement dans les comptes des États et les bilans des banques.

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