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Banques et banqueroute - Bank of America paiera 8,5 milliards ? des investisseurs flou?s par les ? subprime ?

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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute - le retour aux anciennes pratiques de bonus - innacceptables!!!

    Les banques am?ricaines renouent avec la folie des bonus

    LE MONDE | 22.07.09 | 16h11 ? Mis ? jour le 22.07.09 | 16h11

    Mais ? quoi jouent les grandes banques de Wall Street ? A peine se sont-elles d?faites de la tutelle de l'Etat - qui a consacr? 700 milliards de dollars d'argent public ? leur sauvetage ? l'automne 2008 - qu'elles promettent des bonus colossaux ? leurs salari?s pour 2009.

    Les compteurs s'affolent, comme au temps de la bulle financi?re d'avant la crise. Exemple : cette enveloppe record de 20 milliards de dollars provisionn?e chez Goldman Sachs pour payer les bonus ? venir. C'est l'?quivalent de la somme allou?e par le G8 ? la lutte contre la faim dans le monde... Le retour de ces primes directement li?es aux profits ? court terme, susceptibles d'inciter ? la prise de risques, suscite les plus vives inqui?tudes de la classe politique.

    Dans un entretien ? la cha?ne de t?l?vision PBS, lundi 20 juillet, le pr?sident am?ricain, Barack Obama, a fustig? la cupidit? de financiers irresponsables, sourds ? la mis?re du monde : "Le probl?me, selon moi, c'est qu'on n'a pas l'impression que les gens de Wall Street aient le moindre remords d'avoir pris autant de risques", dit M. Obama.

    Alors que le ch?mage aux Etats-Unis atteint des niveaux record (9,5 % en juin, au plus haut depuis 1983), alors que les contribuables paient au prix fort la facture du sauvetage des banques - largement responsables d'une crise qui, souvent, leur a co?t? leur emploi ou leur logement, voire les deux -, le pr?sident am?ricain craint qu'"aucune le?on" n'ait ?t? tir?e de la crise.

    En r?alit?, la pression monte aux Etats-Unis et en Europe, sinon encore pour encadrer les r?mun?rations des banquiers, du moins pour inscrire le sujet au menu du prochain sommet du G20, fin septembre, ? Pittsburg, aux Etats-Unis. Dans un entretien au Financial Times, mercredi 22 juillet, la ministre de l'?conomie, Christine Lagarde, d?nonce, de mani?re virulente, le "scandale absolu que repr?sentent les banques qui continuent ? accorder des bonus garantis", sans tenir compte de la performance r?elle et des risques. "Il est scandaleux que certains pensent ? revenir aux vieilles pratiques", dit-elle, comptant sur le G20 pour enrayer les d?rives.
    De leur c?t?, les banquiers centraux, tenants de l'orthodoxie financi?re, multiplient les mises en garde. Le pr?sident de la Banque centrale europ?enne (BCE), Jean-Claude Trichet, n'a de cesse de d?noncer un glissement de l'?conomie r?elle au profit de la sp?culation et des paris dans la sph?re financi?re. Il appelle ? une refonte des syst?mes de r?mun?ration.

    En ?cho, le gouverneur de la Banque de France se dit "pr?occup?" par le retour de "politiques de r?mun?ration qui incitent ? la prise de risques". Si les exc?s qui ont particip? ? la crise se reproduisent, alors, estime Christian Noyer, les instances internationales doivent s'emparer du probl?me. A commencer par le G20 de septembre.

    L'agacement des autorit?s politiques et de tutelle est d'autant plus vif que les banques am?ricaines manifestent peu d'enthousiasme ? financer l'?conomie r?elle, via les pr?ts aux m?nages et aux entreprises. Certes, leurs r?sultats du deuxi?me trimestre - dont l'ampleur a d?concert? l'opinion publique, qui les pensait exsangues - se nourrissent de commissions per?ues sur des ?missions de dette d'entreprises. Celles-ci sont utiles au fonctionnement de l'?conomie.

    Mais ces b?n?fices doivent aussi beaucoup aux activit?s de march?s. Le redressement de la Bourse a permis aux ?tablissements financiers de se "refaire". De l? ? penser que ceux-ci se sont servis de l'argent public pour sp?culer sur les march?s, il n'y a qu'un pas, vite franchi par les responsables politiques, certains ?conomistes et, de fa?on plus surprenante, par d'influents d?cideurs ?conomiques.

    Ainsi, l'ex-patron d'Axa, Claude B?b?ar, a exprim? son d?go?t, mercredi 22 juillet, sur le blog de l'Institut Montaigne, un think tank cr?? en 2000 pour r?fl?chir aux grands enjeux politiques, ?conomiques et sociaux : "La cupidit? g?n?ralis?e, en grande partie responsable des d?rives qui ont conduit ? la crise financi?re, a ?t? stigmatis?e par M. Obama qui a promis des mesures ?nergiques (...). O? en est-on aujourd'hui ? Goldman Sachs affiche des b?n?fices record apr?s avoir mis 11 milliards de dollars de c?t? pour payer des bonus. 20 milliards sont pr?vus en 2009 (...). Les programmes gouvernementaux permettent ? ces banques de reconstituer leurs r?serves. En revanche, CIT Group (un groupe de services financiers am?ricain en difficult?) dont le m?tier est le cr?dit aux PME semble abandonn? ? son triste sort (...). Les march?s consid?rent cette d?cision comme courageuse (...). Je ne sais pourquoi cela me rappelle les animaux malades de la peste."

    L'?conomiste Philippe Brossard se montre, pour sa part, d??u par l'attitude des autorit?s de tutelle am?ricaines : "Autant les ann?es 1930 avaient conduit ? une v?ritable r?flexion sur les pratiques bancaires et les m?canismes sp?culatifs et d?bouch? sur une r?glementation contraignante (le Glass-Steagall Act, qui avait ?tabli une muraille de Chine entre les maisons de titres actives sur les march?s financiers et les banques accordant des cr?dits ? l'?conomie), autant cette fois, on n'a pas suivi cette route."

    Au contraire, estime M. Brossard, "on a laiss? les banques sp?culer avec l'argent public. Le plan d'aide de l'Etat f?d?ral a permis aux banques d'investissement de tirer leur ?pingle du jeu et qui plus est, d'acc?der directement au refinancement aupr?s de la banque centrale am?ricaine en les autorisant ? devenir des banques de plein exercice (? l'instar, une nouvelle fois, de Goldman Sachs)".

    Pour l'?conomiste Paul Jorion, les salaires et les bonus offerts par les banques am?ricaines sont "de l'inconscience. Ils ne tiennent pas compte du poids que repr?sente la garantie du gouvernement am?ricain. C'est de la provocation pure et simple. Cela va mal finir."

    Bon nombre d'?conomistes s'attendent ? ce que l'opinion demande des comptes aux banques, qui ont ?t? subventionn?es mais ont peu donn? en retour. Le d?bat sur la r?forme des r?mun?rations et leur contribution ? l'?conomie, par l'imp?t, ne fait que s'engager...

    Dans ce concert de critiques, les banquiers europ?ens ne sont pas en reste. Eux qui se sont vus imposer des objectifs contraignants en mati?re d'octroi de cr?dits ? l'?conomie - en France et au Royaume-Uni - et parfois des limites en mati?re de primes - au Royaume-Uni, le r?gulateur boursier menace d'amendes les ?tablissements accordant plus d'un an de bonus garantis -, supportent mal de voir les banques am?ricaines laiss?es libres de leurs mouvements. Aucune contrepartie ne leur a ?t? assign?e en ?change des aides.

    Or, estiment les banques europ?ennes, et avec elles, les gouvernements des pays europ?ens, il ne saurait y avoir de distorsion au sein du syst?me bancaire mondial entre des banques jouant le jeu de la sortie de crise et d'autres gagnant de l'argent sur les march?s pour le redistribuer sous la forme de bonus. Derri?re la probl?matique des r?mun?rations excessives se cache donc aussi un enjeu de concurrence entre les Etats-Unis et l'Europe.


    Anne Michel

    Alors que les grandes banques américaines se sont à peine défaites de la tutelle de l'Etat qui les a sauvées des effets d'une crise qu'elles ont largement provoquée, Wall Street et certains établissements européens redistribuent primes et rémunérations gargantuesques. Barack Obama, Christine Lagarde et Jean-Claude Trichet s'inquiètent du renouveau de ces dérives.

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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute

    Pol?mique sur les tests de solidit? des banques am?ricaines

    LE MONDE | 09.05.09 | 09h05



    REUTERS/LUCAS JACKSON
    Rendu public jeudi 7 mai, le bilan de sant? des banques de Wall Street a surpris par sa relative modestie.

    Les grandes banques am?ricaines auraient n?goci? avec les autorit?s les r?sultats de leurs "stress tests", tests de r?sistance ? un approfondissement de la crise, affirme samedi 9 mai le Wall Street Journal sur son site internet. Rendu public jeudi 7 mai, ce bilan de sant? des banques de Wall Street , sens? ?valuer les montants des recapitalisations (aupr?s des march?s ou de l'Etat) que devront encore consentir les banques am?ricaines pour surmonter la crise, avait de fait surpris par sa relative modestie.


    Il indiquait que les 19 plus grandes banques am?ricaines pourraient encore perdre 600 milliards de dollars avant la fin 2010 si la r?cession s'approfondissait et que pour surmonter ce sc?nario, 10 d'entre elles allaient devoir renforcer leur capital pour un total de 74,6 milliards de dollars. Alors que certains ?conomistes tel Nouriel Roubini pr?sentaient le syst?me financier am?ricain comme au bord de la faillite (Le Monde du samedi 9 mai). Et que fin avril, le FMI avait affirm? que les banques am?ricaines auraient besoin de 275 milliards de dollars de capitaux suppl?mentaires d'ici 2010, pour nettoyer leurs comptes.

    Selon le Wall Street Journal, qui cite des sources concordantes des banques et des autorit?s, le chiffre calcul? ? l'origine par la R?serve f?d?rale (Fed) ?tait beaucoup plus ?lev?. Le quotidien des affaires indique qu'il ?tait de "plus de 50 milliards de dollars" pour Bank of America, avant d'?tre r?duit ? 33,9 milliards, d'"environ 35 milliards de dollars" pour Citigroup, avant de chuter ? 5,5 milliards, ou encore de 17,3 milliards de dollars pour Wells Fargo, montant ramen? ? 13,7 milliards.

    Les dirigeants des banques en questions ont ?t? "furieux" d'apprendre ces chiffres, et ont alors fortement invit? les auteurs des tests ? revoir leurs calculs. Ils ont n?goci? pour que la Fed r?vise ? la hausse les anticipations de r?sultats et d'?conomies ? partir de r?ductions de co?ts, et que des transactions projet?es ou encore ? finaliser soit plus favorablement prises en compte, d'apr?s le Wall Street Journal.

    Le quotidien rappelle cependant que ce dialogue entre les banques et leurs r?gulateurs est habituel, les autorit?s laissant toujours aux directions le soin de r?pondre aux conclusions d'une inspection avant de les rendre publiques. La publication des "stress tests" par l'administration Obama, jeudi, semble en tout cas avoir atteint son but, au moins momentan?ment : redonner confiance aux investisseurs. Elle explique en effet en grande partie la forte hausse des Bourses am?ricaines, vendredi 8 mai (+1,96 % pour l'indice Dow Jones, +2,41% pour le Standard & Poor's 500). Profitant de l'effet d'embellie provoqu? par la publication des "stress test", Morgan Stanley et Wells Fargo ont par ailleurs r?ussi, vendredi, ? lever des capitaux pour un total de plus de 15 milliards de dollars. En vendant certes leurs actions et leurs obligations ? des prix brad?s.

    avec AFP

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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute

    Etats-Unis samedi9 mai 2009

    Le test de r?sistance divise les banques en deux ligues

    <!-- AUTHOR -->Luis Lema New York
    <!-- AUTHOR END --><DL class=caption><DD>

    <DT> </DT></DL>Les r?sultats des ?stress tests? publi?s par le Tr?sor am?ricain sont largement conformes aux attentes. JPMorgan et Goldman Sachs sont reconnues solides

    C?est fait. Les grandes banques am?ricaines sont d?sormais partag?es en deux camps. D?un c?t?, celles que le gouvernement juge assez solides pour voler de leurs propres ailes, m?me dans un environnement ?conomique qui continuerait de se d?grader. De l?autre c?t?: celles qui sont jug?es fragiles et qui doivent d?sormais trouver les moyens de s?en sortir seules, si elles ne veulent pas encourir le risque d?une plus grande ?nationalisation? et des handicaps qui lui seraient li?s.

    Le temps s?est presque suspendu ? New York en attendant les r?sultats du fameux ?test de stress? dont l?annonce a eu lieu jeudi juste apr?s la fermeture des march?s. De fait, apr?s les nombreuses fuites qui ?taient apparues ces derniers jours dans la presse am?ricaine, ces r?sultats sont en grande partie conformes aux pr?visions.
    Dix sur dix-neuf

    Au total, ce sont dix des 19 plus grands ?tablissements am?ricains qui re?oivent une ?mauvaise note? et devront lever 75 milliards de dollars de dollars suppl?mentaires, d?ici ? novembre prochain. Parmi ceux-ci, la plus grande banque en termes d?actifs, Bank of America, devra chercher ? elle seule 34 milliards de dollars pour accro?tre son capital. Wells Fargo aura besoin de 13,7 milliards et Citigroup de 5,5 milliards.


    Dans l?autre groupe, des ?tablissements comme JP Morgan Chase ou Goldman Sachs disposent de fonds suffisants pour r?pondre aux exigences de ce test de r?sistance qui a ?t? entrepris par quelque 150 employ?s du Tr?sor am?ricain au cours de plus de deux mois d?enqu?te. Alors que, dans un premier temps, les autorit?s politiques n?avaient pas voulu faire de distinction (il s?agissait alors de sauver le syst?me financier dans son ensemble!), l?exercice vise aujourd?hui ? d?signer les banques qui sont suffisamment solides pour se d?faire progressivement des fonds que leur a accord?s l?Etat jusqu?ici. Ces r?sultats ?vont offrir la transparence n?cessaire aux individus et aux march?s afin qu?ils puissent juger de la solidit? du syst?me bancaire?, expliquait le secr?taire au Tr?sor Timothy Geithner peu avant leur publication. ?Les r?sultats d?aujourd?hui vont permettre aux investisseurs d??valuer les risques li?s aux diff?rentes institutions. Cela aidera ? ?loigner le nuage d?incertitude qui plane sur notre syst?me bancaire avec un niveau sans pr?c?dent de transparence et de clart?.?

    Un mois pour agir

    Les banques qui n?ont pas pass? le test ont un mois pour soumettre un plan au Tr?sor afin d?expliquer comment elles entendent lever les fonds suppl?mentaires, garants de leur bonne sant? financi?re et d?une capacit? de cr?dit suffisante. Elles ont ensuite six mois pour appliquer ce plan. Pass? ce d?lai, elles pourront se tourner vers le gouvernement pour demander des fonds de l?Etat pour combler leurs carences en termes de capital. A leurs risques et p?rils, puisque ce recours aux fonds publics est accompagn? de s?rieuses limitations sur le plan notamment des bonus de leurs cadres.


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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute

    Fonds lundi4 mai 2009

    Citigroup aurait besoin de 10 milliards

    <!-- AUTHOR -->LT
    <!-- AUTHOR END -->La banque am?ricaine pourrait manquer de capital
    Les 45 milliards de dollars re?us dans le cadre du plan Paulson n?ont pas ?t? suffisants. Citigroup pourrait avoir besoin de 10 milliards de dollars de capitaux suppl?mentaires pour renforcer ses fonds propres, a rapport? vendredi dernier le Wall Street Journal. ?Comme beaucoup d?autres?, Citigroup ?n?gocie avec la R?serve f?d?rale et pourrait avoir besoin de moins si les r?gulateurs acceptent les arguments de la banque?, pr?cise le quotidien am?ricain.

    En d?but de semaine derni?re, le quotidien am?ricain affirmait que Washington r?clamait une recapitalisation de la banque de New York. La premi?re banque des Etats-Unis s?appuyait sur les r?sultats des tests de r?sistance (stress tests) effectu?s ces derni?res semaines, pour ?valuer leur capacit? de 19 banques ? faire face ? une d?gradation marqu?e de la situation ?conomique.

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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute

    22 avril 2009 <!-- by Georges Ugeux -->
    Le rebond boursier des banques est spectaculaire




    Je ne suis pas sur que les chiffres soient connus, m?me s?ils sont publics et facile a obtenir. Une fois n?est pas coutume, je me permets de vous donner une id?e de l??volution des cours de bourse des banques depuis le 9 mars, date du niveau le plus bas du march? cette ann?e. J?avoue que ces chiffres sont impressionnants, et qu?ils comprennent ? la fois des couvertures de ventes a d?couvert (rachat des actions ? short?es ?) et positions de trading bas?es sur une opinion que les niveaux ?taient trop bas. M?me en prenant ces facteurs en consid?ration, il est ?vident qu?il s?agit de plus qu?une correction, et qu?elle affecte l?Europe autant que les Etats-Unis.

    Citi 215%
    Bank of America 172%
    ING 151%
    KBC 140%
    Lloyds Bank 142%
    Natixis 114%
    Deutsche Bank 114%
    J P Morgan Chase 100%
    Soci?t? G?n?rale 86%
    BNP Paribas 73%
    Goldman Sachs 55%
    UBS 52%
    Morgan Stanley 44%

    Le d?bat sur le remboursement des aides d?Etat est bien engag? aux Etats-Unis. La prochaine ?tape sera le r?sultat des ? stress tests ? effectues par le Gouvernement am?ricain qui vise ? analyser les fonds propres des institutions financi?res am?ricaines. Cette epee de Damocl?s a ?t? partiellement lev?e par une d?claration du Secr?taire au Tr?sor, Tim Geithner, hier, consid?rant qu?une large majorit? des banques am?ricaines ?taient ad?quatement capitalis?es. Ils son t attendus le 4 mai.A quand un exercice comparable au niveau europ?en ?

    http://finance.blog.lemonde.fr/2009/...spectaculaire/

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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute

    A peine renflou?e, Dexia distribue 8 millions d'euros de bonus ? ses dirigeants

    LEMONDE.FR avec Reuters | 23.04.09 | 09h28 ? Mis ? jour le 23.04.09 | 09h34



    AP/Thierry Charlier
    Au bord de la faillite, Dexia a ?t? sauv?e fin septembre gr?ce ? l'injection de 6,4 milliards d'euros par les Etats fran?ais et belge ainsi que par la Caisse des d?p?ts (CDC). Le logo de Dexia ? Bruxelles, le 6 octobre 2008.

    Sauv?e par les Etats fran?ais et belge, la banque Dexia, qui va supprimer des centaines d'emplois, a distribu? huit millions d'euros de primes ? ses cadres dirigeants fran?ais, rapporte le journal Lib?ration, jeudi 23 avril.
    Ces sommes attribu?es par Dexia Cr?dit local, une des branches fran?aises de la banque, devraient profiter ? un petit groupe de personnes et non ? des centaines comme le soutient la banque, ajoute le quotidien.

    L'?tablissement franco-belge avait d?j? suscit? la pol?mique mardi en raison de l'attribution d'une indemnit? de d?part de 825 000 euros ? Axel Miller, son ancien administrateur d?l?gu? chass? en octobre apr?s l'intervention de l'Etat.


    Au bord de la faillite, Dexia a ?t? sauv?e fin septembre gr?ce ? l'injection de 6,4 milliards d'euros par les Etats fran?ais et belge ainsi que par la Caisse des d?p?ts (CDC). En ?change de son intervention, Paris avait ? cette ?poque exig? d'Axel Miller qu'il d?missionne et qu'il renonce ? toute indemnit? de d?part. Le dirigeant avait du coup d?cid? de ne pas toucher les 3,7 millions d'euros qui lui ?taient destin?s au titre de "parachute dor?".

    Le rapport annuel 2008 de Dexia, rendu public lundi, montre aussi que son successeur Pierre Mariani s'est octroy? un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport ? celui d'Axel Miller, ? un million d'euros annuel, rel?ve aussi Lib?ration. Son bonus est plafonn? au haut niveau de 2,25 millions d'euros.
    Dexia, qui a entam? une r?organisation de ses activit?s, a vendu sa filiale de rehaussement de cr?dit FSA ? l'origine de ses difficult?s.

    La banque est par ailleurs depuis le 15 avril sous le coup d'une enqu?te du parquet de Bruxelles, ouverte apr?s le d?p?t d'une plainte d'un actionnaire qui reproche au groupe d'avoir tromp? les investisseurs sur sa sant? financi?re. Une enqu?te "approfondie" de la Commission europ?enne sur la restructuration de la banque est aussi en cours. Dexia r?unit ses actionnaires en assembl?e g?n?rale le 14 mai.

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  • Diane Morin
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    Re: Banques et banqueroute

    Concernant Citi voir l'analyse dans le post #1

    Les banques am?ricaines renouent avec les profits

    LE MONDE | 18.04.09 | 13h26

    AFP/JUSTIN SULLIVAN
    Citigroup a annonc?, vendredi 17 avril, que ses comptes ?taient repass?s dans le vert au premier trimestre.

    Au bord de l?effondrement il y a six mois, les grandes banques am?ricaines enregistrent un redressement spectaculaire. Citigroup a annonc?, vendredi 17 avril, un b?n?fice de 1,6 milliard de dollars sur les trois premiers mois de l?ann?e. Le retour aux b?n?fices est ?galement le cas pour Wells Fargo (3 milliards de dollars), Goldman Sachs (1,8 milliard) ou JPMorgan Chase (2,14 milliards). En outre, ces r?sultats sont meilleurs que ne l?escomptaient les analystes.

    Tout y a contribu?. Au-del? de leur renflouement massif par des fonds publics ? l?automne 2008, la baisse des taux de la R?serve f?d?rale a permis aux banques de reconstituer des marges confortables: elles se financent quasi gratuitement aupr?s de la Banque centrale et accordent des cr?dits ? des taux de 4 %, 5 % ou plus. Les banques ont, en outre, r?duit brutalement leurs effectifs, donc leurs co?ts: 260 000 salari?s du secteur financier ont perdu leur emploi depuis un an. Les analystes restent cependant prudents, compte tenu de l?ampleur de la r?cession ?conomique.

    Ravag? par la crise des subprimes, le secteur bancaire am?ricain semble entr? dans une phase de reconstruction. Citigroup a annonc?, vendredi 17 avril, que ses comptes ?taient repass?s dans le vert au premier trimestre. La banque am?ricaine, qui a ?t? l'une des principales victimes de la temp?te financi?re, a fait ?tat d'un b?n?fice de 1,6milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) hors op?rations exceptionnelles, sur les trois premiers mois de l'ann?e. Des profits ? comparer avec une perte de 5,1 milliards de dollars au cours de la m?me p?riode de 2008 et surtout avec un trou de 17,2 milliards au quatri?me trimestre 2008.

    RETOUR AUX B?N?FICES

    Son directeur g?n?ral, Vikram Pandit, a soulign?, dans un communiqu?, qu'il s'agissait "du meilleur trimestre" pour son ?tablissement "depuis le deuxi?me trimestre 2007". Citigroup a b?n?fici? de 45 milliards de dollars de fonds publics et de la garantie de l'Etat f?d?ral sur 300milliards de dollars de ses actifs toxiques.

    En moins de huit jours, ce sont donc quelques-uns des plus grands noms de la banque am?ricaine qui ont r?v?l? un retour aux b?n?fices au d?but de l'ann?e: 3milliards de dollars pour Wells Fargo, 1,8milliard pour Goldman Sachs, 2,14milliards pour JPMorgan Chase. Mieux, pour chacune d'elles, les r?sultats ont ?t? sup?rieurs aux anticipations des analystes.

    Les banques am?ricaines profitent d'abord pleinement des mesures de sauvetage du secteur prises par les pouvoirs publics, en premier lieu la baisse des taux directeurs de la R?serve f?d?rale (Fed) qui ont ?t? ramen?s au niveau de z?ro pour cent. Elles peuvent ainsi se financer quasi gratuitement aupr?s de la banque centrale et redistribuer ensuite des cr?dits ? des taux qui, m?me bas, leur permettent d'empocher au passage de confortables marges. "Le co?t de refinancement aupr?s de la Fed est quasiment nul, observent les ?conomistes de la soci?t? de Bourse Aurel BGC. La marge d'interm?diation des banques est actuellement historiquement forte." Les banques profitent ?galement de la renaissance du march? des ?missions obligataires des entreprises, paralys? durant tout l'automne 2008, et qui leur fournit des commissions substantielles.
    A cela vient s'ajouter, pr?cisent les experts d'Aurel, la r?duction tr?s sensible des frais g?n?raux, les banques am?ricaines ayant proc?d? ? beaucoup plus rapidement que leurs cons?urs europ?ennes ? ? des restructurations extr?mement rapides et importantes, avec des r?ductions massives d'effectifs. Ce sont ainsi 262000salari?s du secteur financier qui ont perdu leur emploi aux Etats-Unis depuis le d?but de l'ann?e 2008.

    D?fauts de paiement Malgr? ce regain de forme, les analystes restent prudents, compte tenu de l'ampleur de la r?cession ?conomique et de l'explosion du ch?mage qui pourraient entra?ner une hausse des d?fauts de paiement. Jamie Dimon, le directeur g?n?ral de JPMorgan Chase, qui a pourtant inscrit pour 10milliards de dollars de provisions pour cr?ances douteuses au premier trimestre, a averti qu'il ?tait "raisonnable de s'attendre ? de nouvelles provisions sur l'encours de cr?dit si l'environnement ?conomique devait se d?grader". L'activit? dans les cartes de cr?dit devrait ?tre d?ficitaire sur l'ann?e.

    Fortes de leurs bons r?sultats trimestriels, plusieurs banques am?ricaines ont d'ores et d?j? exprim? leur intention de rembourser l'aide publique dont elles ont b?n?fici?. Ce qui, en plus d'envoyer un signal positif sur leur solidit? retrouv?e, leur permettrait de s'affranchir des r?gles contraignantes fix?es par la Maison Blanche en mati?re de bonus et de r?mun?rations.

    Pierre-Antoine Delhommais

    Taux bas, baisse des effectifs et reprise du marché obligataire sont à l’origine de leur redressement spectaculaire.

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  • Diane Morin
    replied
    Re: Banques et banqueroute

    Le Tr?sor am?ricain n'envisage pas de nouvelle crise bancaire

    19.04.09 | 09h42


    OKYO (Reuters) - Le secr?taire am?ricain au Tr?sor, Timothy Geithner, n'envisage pas de seconde vague de faillites bancaires et assure que le gouvernement est pr?t ? soutenir des augmentations de capital si n?cessaire.


    Dans un entretien publi? samedi par le quotidien japonais Asahi Shimbun, Geithner assure que les autorit?s am?ricaines feront tout pour permettre aux banques de remplir leurs engagements.

    Le gouvernement am?ricain a lanc? une s?rie de "tests de stress" sur 19 grandes banques am?ricaines pour d?terminer leurs besoins en fonds propres dans des conditions ?conomiques extr?mement d?favorables.
    Une fois cette batterie de tests achev?e et les besoins en fonds propres fix?s, les banques auront six mois pour lever des fonds sur le march? ou aupr?s de l'Etat.

    "Une grande partie proviendra du march? en fin de compte. Mais lorsque ce ne sera pas le cas, nous veillerons ? garantir (la lev?e de fonds)", d?clare Geithner dans l'entretien au Asahi Shimbun.

    Geithner, qui accueillera le 24 avril deux r?unions des minitres des Finances du G7 puis du G20, estime que ces deux organisations sont des "forums tr?s compl?mentaires".

    Il assure par ailleurs que la Chine a jou? un r?le de stabilisation dans la crise financi?re internationale.

    "L'accumulation des r?serves de change de la Chine s'est ralentie et ils ont mis en place des politiques ?conomiques qui encouragent la demande int?rieure et la croissance", dit-il.

    Chisa Fujioka, version fran?aise Cl?ment Dossin

    International, Economie, Environnement … La référence, partout, tout le temps.

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  • Diane Morin
    replied
    Re: Banques et banqueroute

    Deux nouvelles banques font faillite aux Etats-Unis

    18.04.09 | 10h02

    ASHINGTON (Reuters) - Les autorit?s f?d?rales am?ricaines ont ferm? vendredi l'American Sterling Bank et la Great Basin Bank, bas?e dans le Nevada, portant ? 25 le nombre de banques des Etats-Unis ? avoir fait faillite cette ann?e.


    American Sterling Bank avait 181 millions de dollars d'actifs et 171,9 millions en d?p?t.

    Great Basin Bank avait, elle, 270,9 millions de dollars d'actifs et 221,4 millions de dollars en d?p?t.

    Chacune des deux faillites devraient co?ter 42 millions de dollars ? l'Agence f?d?rale de garantie des d?p?ts bancaires (FDIC), qui assure jusqu'? 250.000 dollars par compte.

    En 2008, 25 banques am?ricaines avaient d? fermer leurs portes, plomb?es par la crise financi?re, contre trois seulement en 2007.

    Christopher Doering, version fran?aise Cl?ment Dossin

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  • Banques et banqueroute - Bank of America paiera 8,5 milliards ? des investisseurs flou?s par les ? subprime ?

    18 avril 2009 <!-- by Georges Ugeux -->
    La fausse transparence: Comment Citi esp?re retrouver la confiance de ses investisseurs.


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    Une certaine euphorie plane sur Wall Street. La hausse du Dow Jones la plus importante en 70 ans donne l?impression d?une r?surrection. M?me en cette p?riode pascale, la vigilance se doit de rester de rigueur.
    L?avis est unanime, l?annonce vendredi des r?sultats de Citi, en b?n?fice de $ 1.4 milliards, soul?ve des probl?mes de fond. L?utilisation d?une logomachie obscure en r?pondant aux questions des analystes donne l?impression que Citi a quelque chose ? cacher. Il est vrai que le nouveau directeur financier, Ned Kelly, faisait son premier ? analyst call ?, ayant remplace le directeur financier pr?c?dent, Gary Crittenden, quelques mois auparavant. Mais on sent tout de suite si un directeur financier sait de quoi il parle, et donc sait communiquer. Ce ne fut pas le cas. Les analystes en sont sortis furieux.

    Le retour ? la confiance passe par un langage clair et transparent. Cette mauvaise communication explique pourquoi le cours, au lieu de c?l?brer cette belle performance, a baiss? de 9% dans un marche en hausse. Il est difficile d?entrer ici dans les d?tails techniques, mais je vais tenter d?expliquer une pratique douteuse utilis?e par les banques.
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    L?id?e de g?nie de certains comptables concerne les obligations ?mises par les banques : si ces obligations, <!--[if gte msEquation 12]&gt;?–><!--[if !msEquation]--><!--[if gte vml 1]&gt; --><!--[if !vml]--><!--[endif]--><!--[endif]--> cause de la hausse des taux ou de la d?t?rioration du cr?dit de la banque, viennent a baisser, cette diff?rence peut ?tre comptabilis?e comme un b?n?fice. Dans ce contexte, la banque n?a rien gagn? en cash, mais dans l?hypoth?se d?autant plus th?orique que Citi n?en a pas les moyens, ou elle rach?terait ses obligations, elle aurait effectivement encaisse un b?n?fice en cash. Qu?? cela ne tienne, on admet dor?navant qu?il suffit que le cours des obligations baissent pour permettre a la banque d?acter ces profits. Bien ?videmment, si le cours remonte le trimestre suivant parce que la perception du risque de Citi s?am?liore, il faudra acter une perte pour ce trimestre. Dans le cas sp?cifique de Citi, le b?n?fice de $ 1,4 milliard aurait donn? lieu ? une perte de $ 1.1 milliard sans le secours miraculeux de $ 2.5 milliards provenant de cette comptabilisation.

    C?est donc avec des pincettes qu?il faut prendre ces informations. Mais cela pause une question de fond. Il semble que les jeux comptables qui permettent de ? massager ? les b?n?fices ne soient pas abandonn?s aux Etats-Unis. L?id?e m?me de r?sultats trimestriels ?tant absurde, on les manipule pour avoir une bonne image. Combien de temps les analystes et les investisseurs se laisseront-ils prendre ? cette mystification ?

    Une certaine euphorie plane sur Wall Street. La hausse du Dow Jones la plus importante en 70 ans donne l’impression d’une résurrection. Même en cette période pascale, la vigilance se doit de rester de rigueur. L’avis est unanime, l’annonce vendredi des résultats de Citi, en bénéfice de $ 1.4 milliards, soulève des problèmes de fond. … Continuer la lecture de « La fausse transparence: Comment Citi espère retrouver la confiance de ses investisseurs. »
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