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Crise financi?re 2

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  • Crise financi?re 2

    Krach des march?s europ?ens et asiatiques

    Il y a 1 jour

    PARIS (AFP) ? Les march?s europ?ens et asiatiques ont plong? vendredi dans le krach boursier, accroissant la pression sur les grands argentiers du G7 qui se r?unissent en fin de journ?e ? Washington, apr?s une semaine de vains efforts pour enrayer une crise historique.

    Apr?s avoir flirt? avec les 10% de chute dans les minutes suivant leur ouverture, Londres, Paris et Francfort, entra?n?s par les d?gringolades de Wall Street (-7,33%) et Tokyo (-9,62%), affichaient peu avant 11H00 GMT des chutes de 7,50%, 7,22% et 8,60% respectivement.

    Les autres Bourses europ?ennes --de Milan ? Amsterdam et de Lisbonne ? Ath?nes-- subissaient des pertes semblables, tandis qu'? Moscou, les autorit?s ont pr?f?r? carr?ment ne pas ouvrir les deux march?s, le RTS et le Micex.

    Cauchemar g?n?ral en Asie ?galement. En cl?ture, Hong Kong a perdu 7,2%, Sydney et Manille 8,3%, Singapour 7,34% et Bangkok 9,61%. M?me la bourse chinoise de Shanghai, pourtant jusqu'? maintenant pr?serv?e, perdait 3,57%. "On dirait que la Bourse chinoise a finalement perdu pied, apr?s avoir r?ussi ? r?sister ? la crise financi?re pendant quatre s?ances", a indiqu? l'analyste Zhang Qi de Haitong Securities.

    Autre victime collat?rale, le p?trole. Le baril est pass? sous 80 dollars vendredi ? Londres, alors que les perspectives de demande racornissent ? vue d'oeil. Par rapport ? ses records historiques du 11 juillet ? plus de 147 dollars, le p?trole a abandonn? pr?s de la moiti? (47%) de sa valeur.
    Apr?s les journ?es noires de lundi et mercredi, les grandes Bourses affichent des reculs dignes de la d?finition informelle du krach --une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours-- qui justifient les comparaisons avec les crises de 1929 et 1987.

    A l'issue de sept s?ances cons?cutives de baisse, le Nikkei de Tokyo enregistre une plongeon de 24,33% sur la semaine. Et de 54,68% depuis son pic de juillet 2007, ? l'aube de la crise mondiale ! La Bourse de Tokyo respirera jusqu'? mardi, lundi ?tant jour f?ri? au Japon.

    A Paris, avant la cl?ture hebdomadaire, le CAC-40 perdait d?j? plus de 20% depuis lundi, portant ses pertes depuis le d?but de l'ann?e ? 43%. Le CAC 40 pulv?rise ainsi les records de baisse hebdomadaire ?tablis apr?s les attentats du 11 septembre 2001 (-11,42%) et d?but juillet 2002, apr?s la r?v?lation des manipulations comptables du g?ant am?ricain des t?l?communications Worldcom (-9,06%). "C'est la panique totale, il n'y a pas d'autre mot", commentait ? New York Gregori Volokhine, analyste chez Meeschaert. "On est au-del? de la panique", rench?rissait ? Tokyo Oh Hyun-Seok, de Samsung Securities.

    Et la menace d'une contagion de la crise financi?re ? "l'?conomie r?elle" se fait plus pressante.

    Selon des analystes parisiens, la paralysie du march? interbancaire met des ?tablissements en faillite potentielle. Par extension, les banques ne peuvent plus pr?ter aux particuliers et aux entreprises, d?primant consommation, march? immobilier et investissement. "Si les banquiers sont aux abonn?s absents, (...) les fonds de roulement des entreprises sont directement menac?s et on va aux faillites en cha?ne", redoute Jean-Paul Pierret, directeur de la strat?gie de Dexia.

    Or, le mois d'octobre, d?j? meurtrier lors des krachs de 1929 et 1987, est "particuli?rement critique" pour les soci?t?s de l'h?misph?re Nord, car il correspond ? une lev?e de fonds "avant l'hiver et les d?penses de fin d'ann?e", releve de son c?t? Val?rie Plagnol, du Cr?dit Mutuel-CIC.

    L'Islande, dont les trois plus grandes banques ont ?t? nationalis?es cette semaine, pourrait servir de test dans cette perspective, alors que son avenir financier semble suspendu ? une intervention du Fonds mon?taire international (FMI) ou ? un pr?t massif de la Russie.

    Le krach et ses menaces mettent la pression sur la r?union des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialis?s (G7) qui s'ouvre ? Washington ? 14H00 (18H00 GMT).

    Ils devaient "discuter des d?marches entreprises par chacun" et des "moyens de renforcer nos efforts collectifs", a indiqu? le secr?taire am?ricain au Tr?sor, Henry Paulson.

    Le plan Paulson de soutien au secteur financier, adopt? il y a une semaine, est rest? impuissant ? ramener la confiance des investisseurs, ? l'image des nationalisations partielles d?cid?es par Londres mercredi et des baisses de taux lanc?es mercredi par six grandes banques centrales.
    Alors que les Etats-Unis se retrouvent en position d'accus?s face aux membres du club (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), le pr?sident George W. Bush devait faire une d?claration ? 14H00 GMT pour "assurer aux Am?ricains qu'ils peuvent avoir confiance" car "les responsables ?conomiques agissent ?nergiquement pour stabiliser notre syst?me financier", a d?clar? sa porte-parole.

    Selon la presse japonaise, Tokyo va proposer au G7 la cr?ation d'un fonds d'urgence d'environ 200 milliards de dollars (146 milliards d'euros) pour pr?ter de l'argent aux petits pays affect?s par la crise financi?re mondiale.
    Le Japon, qui pr?side cette ann?e le G8 (G7 plus Russie), est ?galement pr?t ? convoquer un sommet extraordinaire de ce club de grandes puissances si aucune solution pour faire face ? la crise financi?re n'?merge lors de la r?union du G7 finances vendredi, a annonc? le Premier ministre japonais Taro Aso.

    A Washington, les deux leaders d?mocrates du Congr?s ont ?galement demand? ? George W. Bush de convoquer un sommet de crise du G8, une id?e qu'avait aussi ?voqu? plus t?t dans la semaine le Premier ministre britannique Gordon Brown.

    Outre le G7 financier et un possible G8, Washington accueillera ?galement ? partir de samedi des r?unions du G20, rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et ?mergents, et les r?unions d'automne du Fonds mon?taire international (FMI) et de la Banque mondiale.


  • #2
    Re: Crise financi?re 2

    <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=1000 border=0><TBODY><TR><TD vAlign=top align=left><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=1000 border=0><TBODY><TR><TD vAlign=top align=left><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=470 border=0><TBODY><TR><TD vAlign=top align=left>CRISE FINANCI?RE ? Duba? : la bulle immobili?re menace d'exploser </TD></TR><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD class=titre2>La crise mondiale du cr?dit n'?pargne plus l'?mirat, dont l'?conomie repose largement sur l'immobilier. Mais ses ?normes r?serves financi?res devraient lui permettre d'absorber le choc. </TD></TR><TR><TD height=20></TD></TR><TR><TD class=texte1 vAlign=top align=left><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 align=left border=0 valign="top"><TBODY><TR><TD vAlign=top align=left></TD><TD width=5></TD></TR><TR><TD height=5></TD><TD width=5></TD></TR><TR><TD vAlign=top align=middle><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=140 border=0><TBODY><TR><TD class=texte vAlign=top align=middle>Duba?
    DR </TD></TR></TBODY></TABLE></TD><TD width=5></TD></TR><TR><TD height=5></TD><TD width=5></TD></TR></TBODY></TABLE>A premi?re vue, cette ville arabe en plein essor, ruisselante de lumi?re, semble insensible ? la crise financi?re qui frappe l'?conomie mondiale. Le ciel est h?riss? de grues ? 20 % du parc mondial de ces machines se trouveraient ? Duba? ?, et les journaux regorgent de publicit?s vantant des projets immobiliers spectaculaires. [Les autorit?s viennent d'annoncer la mise en ?uvre de deux gigantesques projets, pour plus de 150 milliards de dollars : une nouvelle cit? et une tour de plus de 1 000 m?tres de haut.]

    Le 24 septembre, les touristes ont afflu? du monde entier pour l'inauguration d'Atlantis, un complexe h?telier aussi rose que gigantesque qui a ?t? construit (pour 1,5 milliard de dollars) sur une ?le artificielle en forme de palmier. Nombre d'entre eux ?taient pr?ts ? payer 25 000 dollars la nuit [18 500 euros] pour pouvoir observer les requins et les raies qui ?voluent dans l'aquarium donnant sur le hall et d?ner dans de grands restaurants. Mais, avec la menace de r?cession qui plane sur l'Occident, des failles commencent ? appara?tre dans la prosp?rit? aliment?e par le p?trole qui a fait de Duba? le symbole mondial de la croissance effr?n?e.

    Les banques pr?tent moins, et les finances des entreprises comme les projets de construction s'en ressentent. Le prix du brut a chut? [le baril fr?lait les 80 dollars ? Londres le 8 octobre]. Les places boursi?res de la r?gion sont en baisse depuis juin [et en chute libre ces derniers jours : depuis le 5 octobre, la Bourse de Duba? a perdu un quart de sa valeur, ? cause notamment de la d?gringolade des valeurs immobili?res]. Le 22 septembre, apr?s avoir r?p?t? ? l'envi que la r?gion du Golfe, gr?ce ? ses richesses p?troli?res, ?tait "? l'abri" de la crise financi?re ?trang?re, la Banque centrale des Emirats arabes unis a d?bloqu? 13,6 milliards de dollars pour soutenir le march? du cr?dit, faisant ?cho aux mesures de sauvetage adopt?es aux Etats-Unis. Mais certains banquiers disent d?j? que cela ne suffira pas.

    Certains des projets les plus extravagants ? les ?normes centres commerciaux, ?les et autres stations de ski en int?rieur ? risquent d'?tre abandonn?s s'ils n'ont pas d?j? trouv? leur financement. La crise du cr?dit pourrait ?galement mettre un frein ? la demande car les candidats ? l'acquisition vont avoir de plus en plus de mal ? obtenir un pr?t. Ce ralentissement sera encore plus fort si la situation s'aggrave en Occident. Les prix de l'immobilier ? la vente et ? la location, qui ?taient rest?s stables jusqu'? pr?sent, devraient bient?t commencer ? baisser. Parall?lement, la confiance des investisseurs a ?t? entam?e par une longue succession de scandales dans le monde des affaires, compromettant les r?ves de Duba? de devenir la capitale financi?re de la r?gion.

    "Beaucoup de gens sont inquiets", explique Gilbert Bazi, 25 ans, un agent immobilier originaire du Liban qui s'est install? ? Duba? il y a un an. "Ils attendent de voir s'il va se passer la m?me chose qu'aux Etats-Unis." Lorsqu'il est arriv? ici, gagner de l'argent ?tait d'une facilit? presque absurde. "Les Iraniens, les Russes, les Europ?ens, tout le monde achetait, poursuit-il. Je n'avais pas besoin d'appeler les gens : c'?tait eux qui m'appelaient." Aujourd'hui, il r?de dans les halls des h?tels en qu?te de clients.

    Pour ?tre honn?te, le climat ? Duba? continue de sembler idyllique par comparaison avec la temp?te financi?re qui s'est abattue ailleurs. Bien qu'il ne poss?de pas la richesse p?troli?re d'Abou Dhabi, l'?mirat dispose d'un budget et d'une balance courante tr?s largement exc?dentaires. Le gouvernement de la F?d?ration des Emirats arabes unis a la capacit? et la volont? ? tout comme ses voisins du golfe Persique ? d'injecter une quantit? presque illimit?e d'argent dans le syst?me pour r?soudre les probl?mes de cr?dit. L'Arabie Saoudite et le Qatar ont engrang? tant de p?trodollars ces derni?res ann?es qu'ils se pr?occupent davantage de trouver des fa?ons de les d?penser que de g?rer un ?ventuel ralentissement. Ils ont n?anmoins de r?els d?fis ?conomiques ? relever, m?me s'ils sont profond?ment diff?rents de ceux de l'Occident.

    Jusqu'? r?cemment, le volume de cr?dit augmentait ? Duba? de 49 % par an (d'apr?s la Banque centrale des Emirats arabes unis), un taux presque deux fois sup?rieur ? la croissance des d?p?ts de la banque. Cela inqui?te certains banquiers, qui craignent un effondrement. "Aux Etats-Unis, le d?fi est de faire en sorte que les banques continuent ? fonctionner", explique Mario Maratheftis, chef ?conomiste ? la Standard Chartered Bank. "Ici, l'?conomie est en surchauffe, une correction est n?cessaire, et tout le probl?me est de s'assurer que celle-ci se fera en douceur et en bon ordre."

    On peut penser qu'il ne s'agit pas l? d'un tr?s gros probl?me, mais c'est compter sans les vicissitudes du march? de l'immobilier local. Les sp?culateurs ont souvent emprunt? pour payer 10 % du prix d'un immeuble qui n'avait pas encore ?t? construit, dans le seul but de le revendre en faisant un gros b?n?fice ? quelqu'un qui, ? son tour, le revendait, et ainsi de suite. C'?tait facile lorsque les prix augmentaient si vite que la valeur de certains biens ?tait d?cupl?e en quelques ann?es ? peine. Mais les autorit?s, de plus en plus inqui?tes, ont adopt? une nouvelle r?glementation cet ?t? pour limiter la sp?culation. Selon les analystes, le ralentissement de l'?conomie ? Duba? ? s'il ne tourne pas ? la r?cession ? rendra la croissance de la ville plus viable et plus saine en r?duisant sa d?pendance vis-?-vis des emprunts et de la sp?culation. Les autorit?s esp?rent ?galement que les arrestations qui ont suivi les scandales financiers ?radiqueront la corruption qui ronge tant de pays arabes. En arr?tant m?me des Emiratis li?s ? la famille royale, elles ont envoy? un message tr?s clair : personne n'est intouchable.

    </TD></TR><TR><TD height=20></TD></TR><TR><TD class=texte1 vAlign=top align=right>Robert F. Worth
    The New York Times</TD></TR><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD class=texte vAlign=top align=middle><SCRIPT language=JavaScript>OAS_AD('Left1');</SCRIPT><SCRIPT type=text/javascript><!--google_ad_client = "pub-8314745491663808";google_ad_width = 336;google_ad_height = 280;google_ad_format = "336x280_as";google_ad_type = "text";google_ad_channel ="1278479606";google_color_border = "E2001A";google_color_bg = "FFFFFF";google_color_link = "808080";google_color_text = "000000";google_color_url = "E2001A";//--></SCRIPT><SCRIPT src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js" type=text/javascript></SCRIPT>
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    • #3
      Re: Crise financi?re 2

      Pour maintenir la disponibilit&#233; du cr&#233;dit

      Jim Flaherty: la SCHL va racheter jusqu'&#224; 25G$ d'hypoth&#232;ques

      Mise en ligne 10/10/2008 07h57
      Mise &#224; jour 10/10/2008 08h29

      <!-- debut-photo -->
      Le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty.

      La PRESSE CANADIENNE

      OTTAWA -- Le gouvernement f&#233;d&#233;ral a annonc&#233; vendredi matin une nouvelle mesure visant &#224; faire face aux turbulences financi&#232;res mondiales.

      T&#244;t en matin&#233;e, avant de participer &#224; la r&#233;union des ministres des Finances du G7 &#224; Washington, le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, a rendu public un plan qui devrait permettre de maintenir la disponibilit&#233; du cr&#233;dit &#224; long terme au Canada en achetant, par l'entremise de la Soci&#233;t&#233; canadienne d'hypoth&#232;ques et de logement (SCHL), jusqu'&#224; 25G$ de blocs de pr&#234;ts hypoth&#233;caires assur&#233;s par cette m&#234;me SCHL.

      Cette mesure, a expliqu&#233; le ministre, aidera les institutions financi&#232;res canadiennes &#224; se procurer des fonds &#224; long terme qu'elles pourront mettre &#224; la disposition des consommateurs, des acheteurs de maisons et des entreprises du pays.

      M. Flaherty a ajout&#233; que ce soutien accord&#233; aux acheteurs de maisons et aux consommateurs canadiens n'entra&#238;nera aucun co&#251;t budg&#233;taire additionnel pour les contribuables, puisque le gouvernement en tirera un taux de rendement bien sup&#233;rieur &#224; son propre co&#251;t d'emprunt.

      De plus, &#233;tant donn&#233; que les blocs d'hypoth&#232;ques assur&#233;es sont d&#233;j&#224; garantis par le gouvernement du Canada, cette mesure n'entra&#238;ne aucun risque additionnel pour les contribuables, a assur&#233; le ministre.

      Il faut comprendre que lorsque la SCHL assure un pr&#234;t hypoth&#233;caire, ce pr&#234;t demeure la propri&#233;t&#233; de la banque pr&#234;teuse. La mesure vise &#224; racheter ces pr&#234;ts des banques et injecter ainsi de l'argent dans le syst&#232;me.

      La premi&#232;re op&#233;ration doit avoir lieu le 16 octobre et portera sur un montant maximal de 5G$. Le gouvernement publiera le calendrier des achats qui seront effectu&#233;s au cours des prochaines semaines. Cette mesure s'ajoute &#224; celles d&#233;j&#224; prises par la Banque du Canada, comme les injections de liquidit&#233;s dans le syst&#232;me financier et la baisse surprise de son taux directeur annonc&#233;e plus t&#244;t cette semaine.



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      • #4
        Re: Crise financi?re 2

        Publi&#233; le 10 octobre 2008 &#224; 07h54 | Mis &#224; jour &#224; 07h55

        Il faut briser le tabou du d&#233;ficit


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        <TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Alain Dubuc
        La Presse

        </TD></TR></TBODY></TABLE>Au Qu&#233;bec, ailleurs dans le monde, ou encore au Canada - &#224; l'exception de Stephen Harper -, on s'entend sur l'importance d'une action gouvernementale pour contrer les effets de la crise mondiale. Depuis deux semaines, c'est devenu le principal enjeu de la campagne &#233;lectorale f&#233;d&#233;rale. Le m&#234;me d&#233;bat a lieu au Qu&#233;bec entre le gouvernement Charest et ses deux partis de l'opposition.


        Ces d&#233;bats ont quelque chose d'un peu &#233;th&#233;r&#233;, parce qu'il y a une limite &#224; ce que les gouvernements peuvent faire, parce qu'il est difficile aussi d'&#233;tablir un plan pr&#233;cis face &#224; une r&#233;alit&#233; radicalement nouvelle et quand on ne sait pas vraiment ce qui va arriver.

        Mais il y a une autre raison: c'est qu'un des outils majeurs dont disposent les gouvernements en p&#233;riode de ralentissement ou de r&#233;cession est le recours aux d&#233;ficits pour relancer l'&#233;conomie. Cependant, au Canada, tout comme au Qu&#233;bec, c'est un chemin qu'aucun politicien ne voudra emprunter et un mot tabou que personne n'osera prononcer.


        Et pourtant, c'est l'a b c de la science &#233;conomique, pour qui la cr&#233;ation d'un d&#233;ficit est un outil conjoncturel valide. Cela s'inscrit dans la th&#233;orie keyn&#233;sienne, d&#233;velopp&#233;e &#224; la lumi&#232;re de la grande crise. Elle dit, en gros, que les &#201;tats peuvent jouer un r&#244;le r&#233;gulateur sur les cycles &#233;conomiques en engrangeant des surplus budg&#233;taires en p&#233;riode de forte croissance, pour contrer la surchauffe, mais aussi, &#224; l'inverse, en cr&#233;ant des d&#233;ficits pour relancer l'&#233;conomie quand celle-ci ralentit.

        Bien des pays, et particuli&#232;rement le Canada, se sont inspir&#233;s des th&#233;ories de Keynes, mais seulement &#224; moiti&#233;. On s'est mis &#224; cr&#233;er des d&#233;ficits, dans les ann&#233;es 70, pour soutenir l'&#233;conomie, mais sans le n&#233;cessaire retour du balancier. On a oubli&#233; l'autre volet de la th&#233;orie, l'importance de revenir &#224; une situation d'&#233;quilibre budg&#233;taire ou de surplus. Cela a cr&#233;&#233; une spirale qui a plong&#233; le Canada et le Qu&#233;bec dans une situation d'endettement dont nous payons toujours le prix.

        C'est parce que les d&#233;ficits nous ont fait fr&#244;ler la catastrophe que leur &#233;limination est devenue une croisade, et que le maintien des surplus est devenu un dogme. On comprend bien pourquoi. On a trop peur que les politiciens, comme des junkies, ne nous entra&#238;nent encore une fois dans une spirale s'ils c&#232;dent &#224; la tentation du d&#233;ficit.

        Mais on en vient &#224; oublier que le recours au d&#233;ficit est une bonne politique conjoncturelle, et que la situation actuelle, tout &#224; fait unique, est le genre de situation qui peut justifier cet outil d'exception. D'ailleurs, la loi qu&#233;b&#233;coise sur le d&#233;ficit z&#233;ro pr&#233;voit justement des m&#233;canismes pour permettre des d&#233;ficits conjoncturels et pour assurer leur r&#233;sorption.

        &#192; ce chapitre, le Canada, et plusieurs provinces, sont dans une situation privil&#233;gi&#233;e, parce que les budgets sont &#233;quilibr&#233;s et qu'un d&#233;ficit ne provoquerait pas une situation financi&#232;re intenable, comme aux &#201;tats-Unis. C'est ce que notait hier dans ces pages l'ancien recteur de l'Universit&#233; de Montr&#233;al, l'&#233;conomiste Robert Lacroix, et qui fut aussi mon professeur, pour qui cette marge de manoeuvre &#171;doit &#234;tre utilis&#233;e intelligemment, sans craindre, si n&#233;cessaire, un d&#233;ficit budg&#233;taire conjoncturel&#187;.

        Pas tout de suite. Pas obligatoirement. Mais c'est une option qu'il faut garder en r&#233;serve. Pour l'instant, le Canada et le Qu&#233;bec ne sont pas dans une posture trop mauvaise. Non seulement nous &#233;chappons &#224; la crise financi&#232;re, mais les r&#233;visions &#224; la baisse des pr&#233;visions &#233;conomiques pour le Canada sont assez modestes. Le Fonds mon&#233;taire international, par exemple, r&#233;duit de 1&#37; &#224; 0,7% sa pr&#233;vision pour la croissance canadienne en 2008 et de 1,9% &#224; 1,2% pour 2009. Ce n'est pas le pactole, mais pas la d&#233;b&#226;cle. Si ces pr&#233;visions sont justes, cela placerait le Canada en meilleure posture que tous ses partenaires.

        Il faut aussi noter que les gouvernements ont d&#233;j&#224; inject&#233; des sommes importantes dans l'&#233;conomie. Le gouvernement Harper a baiss&#233; les imp&#244;ts. Au Qu&#233;bec, les baisses d'imp&#244;t tant d&#233;cri&#233;es du gouvernement Charest arrivent &#224; point, tout comme les massifs investissements en infrastructures et en hydro&#233;lectricit&#233;. Le timing est providentiel.

        Il est donc raisonnable, comme le promet le chef lib&#233;ral St&#233;phane Dion et comme le fait le gouvernement Charest avec ses trois &#233;quipes de vigilance, qu'un gouvernement soit sur le qui-vive. Mais il doit aussi &#234;tre pr&#234;t &#224; passer tr&#232;s rapidement &#224; l'action si n&#233;cessaire, pour soutenir l'activit&#233; &#233;conomique en stimulant la consommation et en favorisant l'investissement, aussi pour aider les victimes de cette p&#233;riode difficile.

        Mais pour passer &#224; l'action, il faut &#234;tre capable de le faire. L'option de pouvoir cr&#233;er un d&#233;ficit, c'est un as dans la manche. &#192; condition qu'on ose briser le tabou.

        Au Québec, ailleurs dans le monde, ou encore au Canada - à l'exception de Stephen Harper -, on s'entend sur l'importance d'une action gouvernementale pour contrer les effets de la crise mondiale. Depuis deux semaines, c'est devenu le principal enjeu de la campagne électorale fédérale. Le même débat a lieu au Québec entre le gouvernement Charest et ses deux partis de l'opposition.

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        • #5
          Re: Crise financi?re 2

          Crise financi?re : un week-end politique historique

          Les march?s boursiers vont fermer pendant deux jours, offrant un bref r?pit dans une p?riode tendue. Les politiques ont donc deux jours pour accoucher d'un plan d'action fort et coordonn?, au minimum au niveau du G8, voire au-del? avec les pays ?mergents. Que peuvent-ils proposer ?
          par Christian Chavagneux, r?dacteur en chef adjoint d'Alternatives Economiques.


          Les r?unions politiques vont se succ?der ? Washington ce week-end ? l'occasion des rencontres annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Un certain consensus semble se d?gager le vendredi 10 octobre pour une g?n?ralisation du plan mis en ?uvre jeudi par Gordon Brown le Premier Ministre britannique. Il repose sur trois points :

          - D?bloquer le march? interbancaire ? court terme : puisque les banques ne veulent plus se pr?ter d'argent ? court terme, les banques centrales doivent annoncer conjointement qu'elles fourniront des liquidit?s de mani?re illimit?e. Certaines, comme la Banque centrale europ?enne (BCE), l'ont d?j? fait. De plus, chaque gouvernement doit proposer ? ses banques d'?changer des actifs illiquides, qui ne trouvent pas preneur, contre des bons du Tr?sor, sans risque.

          - D?bloquer le financement de moyen terme : puisque les banques ne veulent pas se pr?ter d'argent ? moyen terme et que les entreprises commencent ?galement ? souffrir de la situation, les Etats doivent garantir les ?missions d'obligations ? moyen terme, de quelques mois ? trois ans. Si la banque ou l'entreprise fait d?faut, c'est l'Etat qui remboursera la dette ainsi contract?e. La Fed, la banque centrale am?ricaine, a m?me annonc? il y a quelques jours qu'elle est pr?te ? acheter directement ces obligations si elles ne trouvent pas preneurs.


          - Il faut recapitaliser les banques importantes et saines : les Etats doivent renflouer le capital des banques qui ne trouvent plus d'investisseurs. Une nationalisation partielle qui redonne de l'oxyg?ne au bilan des banques et leur donne des r?serves ? mettre en face de leurs actifs risqu?s.

          Ces trois mesures ont, pour certaines d'entre elles, d?j? ?t? prises dans tel ou tel pays. L'id?e d'un plan mondial de lutte contre la panique boursi?re consiste ? ce que tous les pays annoncent ensemble qu'ils prennent tous, en m?me temps, les trois mesures. Le moment pour le faire est crucial. Car les march?s semblent proches de ce que les traders appellent la ? capitulation ?, c'est-?-dire le moment o? les ventes d'actions et les chutes de cours ont ?t? telles que tout ce qui est sur le march? devient une bonne affaire. La chute brutale des march?s japonais et ?mergents montre, en effet, que les investisseurs ont largement puis? dans leurs portefeuilles et pourraient ?tre arriv? au moment o? ils ne veulent plus se dessaisir de ce qui leur reste. A ce moment-l?, ceux qui veulent racheter sont plus importants que ceux qui veulent vendre, et le march? repart. Les mauvaises perspectives de croissance font que les Bourses ne pourront s'envoler. Mais la panique pourrait ?tre ma?tris?e.

          Les dirigeants politiques du G8 et, au-del?, des principales places boursi?res mondiales, s'engagent dans un marathon politique historique. Seront-ils ? la hauteur de la plus grave crise financi?re de l'histoire ?

          Christian Chavagneux

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          • #6
            Re: Crise financi?re 2

            Les bourses nord-am?ricaines ouvrent en baisse; le huard recule

            Il y a 21 minutes

            TORONTO ? Les march?s nord-am?ricains ont ouvert en baisse ce vendredi matin, ? l'instar de leurs vis-?-vis europ?ens et asiatiques.

            D?s l'ouverture, ? 9h30, l'indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto affichait un recul de 4,40 pour cent - apr?s avoir perdu 4,54 pour cent la veille -, alors qu'? New York, le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500 ?taient en baisse de 1,46 ? 3,25 pour cent.

            Pendant ce temps, la baisse des prix du p?trole et l'instabilit? ?conomique ne sont pas sans cons?quence sur le dollar canadien.

            Apr?s avoir commenc? la journ?e ? 86,52 cents US, en baisse de 0,76 cent, t?t vendredi matin, le huard continuait de reculer.

            Vers 8h45, il valait 85,7 cents US, en baisse de plus de un cent et demi. Jeudi, il avait affich? une baisse de la m?me ampleur.

            Depuis son sommet de novembre dernier qui se situait autour de 1,10 $ US, le huard a ainsi perdu pr?s de 25 cents.

            A 8h44, vendredi matin, le baril de p?trole brut l?ger pour livraison en novembre valait 82,84 $ US (en baisse de 3,75 $ US) sur le march? des mati?res premi?res de New York, le NYMEX. L'or, pour sa part, valait 903,90 $ US l'once, en hausse de 20,80 $ US.

            En Europe, les march?s plongeaient vendredi matin.

            A l'approche de midi, heure de Paris, l'indice FTSE 100 perdait 286 points, soit 6,6 pour cent, ? Londres, tandis qu'? la bourse de Paris, le CAC 40 ?tait en chute de 8,7 pour cent, soit une baisse de 300 points, et qu'? Francfort le DAX reculait de 8,9 pour cent, soit plus de 438 points.

            Un peu plus t?t dans la journ?e, les bourses asiatiques avaient termin? en forte baisse. A Tokyo, le Nikkei a perdu 9,6 pour cent ? la cl?ture vendredi, d?gringolant de 881,06 points ? 8276,43 points, son plus bas niveau depuis mai 2003. C'est la plus forte baisse de l'indice nippon depuis le krach d'octobre 1987. La nervosit? des investisseurs japonais s'explique aussi par la faillite vendredi de la compagnie d'assurance Yamato.

            Les principaux indices ? Hong Kong, Singapour, aux Philippines et en Inde ont tous chut? d'environ 8 pour cent. A Shanghai, l'indice Composite a termin? sur un d?clin plus mod?r? de 3,6 pour cent.

            La vague d'inqui?tude a ?t? suscit?e sur les march?s financiers par la nouvelle d?gringolade des cours ? Wall Street, l'indice Dow Jones des valeurs industrielles ayant perdu pr?s de 679 points, soit 7,3 pour cent, ? la cl?ture jeudi. Il est m?me pass? sous la barre des 9000 points pour la premi?re fois depuis cinq ans.

            La crise devrait dominer la r?union, vendredi ? Washington, des ministres des Finances et les pr?sidents des banques centrale du G7, le groupe des sept nations les plus industrialis?es. Ils seront ensuite re?us samedi ? la Maison Blanche par le pr?sident George W. Bush, qui a pr?vu une nouvelle allocution vendredi sur la crise.

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            • #7
              Re: Crise financi?re 2

              Crise financi?re/Europe cherche ? relancer l'id?e d'une action commune

              Bruxelles (AWP International) - Les dirigeants europ?ens tentent laborieusement de s'entendre sur un plan d'action commun pour les banques face ? l'aggravation de la crise, afin de ne pas arriver les mains vides lors de leur prochain sommet en donnant une nouvelle fois l'image de la d?sunion.

              "Nous sommes en train de travailler sur quelque chose", sur "la possibilit? d'avoir un plan europ?en" d'action, souligne un haut responsable europ?en. Des discussions sont en cours entre les principaux Etats, sous la houlette de la pr?sidence fran?aise de l'UE et la Commission europ?enne.

              "Quelque chose de plus concret doit ?tre d?cid?" face ? l'ampleur de la panique sur les march?s, ajoute-t-il. Le temps presse: les chefs d'Etat des 27 se retrouvent en sommet mercredi et jeudi prochains ? Bruxelles et la plan?te financi?re reste en ?bullition.

              "Avec la chute des march?s boursiers qu'on conna?t, il est clair que personne ne veut en rester l?. Tout le monde est conscient qu'il faudra autre chose", souligne une autre source proche des discussions.

              Les gouvernements, en d?pit de leurs d?clarations d'intention sur une action concert?e, se sont surtout illustr?s jusqu'ici par leur strat?gie du chacun pour soi pour aider leurs banques, la solidarit? financi?re faisant clairement d?faut dans la p?riode actuelle.

              L'Allemagne a d'abord torpill? toute id?e d'un fonds de secours commun pour les banques en difficult?, sugg?r?e par les Pays-Bas et per?ue avec bienveillance par la France. Berlin ne veut pas avoir ? payer pour les probl?mes des autres.

              Puis l'Irlande a suscit? l'ire de ses partenaires en garantissant sans limite les dettes de ses banques. Et cette semaine, la Grande-Bretagne a offert non seulement de nationaliser partiellement ses principaux ?tablissements mais aussi de garantir les nouveaux pr?ts qu'ils se font entre eux pour avoir suffisamment de liquidit?s.

              Les n?gociations au sein de l'UE portent notamment sur la possibilit? d'?tendre la recette britannique, le grippage du syst?me de pr?ts interbancaire ?tant au centre de la crise actuelle. Mais si les 27 ne parviennent pas ? se mettre d'accord, "on peut le faire avec les seuls pays de la zone euro", estime le haut responsable europ?en.

              Une source diplomatique fran?aise confirme: "On regarde le plan Brown". Mais rien n'est d?cid? en l'?tat. Et beaucoup d?pendra ? la fois du r?sultat des r?unions financi?res du week-end ? Washington, celle du G7 notamment, et de l'?volution sur les march?s.

              En l'?tat, le plan britannique pose probl?me car il fera b?n?ficier ? la City d'une position plus avantageuse du fait de la garantie de l'Etat aux pr?ts bancaires. Les services ? la Commission europ?enne comptent pour cette raison l'examiner de tr?s pr?s, selon une source diplomatique europ?enne.
              Les discussions entre pays de l'UE, en vue du sommet, portent aussi sur l'am?lioration de la supervision des march?s.

              Les 27 se sont mis d'accord pour revoir les normes comptables des banques sur le continent, oblig?es aujourd'hui de d?pr?cier beaucoup plus vite que leurs concurrentes am?ricaines la valeur de leurs actifs lorsque la Bourse chute. Ce qui acc?l?re la chute des march?s.

              Mais ils ne parviennent pas ? se mettre d'accord sur une plus grande harmonisation de la surveillance bancaire, alors que la crise a plac? la r?gulation du secteur sur le banc des accus?s.

              Nombre d'Etats refusent de perdre leurs pr?rogatives nationales en la mati?re au profit d'une plus grande centralisation. Et au sein de la Commission europ?enne elle-m?me, les avis semblent diverger entre son pr?sident Jos? Manuel Barroso, converti de fra?che date au renforcement de la supervision, et le tr?s lib?ral commissaire au march? int?rieur, Charlie McCreevy, qui rechigne ? intervenir.

              rp
              (AWP/10 octobre 2008 16h01)

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              • #8
                Re: Crise financi?re 2

                La Bourse de Paris recule encore en d?but d'apr?s-midi, le krach s'aggrave

                Il y a 7 heures

                PARIS (AFP) ? La chute de la Bourse de Paris s'acc?l?rait vendredi apr?s-midi, l'indice CAC 40 chutant de 9,35% ? 3.120,86 points ? 15H11 (13H11 GMT) dans un march? nerveux et inquiet, une demi-heure avant l'ouverture de Wall Street.

                L?chant 6,36% d?s l'ouverture, la place parisienne avait rapidement sombr?, essuyant m?me un bref recul sous les 10%, ? 3.097,63 points. Elle avait cl?tur? sur un net repli jeudi (-1,55%), apr?s avoir d?gringol? lundi (-9,04%) et mercredi (-6,31%). Londres perdait 7,65% et Francfort 9,95%, tandis que l'Eurostoxx 50 se repliait de 9,73%.

                La Bourse de New York avait connu jeudi une s?ance cauchemardesque, la pire depuis le krach d'octobre 1987, le Dow Jones plongeant de 7,33% (soit -678,91 points) et atteignant son plus bas niveau depuis cinq ans.
                Les places asiatiques ont plong? dans son sillage: ? Tokyo, l'indice Nikkei s'est effondr? de 9,62%, sa pire baisse en une s?ance depuis 21 ans, et Hong Kong a abandonn? 7,19%.

                Ni la multiplication des mesures et garanties gouvernementales en faveur du secteur bancaire, ni l'annonce mercredi de baisses de taux concert?es de sept grandes banques centrales, n'ont suffi ? rassurer un march? f?brile, paniqu? par la propagation de la crise financi?re et ses r?percussions ?conomiques.

                Pour Val?rie Plagnol, directrice de la strat?gie au Cr?dit Mutuel-CIC, "?a +krach+ (sic)": "la contagion gagne les march?s de la plan?te alors que l'ass?chement des liquidit?s atteint son paroxysme".

                La r?action des march?s "montre que le ralentissement de la croissance ?conomique devient un motif d'inqui?tude et que les investisseurs sont confront?s ? une ?norme inconnue, ce qui pourrait ?tre une profonde r?cession", rel?vent dans une note les analystes de Global Equities.
                L'ensemble des valeurs vedettes, tous secteurs confondus, enregistrent de tr?s fortes baisses: Alcatel Lucent s'effondre de 10,79% ? 1,78 euro, tandis que Total l?che 9,81% ? 32,42 euros, Saint-Gobain 10,19% ? 26,01 euros, et ArcelorMittal 11,42% ? 22,23 euros.

                Ce sont les titres financiers qui souffrent le plus durement: Soci?t? G?n?rale s'enfonce de 14,42% ? 49,21 euros, Axa de 13,68% ? 16,60 euros, BNP Paribas de 13,96% ? 57,55 euros et Cr?dit Agricole de 9,80% ? 11,73 euros. Cette nouvelle d?b?cle des march?s renforce la pression sur la r?union des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialis?s (G7), qui d?bute ? Washington ? 14H00 locales (18H00 GMT).

                Sur Internet :http://afp.google.com/article/ALeqM5...UgdnIoUDHf2bdw

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                • #9
                  Re: Crise financi?re 2

                  Nouvelle journ?e noire sur les bourses du monde

                  AP | 10.10.2008 | 19:25


                  Les places financi?res europ?ennes ont poursuivi leur plongeon vendredi, alors que la bourse de New York s'enfon?ait ?galement malgr? une nouvelle allocution du pr?sident Bush qui a assur? que "nous pouvons r?soudre la crise".

                  A Paris, le CAC 40 a termin? vendredi en baisse de 7,73% ? 3.176,49 points. A Londres, o? le FTSE 100 perdait ? la cl?ture 8,9% ? 3.932,06 points, passant sous la barre des 4.000 points pour la premi?re fois depuis cinq ans. A Francfort, le DAX a fini sur une chute de 7% ? 4.544,31 points. Tous ces indices ?taient ? des niveaux encore plus bas au moment o? Wall Street a ouvert.

                  Apr?s sa forte chute de la veille, la bourse de New York a elle aussi continu? de s'enfoncer. Le Dow Jones des valeurs industrielles a plong? de 700 points d?s les premi?res minutes d'ouverture, passant m?me bri?vement sous le seuil des 8.000 points, avant de remonter l?g?rement, dans un mouvement de yo-yo. Apr?s la fermeture des bourses europ?ennes, il ?tait toujours en baisse de 4,2%, perdant 363 points ? 8.215,91.

                  Le Dow Jones a perdu environ 25% de sa valeur en huit jours, la plus forte chute depuis le 19 octobre 1987, quand il avait perdu 23% en une seule journ?e.

                  Les actions de General Motors, notamment, ont ? nouveau chut?, alors qu'elles avaient d?j? perdu presque un tiers de leur valeur jeudi, pour atteindre leur niveau le plus bas depuis 58 ans, les investisseurs redoutant que le constructeur automobile soit ? cours de cr?dit. Dans un communiqu?, l'entreprise a d?clar? vendredi qu'elle faisait face ? des "d?fis sans pr?c?dent" li?e ? la crise ?conomique mondiale, sans toutefois envisager la faillite.

                  D'autres places financi?res ont aussi ?t? durement touch?es. Les march?s ont d? ?tre suspendus pour des temps plus ou moins long en Autriche, en Islande, en Roumanie et en Ukraine. En Russie, les places financi?res n'ont pas ouvert de la journ?e. Au Br?sil, le principal indice perdait plus de 8% d?s l'ouverture de la bourse, tandis qu'au Mexique, la banque centrale a d?cider de vendre 6,4 milliards de dollars de r?serves pour tenter de redresser le cours du peso.

                  Un peu plus t?t, les bourses asiatiques avaient elles aussi termin? en forte baisse. A Tokyo, le Nikkei a perdu 9,6% ? la cl?ture vendredi, d?gringolant de 881.06 points ? 8.276,43 points, son plus bas niveau depuis mai 2003. C'est la plus forte baisse de l'indice nippon depuis le krach d'octobre 1987. La nervosit? des investisseurs japonais s'explique aussi par la faillite vendredi de la compagnie d'assurance Yamato. Les principaux indices ? Hong Kong, Singapour, aux Philippines et en Inde ont tous chut? d'environ 8%. A Shanga?, l'indice Composite a termin? sur un d?clin plus mod?r? de 3,6%.

                  Outre la chute des cours mondiaux, le prix du baril de p?trole poursuit sa baisse, passant m?me bri?vement sous la barre de 80 dollars vendredi, pour la premi?re fois depuis treize mois.

                  "Nous pouvons r?soudre cette crise, et nous le ferons", a d?clar? George W. Bush vendredi lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche. Le pr?sident am?ricain a affirm? que le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars ?tait suffisamment agressif et important, mais expliqu? qu'il prendrait du temps avant de produire pleinement ses effets. M. Bush a ajout? que les Etats-Unis travaillaient "?troitement avec (leurs) partenaires dans le monde" pour redresser les march?s financiers.

                  L'allocution pr?sidentielle a eu lieu alors que les ministres des Finances et les pr?sidents des banques centrale du G7, le groupe des sept nations les plus industrialis?es, sont r?unis ? Washington au sujet de la crise financi?re. Ils seront re?us samedi par George W. Bush ? la Maison Blanche.

                  A Paris, le chef du gouvernement espagnol Jos? Luis Rodriguez Zapatero a demand? au pr?sident fran?ais Nicolas Sarkozy de convoquer d'urgence une r?union des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe. Le pr?sident du conseil italien Silvio Berlusconi a ?voqu? de son c?t? la possibilit? d'un sommet de l'Union europ?enne dimanche ? Paris sur la crise financi?re et d'un sommet du G-8 dans les jours qui viennent. AP

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                  • #10
                    Re: Crise financi?re 2

                    WALLSTREET - Touristes et t?l?visions assistent ? la chute de Wall Street

                    NEW YORK, 10 oct 2008 (AFP)

                    Une atmosph?re de carnaval tragique r?gnait sur Wall Street vendredi, avec des centaines de touristes et des t?l?visions du monde entier venus regarder des courtiers toujours plus paniqu?s.

                    Devant le b?timent du New York Stock Exchange ? la pointe sud de Manhattan, des badauds du monde entier se joignaient aux policiers, aux ?quipes de t?l?vision, aux groupes scolaires et aux vendeurs de hot-dogs, tandis qu'un musicien ambulant jouait "Amazing Grace" ? la fl?te.

                    Agneta Blomgren photographie sa m?re Berit devant la Bourse, avec en toile de fond le tableau ?lectronique ext?rieur indiquant les chutes vertigineuses des cours.

                    "Nous voulions venir voir", dit la Su?doise de 43 ans. "Les Am?ricains ne sont plus les rois du monde. Il est temps de changer et ceci est un sympt?me. Le pouvoir quitte le pays, peut-?tre pour la Chine", dit-elle.
                    Les Chinois sont l?, d'ailleurs.

                    Guide touristique, Ying Wang a ajout? Wall Street ? son itin?raire, qui inclut Times Square, le site de Ground Zero et Central Park.

                    "Tout le monde veut voir ce qui se passe, et ? quoi ressemble l'endroit", dit Ying Wang, agitant une grande fleur en plastique pour rassembler son groupe qui mitraille de photos le b?timent.

                    Touristes et groupes scolaires remarquent ? peine les silhouettes impeccablement habill?es traverser les rues ?troites bord?es de gratte-ciel du quartier financier.

                    "C'est effrayant. Je me sens paralys?, comme si j'?tais coinc? dans un cauchemar terrible", dit Rob, 39, un employ? du g?ant de l'assurance AIG, sauv? de la faillite par le gouvernement am?ricain le mois dernier.

                    Rob, qui ne souhaite pas r?v?ler son nom de famille, pr?cise que son pr?c?dent emploi ?tait chez Lehman Brothers, la banque d'investissement qui a plong? le mois dernier, et que la retraite qu'il avait amass?e depuis dix ans en acqu?rant des actions avait fondu.

                    "Si c'?tait ? refaire j'aurais un m?tier moins stressant, enseigner les maths par exemple. Oui j'aime les chiffres, en tous cas je les aimais", poursuit-il.
                    Patricia Cronin marche ? pas rapide vers la banque o? elle travaille encore mais dont elle a ?t? licenci?e apr?s 27 ans de service.

                    "C'est extr?mement perturbant", dit-elle. "Et il y a cet effet psychologique terrible, sur les propri?taires, sur les actionnaires, sur la capacit? des individus ? prendre des d?cisions".

                    Mme Cronin pr?cise que 20 ? 30 de ses amis sont sur le point de perdre leur emploi dans le quartier.

                    Mais la crise a d?j? d?pass? les limites de Wall Street et des curieux. A l'Eglise de la Trinit?, juste derri?re, des prospectus donnent des adresses de conseillers "? ceux qui sont submerg?s psychologiquement ou spirituellement".

                    "Nous voyons plus de gens de Wall Street ? l'?glise", dit Renata Shrog, qui vend des croix en argent et des CD de chorales religieuses ? la boutique de l'?glise.

                    Philip Belpasso, le musicien ambulant, est tr?s disert. "Ces entreprises ont tellement engraiss? leurs dirigeants qu'elles ne savent plus se battre. Elles ne peuvent faire face au ralentissement, elles sont trop grasses", dit-il.
                    V?tu d'une veste militaire crasseuse, de gants et d'une casquette de base-ball marqu?e "USA", le musicien estime que la d?cision du gouvernement d'augmenter les assurances sur les d?p?ts bancaires est "le baiser de la mort pour la Bourse".

                    "Si tout est assur? ? la banque, qui va mettre son argent dans des actions"?, dit-il avant de se remettre ? la fl?te.

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                    • #11
                      Re: Crise financi?re 2

                      Les constructeurs am?ricains General Motors et Ford en situation critique


                      <!--img class="portrait" src="/maquette/photo.jpg" border="0" /-->C. Pl.
                      10/10/2008 | Mise ? jour : 20:42 | <SCRIPT src="/commentaires/nbcmt.php?article=20081011ARTFIG00199" type=text/javascript></SCRIPT>.

                      <!-- infos -->
                      Les ventes de GM ont chut? de 16 % en septembre .
                      <!-- photo -->Les deux g?ants am?ricains pourraient se retrouver ? court de liquidit?s l'an prochain. Ils ne valent pratiquement plus rien en Bourse.

                      General motors et Ford seront-ils les premiers g?ants industriels am?ricains ? succomber ? la crise financi?re ? Leur ?tat de sant? est particuli?rement alarmant. Selon l'agence Standard & Poor's, les deux groupes de Detroit auront consomm? toutes leurs liquidit?s courant 2009.

                      GM, qui disposait fin juin de 21 milliards de dollars de tr?sorerie et de 5 milliards suppl?mentaires en lignes de cr?dit, voit en effet fondre ses r?serves ? toute vitesse. Selon Standard & Poor's, le groupe dirig? par Rick Wagoner va d?penser jusqu'? 16 milliards de dollars de cash cette ann?e. Quant ? Ford, son niveau de tr?sorerie pourrait passer de 26,6 milliards de dollars avant l'?t? ? 10 ou 12 milliards de dollars dans les 18 mois prochains, selon l'agence Fitch. Un montant largement insuffisant pour affronter la crise financi?re.

                      Ces annonces ont litt?ralement fait paniquer la Bourse de New York jeudi, o? le titre GM a perdu ce jour-l? pr?s du tiers de sa valeur. Lors de cette m?me journ?e noire, Ford d?gringolait de pr?s de 22 %. GM ne vaut plus que 2,7 milliards de dollars en Bourse (contre environ 8 milliards d'euros pour Renault), son plus bas niveau depuis 1949. La capitalisation boursi?re de Ford est tomb?e ? 4,7 milliards de dollars.

                      D?j? en situation extr?mement difficile avant la crise financi?re, les constructeurs am?ricains sont d?sormais au bord du gouffre. Ils sont entr?s dans une v?ritable spirale infernale. Premi?re difficult?, la contraction du cr?dit, qui finance la plus grande partie des achats de voiture aux ?tats-Unis, acc?l?re la chute des ventes. Plut?t que d'acqu?rir des v?hicules neufs, les Am?ricains repoussent leur achat. Ils conservent actuellement leur v?hicule 4 mois de plus que l'ann?e derni?re, selon JD Powers. R?sultat, les ventes de GM ont plong? de 16 % en septembre. La chute a atteint 34 % pour Ford. Et les analystes ne cessent d'ailleurs d'ajuster leurs pr?visions ? la baisse pour le march? am?ricain cette ann?e. Le cabinet JD Power table sur 13,6 millions de voitures neuves vendues, contre 16,1 millions l'an dernier, soit une baisse de 16 %.

                      Difficult?s hors des ?tats-Unis


                      Deuxi?me effet collat?ral de la crise financi?re, les constructeurs ne trouvent plus les financements dont ils ont cruellement besoin pour d?velopper les seules voitures qui se vendent : celles qui consomment peu de carburant. Apr?s la note de Standard & Poor's, leurs chances de lever des capitaux s'amenuisent encore.

                      Faut-il craindre une faillite dans les semaines ou les mois qui viennent ? Depuis la chute de la banque Lehman Brothers, plus rien n'est impossible. Mais on voit mal comment le gouvernement am?ricain pourrait laisser mourir une industrie qui emploie au total plusieurs millions de salari?s.

                      ? Nous faisons clairement face ? des d?fis jamais rencontr?s, li?s ? l'incertitude sur les march?s financiers et ? la faiblesse des fondamentaux ?conomiques sur de nombreux march?s cl?s ?, a d?clar? hier un porte-parole de General Motors. En revanche, le constructeur a exclu le sc?nario d'une faillite.

                      La situation est d'autant plus difficile que les coups de main du Congr?s, un pr?t de 25 milliards de dollars ? taux pr?f?rentiel pour aider les constructeurs am?ricains, n'ont pas suffi ? rassurer les march?s. Il est vrai que les modalit?s concr?tes d'attribution sont encore floues.

                      Pour ne rien arranger, GM et Ford commencent ? souffrir sur les march?s ?mergents. Les immatriculations de Chevrolet (groupe GM) ont chut? en Russie de 2 % en septembre. Celles de Ford sont en repli de 13 %. Les difficult?s europ?ennes n'arrangent pas les affaires de ces groupes. GM a annonc? en d?but de semaine la fermeture temporaire de plusieurs usines europ?ennes. Ce qui devrait encore lui co?ter de l'argent.
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                      • #12
                        Re: Crise financi?re 2

                        Le d?cryptage de la crise

                        PAR EMMANUEL EGLOFF (SUITE PAGES 6 ? 17) | JDF HEBDO | 11.10.2008 | Mise ? jour : 19H45
                        Avec plus de 9 % perdus lundi 6 octobre, le CAC 40 a enregistr? la plus forte baisse de son histoire sur une seule s?ance. Toutes les nouvelles positives de la semaine n'ont pas ?t? entendues par les march?s, qui ont encore accentu? leur baisse ces derniers jours. Nous sommes clairement entr?s dans une phase de capitulation des march?s, o? toutes les valeurs baissent de concert. Cette phase devrait marquer le point bas.

                        Vendredi 3 octobre dans la soir?e, les parlementaires am?ricains ont approuv? le plan Paulson permettant de cr?er un fonds de 700 milliards de dollars destin? ? regrouper les actifs ? toxiques ? des banques am?ricaines. Il s'agissait d'une bonne nouvelle. Elle n'a pas eu l'effet escompt?. Loin de l?.

                        Le vote du plan Paulson fait d?visser les Bourses

                        La s?ance du lundi 6 octobre a ?t? la pire journ?e de la place parisienne depuis la cr?ation du CAC 40, il y a plus de vingt ans. En cl?ture, l'indice phare parisien avait perdu 9,04 %.

                        Les inqui?tudes sur les banques europ?ennes ont fait passer au second plan le vote du plan Paulson : deuxi?me sauvetage de Fortis par BNP Paribas, rapprochement entre les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, effondrement de Dexia en Belgique, d'Hypo Real Estate en Allemagne et des banques britanniques. L'incendie financier a travers? l'Atlantique durant le week-end.

                        Le blocage du march? interbancaire se poursuit, et m?me s'accentue, malgr? le plan Paulson qui devait pr?cis?ment redonner de la confiance aux banques dans leurs relations internes.

                        L'inqui?tude des observateurs porte d?sormais sur les cons?quences de cette crise financi?re sur l'?conomie r?elle.

                        Les investisseurs redoutent une r?cession mondiale

                        Le ralentissement de l'?conomie mondiale est act? depuis plusieurs mois. Les questions portaient surtout sur l'ampleur de ce mouvement aux Etats-Unis et en Europe, et sur un ?ventuel d?couplage des pays ?mergents. Mais l'ampleur de la crise financi?re et le quasi-blocage du march? interbancaire, ainsi que son corollaire, la restriction des cr?dits, am?nent les march?s ? craindre une amplification du mouvement.

                        Dans une ?tude, Jean-Pierre Petit, ?conomiste chez Exane BNP Paribas, souligne ainsi qu'? il est h?las ? craindre que les multiples ?pisodes de ces trois derni?res semaines ne resteront pas sans dommages collat?raux sur les ?conomies am?ricaine et europ?enne d'ici six mois ?. D'autant que la forte baisse des march?s actions ? travers le monde risque de peser sur le moral des consommateurs, et donc d'accentuer encore la d?pression.

                        L'intervention concert?e des banques centrales ne rassure pas

                        Face ? ces ?v?nements toujours plus inqui?tants, les autorit?s mon?taires et les gouvernements d?cident d'agir de concert. Sept grands instituts d'?mission - Etats-Unis, Europe, Grande-Bretagne, Canada, Su?de, Suisse et Chine - ont baiss? cette semaine conjointement leurs taux d'int?r?t respectifs d'un demi-point. Pour la Banque centrale europ?enne, il s'agit d'un revirement complet de sa strat?gie puisque les experts tablaient au mieux sur une baisse en novembre. La surprise est d'autant plus forte que la derni?re hausse des taux de la BCE datait de moins de trois mois. Mais l'ampleur de la crise a forc? l'institut europ?en ? r?agir.

                        Ces d?cisions n'ont pourtant pas eu, l? non plus, l'effet escompt?. A Paris, l'indice CAC 40 repasse bri?vement dans le vert apr?s cette annonce, mercredi 8 octobre, mais finit la s?ance en chute de 6,31 % !

                        Une crise de confiance g?n?ralis?e

                        Finalement, toutes les d?cisions, toutes les annonces sont interpr?t?es d'une mani?re n?gative par les investisseurs. Nous sommes clairement entr?s dans une phase de d?mission des march?s. Il s'agit d'un ?l?ment habituel des mouvements de forte correction, m?me si leur ampleur n'a jamais ?t? vue auparavant.

                        Ce genre de situation conna?t en g?n?ral deux phases. Lors de la premi?re, les performances divergent entre les cycliques, qui chutent fortement car elles seront les premi?res ? ?tre affect?es par le ralentissement ?conomique, et les valeurs plus d?fensives. Dans cette phase, les investisseurs sont capables d'op?rer une rotation sectorielle raisonn?e. C'est ce qui s'est produit en d?but d'ann?e. Les titres bancaires et les valeurs li?es au secteur immobilier au sens large ont alors d?viss?, alors que les producteurs d'?nergie et les op?rateurs t?l?coms r?sistaient.
                        La seconde phase, en revanche, tient davantage de la purge, c'est-?-dire d'un nettoyage aveugle des portefeuilles. Toutes les valeurs chutent.

                        C'est le sc?nario auquel nous assistons ces derniers jours. C'est pourquoi les observateurs parlent de capitulation. Les exemples d'Alstom, qui dispose de pr?s de 1 milliard d'euros de tr?sorerie nette et d'une grande visibilit? sur son activit?, et de GDF Suez, un producteur d'?nergie dans lequel l'Etat fran?ais est actionnaire, sont embl?matiques du ph?nom?ne. Les deux titres se sont en effet litt?ralement effondr?s au cours des derni?re s?ances.

                        Cette phase correspond aussi ? la p?riode o? les indices de volatilit? sont le plus ?lev?s. Ce qui est le cas aujourd'hui puisqu'ils sont revenus au point haut de la fin de l'ann?e 2002 et du d?but de 2003.

                        Un rebond est pr?visible ? court terme

                        Il existe, certes, des points originaux dans la situation actuelle : l'ampleur de la crise financi?re, in?gal?e jusqu'alors, et la violence de la correction hebdomadaire. Nous sommes bien dans une crise de confiance g?n?ralis?e.
                        Aujourd'hui, les march?s ne refl?tent plus une r?cession mondiale mais bien une faillite mondiale. Ce qui semble largement excessif au vu des ?l?ments macro?conomiques dont nous disposons.

                        Et ce d'autant plus que les gouvernements comme les autorit?s mon?taires ont bien montr? qu'ils ne laisseront pas tomber le syst?me financier. Quitte ? injecter directement des fonds propres dans les banques, voire ? en nationaliser certaines.

                        Un rebond apr?s la folle semaine que nous avons v?cue semble un sc?nario probable. M?me s'il faut faire preuve de prudence dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles que nous vivons actuellement. Le retour ? la confiance ne se d?cr?te pas.

                        Pour autant, ce rebond essentiellement technique ne devrait pas nous faire sortir du cycle baissier dans lequel nous sommes entr?s il y a un an.

                        L'environnement macro- ?conomique va rester difficile

                        Le ralentissement ?conomique commence ? peine ? produire ses effets sur l'activit? des entreprises. Quelques groupes embl?matiques, comme l'am?ricain General Electric ou l'allemand SAP, ont d?j? r?vis? en baisse leurs perspectives pour l'ensemble de l'ann?e 2008. Mais elles sont relativement peu nombreuses ? l'avoir fait. Le mouvement devrait s'acc?l?rer dans les prochaines semaines, pour prendre de l'ampleur en 2009.

                        D'autant que la crise financi?re va encore accentuer ce mouvement de r?vision ? la baisse des b?n?fices. Nous sommes donc entr?s dans une p?riode de forte incertitude sur la p?rennit? des r?sultats. Ce qui justifie que les grands indices mondiaux demeurent ? des niveaux relativement bas.

                        Pour autant, la notion de juste prix (fair value) garde tout son sens m?me dans une conjoncture plus difficile. Aujourd'hui, les niveaux de valorisation atteints par certaines grandes soci?t?s sont devenus ridicules, ? 4 ou 5 fois des pr?visions de r?sultats pessimistes. La rationalit? finira par revenir sur les march?s.

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                        • #13
                          Re: Crise financi?re 2

                          Le G7 publie un plan d'action en 5 points pour faire face ? la crise

                          Il y a 19 heures

                          WASHINGTON (AFP) ? Les grands argentiers du Groupe des Sept (G7) pays les plus industrialis?s ont publi? vendredi un "plan d'action" en cinq points pour faire face ? la crise financi?re internationale, dans lequel ils s'engagent ? emp?cher toute faillite de banque importante.

                          "Le G7 a convenu aujourd'hui que la situation actuelle appelle une action urgente et exceptionnelle", indique un communiqu? publi? ? Washington au nom du groupe par le minist?re du Tr?sor am?ricain.

                          "Nous nous engageons ? continuer ? travailler ensemble pour stabiliser les march?s financiers et restaurer le flot du cr?dit pour soutenir la croissance ?conomique mondiale", ajoute le texte publi? apr?s une r?union des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales d'Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et du Japon.

                          Nous sommes d'accord pour "prendre des mesures d?cisives et utiliser tous les outils ? notre disposition pour soutenir les institutions financi?res d'importance syst?mique (c'est-?-dire dont la chute entra?nerait une cascade d'autres faillites, ndlr) et emp?cher qu'elles ne fassent faillite", ?crivent les responsables des grandes puissances financi?res.

                          Le deuxi?me point du plan porte sur l'engagement des membres du G7 ? prendre "toutes les mesures n?cessaires pour d?bloquer le cr?dit et les march?s mon?taires afin d'assurer que les banques et les institutions financi?res aient un acc?s large aux liquidit?s et aux capitaux".

                          Les membres du G7 veulent ?galement faire en sorte que les banques puissent lever des capitaux "en des montants suffisants" aupr?s du secteur public, comme du secteur priv?, "pour r?tablir la confiance et leur permettre de continuer ? pr?ter aux m?nages et aux entreprises".
                          Ils plaident ?galement en faveur d'actions susceptibles de faire reprendre confiance aux d?posants dans la s?curit? de leur ?pargne, gr?ce ? des garanties "robustes et coh?rentes" des pouvoirs publics.

                          Les Sept se disent enfin pr?ts ? faire le n?cessaire pour d?bloquer le march? du cr?dit hypoth?caire, ? l'origine de la crise financi?re actuelle.
                          La d?cision des autorit?s am?ricaines de laisser la banque d'affaires Lehman Brothers d?poser son bilan mi-septembre a ?t? fortement critiqu?e en Europe. La chute de la troisi?me banque d'affaires de Wall Street a effectivement provoqu? une brusque aggravation de la crise financi?re.
                          Les ministres du G7 avaient fort ? faire pour r?tablir la confiance alors que les cr?dits interbancaires se sont taris et que les Bourses mondiales se sont effondr?es.

                          Le pr?sident am?ricain George W. Bush a appel? vendredi ? rejeter l'"incertitude et la peur". Les inqui?tudes sont compr?hensibles, a-t-il estim?, mais "l'anxi?t? peut alimenter l'anxi?t? et occulter les efforts qui sont entrepris", a-t-il averti. "Nous pouvons r?soudre la crise et nous le ferons", a-t-il estim?.

                          La r?union du G7 ?tait pr?vue de longue date dans le cadre des assembl?es annuelles du Fonds mon?taire international (FMI) et de la Banque mondiale dans la capitale am?ricaine, mais a pris une importance grandissante dans le contexte de la crise actuelle.

                          La priorit? est d'"arr?ter de prendre des solutions au cas par cas", a affirm? le ministre allemand, Peer Steinbr?ck, pour qui "nous avons besoin de r?gles mondiales pour les march?s".

                          Si les Etats-Unis ont adopt? le plan Paulson qui pr?voit d'accorder jusqu'? 700 milliards de dollars pour racheter les actifs d?pr?ci?s des banques et leur permettre d'assainir leur bilan, les Europ?ens n'ont pour l'instant pris aucune disposition commune de ce genre, privil?giant les plans de soutien nationaux.

                          Pour le ministre britannique, Alistair Darling, la situation s'am?liorera "quand les gens r?aliseront que l'ensemble des cr?dits interbancaires, qui atteignent un montant astronomique, est soutenu par les banques centrales et les gouvernements dans le monde entier".

                          Interrog? sur la radio am?ricaine NPR, il a soulign? que "dans un cas comme celui-ci, on peut constater que les march?s mondiaux ne peuvent r?soudre le probl?me par eux-m?mes et que les gouvernements doivent ?tre pr?ts ? intervenir pour le compte de ceux qui les ont ?lus".

                          L'un des objectifs de la r?union du G7 sera ?galement d'engager la r?flexion sur la refondation du syst?me financier mondial apr?s sa pire crise depuis celle de 1929.

                          M. Steinbr?ck s'est prononc? en faveur de la mise en place d'une instance internationale de contr?le des march?s dot?e "d'un pouvoir d'intervention". Cette t?che pourrait ?tre d?volue, selon lui, au Fonds mon?taire international, qui devra, pour ce faire, ?tre consid?rablement restructur?.

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                          • #14
                            Re: Crise financi?re 2

                            Y-a-t-il une sortie &#224; la crise ? Trois sc&#233;narios sont possibles

                            LE MONDE | 10.10.08 | 14h52 • Mis &#224; jour le 10.10.08 | 19h14

                            Un sc&#233;nario noir se met-il en place ?

                            Actuellement, les banques n'ont plus confiance et refusent de se pr&#234;ter de l'argent entre elles. Les fonds d'investissement et les hedge funds, qui empruntaient pour investir, commencent &#224; dispara&#238;tre, faute de liquidit&#233;s. L'&#233;conomie r&#233;elle est menac&#233;e.




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                            Entretien "Nous sommes dans une situation de capitulation"

                            Edition sp&#233;ciale La crise financi&#232;re

                            Forum La crise financi&#232;re

                            Chat Que reste-t-il du mod&#232;le am&#233;ricain ?

                            Eclairage Les march&#233;s s'inqui&#232;tent des risques pris par les assureurs dans leurs placements


                            <!--/tpl:contenu/element/ensemble/tpl-esi_sur_le_meme_sujet.html.php--><!--/lyt:lyt-vide.html.php--><!-- --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Section Total Ex Time Netto Ex Time #Calls Percentage --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- fire Helper_Crypt::uncryptFromConfiguration 0.00032591819763184 0.00032591819763184 1 0.22&#37; db query 0.036880970001221 0.036880970001221 2 25.12&#37; db open 0.0012588500976562 0.0005340576171875 1 0.86&#37; Rosae_Model_Abstract::dispatchRawResultInObjects 0.028458118438721 0.028458118438721 1 19.38% Rosae_Model_Abstract::dig 0.00092983245849609 0.00092983245849609 1 0.63% fire Class_Cache_CatalogueManager::interfacePluginAddOb jectRegistry 0.0088343620300293 0.0088343620300293 288 6.02% Lemonde_Www_Controller_Element_Ensemble_FilterIter ator::accept 0.0058257579803467 0.0033321380615234 65 3.97% actionAfficherEsi 0.11930799484253 0.04001259803772 1 81.27% fire Helper_Tag::interfacePluginProcessTags 0.00011992454528809 0.00011992454528809 1 0.08% fire Class_Cache_CatalogueManager::interfacePluginCallT oHeapWriter 0.0056929588317871 0.0056929588317871 1 3.88% render layout 0.0060970783233643 0.00028419494628906 1 4.15% Global 0.1468071937561 0.02140212059021 1 100.00% --><!--/inc:/abonnes/element/ensemble/afficher_esi/1089411.html-->
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                            Entreprises et particuliers s'inqui&#232;tent qui pour sa tr&#233;sorerie, qui pour son assurance-vie ou son livret. Apr&#232;s les 30 800 clients allemands de Kaupthing, la plus grande banque d'Islande, dont les comptes ont &#233;t&#233; gel&#233;s, qui seront les suivants ? Les Pays-Bas, eux, viennent de garantir l'&#233;pargne des 120 000 clients de la banque en ligne islandaise Icesave.

                            Si la panique des march&#233;s gagnait l'&#233;conomie r&#233;elle, si chaque acteur &#233;conomique tentait de rendre liquide son avoir pour le remiser dans un coffre, un effondrement g&#233;n&#233;ral de l'&#233;conomie mondiale n'est plus &#224; exclure.

                            Un sc&#233;nario de crise courte reste-t-il encore envisageable ?

                            Le retour de la confiance. Imaginons que les banques centrales et les gouvernements garantissent tous les cr&#233;dits interbancaires, recapitalisent toutes les banques et assureurs en faillite, et r&#233;ussissent ainsi &#224; enrayer la panique. La confiance pourrait alors revenir progressivement, mais elle n'emp&#234;chera pas la r&#233;cession de s'installer, notamment aux Etats-Unis et en Europe. Certains &#233;conomistes pensent cependant que ce ralentissement &#233;conomique pourrait &#234;tre court : dix-huit &#224; vingt-quatre mois.

                            La r&#233;sistance des &#233;conomies &#233;mergentes. Pour Christian de Boissieu, pr&#233;sident du Conseil d'analyse &#233;conomique, la croissance mondiale r&#233;siste dans les pays &#233;mergents. La Chine, l'Am&#233;rique latine, ou encore l'Inde pourront encaisser le choc d'une prochaine r&#233;cession am&#233;ricaine. " Le monde ne manque pas de liquidit&#233;s", ajoute M. de Boissieu.

                            De nouveaux investisseurs. Pour Jean-Marc Daniel, &#233;conomiste et directeur de la revue Soci&#233;tal, de grands d&#233;tenteurs de capitaux vont prendre des positions cl&#233;s dans la banque et l'assurance.

                            M. Daniel fait principalement r&#233;f&#233;rence aux fonds souverains, qui g&#232;rent entre 2 200 milliards et 3 000 milliards de dollars d'actifs selon le FMI, aux banques japonaises, qui se sont restructur&#233;es, ou encore aux compagnies d'assurance qui ont g&#233;r&#233; sagement leur &#233;pargne. Des groupes industriels riches en tr&#233;sorerie, comme Toyota ou Microsoft, pourraient s'int&#233;resser &#233;galement &#224; des entreprises dont les cours ont &#233;t&#233; rendus attractifs par la panique boursi&#232;re.

                            "Les gagnants ultimes devraient &#234;tre les asiatiques : le Japon et la Chine. Le premier a besoin d'investir pour financer la retraite d'une population vieillissante et le second a une &#233;pargne colossale", note M. Daniel. Dans ce sc&#233;nario, si les Etats Unis repoussent &#224; plus tard l'ajustement de leurs d&#233;s&#233;quilibres, la croissance pourrait red&#233;marrer.

                            Un sc&#233;nario de r&#233;cession longue est-il in&#233;vitable ?

                            L'&#233;conomiste am&#233;ricain Nouriel Roubini affirmait, vendredi 10 octobre, que "le risque de crise syst&#233;mique rend probable une r&#233;cession de longue dur&#233;e sup&#233;rieure &#224; dix ans, comme celle que le Japon a connu apr&#232;s l'&#233;clatement de sa bulle immobili&#232;re".

                            Baisse de la consommation aux Etats-Unis. Au troisi&#232;me trimestre, la consommation des m&#233;nages am&#233;ricains (70 % du PIB) a cess&#233; de cro&#238;tre.

                            Cette r&#233;duction du train de vie outre-Atlantique a des r&#233;percussions mondiales. Les 9 500 milliards de dollars de biens et de services consomm&#233;s annuellement par les 350 millions d'Am&#233;ricains tiraient la croissance mondiale. S'ils r&#233;duisent leur consommation, aucun autre relais de croissance n'existe plus. M&#234;me la Chine et l'Inde avec leurs 2,3 milliards d'habitants &#224; eux deux ne repr&#233;sentent qu'un sixi&#232;me de la consommation am&#233;ricaine (1 600 milliards de dollars). L'Europe de son c&#244;t&#233;, a d&#233;j&#224; prouv&#233; qu'elle n'avait pas les capacit&#233;s d'une locomotive mondiale.

                            L'amortisseur chinois, sous conditions. Agn&#232;s Benassy-Qu&#233;r&#233;, directrice du Centre d'&#233;tudes prospectives et d'informations internationales, estime que la Chine peut devenir un relais de croissance mondial. A condition qu'elle r&#233;investisse sur son sol une &#233;pargne qui repr&#233;sente aujourd'hui la moiti&#233; de son PIB, soit 1 900 milliards de dollars.

                            Mais pour lib&#233;rer cette &#233;pargne, il faut "d&#233;r&#233;glementer les banques chinoises pour qu'elles pr&#234;tent au secteur priv&#233; et que les entreprises placent leur tr&#233;sorerie au lieu de la garder pour elles", des th&#232;ses qui, reconna&#238;t-elle, "ne sont pas audibles dans le contexte actuel". Si, en sus, P&#233;kin jetait les bases d'une S&#233;curit&#233; sociale authentique, nombre d'industriels occidentaux y trouveraient un d&#233;bouch&#233;.

                            Le poids du d&#233;ficit am&#233;ricain. La dette publique am&#233;ricaine, qui atteignait d&#233;j&#224; 10 000 milliards de dollars, a du mal &#224; se financer. Les &#233;pargnes chinoise, arabe et japonaise h&#233;sitent d&#233;sormais &#224; venir s'engouffrer dans le financement du train de vie des Etats-Unis, via l'achat de bons du Tr&#233;sor. Le probl&#232;me est d'autant plus grave que la dette s'est alourdie avec le plan Paulson (700 milliards), le soutien aux piliers du cr&#233;dit hypoth&#233;caire Fannie Mae et Freddie Mac (200 milliards), sans oublier 115 milliards pour l'assureur AIG.

                            Une hausse des imp&#244;ts sur les m&#233;nages am&#233;ricains est donc in&#233;luctable. Appel&#233;s par leurs banques &#224; r&#233;duire leur endettement et pouss&#233;s par l'Etat f&#233;d&#233;ral &#224; mieux financer le d&#233;ficit budg&#233;taire, les m&#233;nages am&#233;ricains r&#233;duisent plus encore leur consommation.

                            Yves Mamou

                            Article paru dans l'&#233;dition du 11.10.08.


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                            Le Monde.fr - 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une info de la thématique L'économie en crise du 10 octobre 2008 sur le sujet Y-a-t-il une sortie à la crise ? Trois scénarios sont possibles

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                            • #15
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                              L'OMS craint les effets de la crise sur la sant? mentale

                              Yves Miserey et Martine Perez - 10/10/2008 - figaro

                              Posteur: Andr? | 12 oct 2008 ? 00:29 | 961 mots | lu 27 fois | aucun commentaire

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                              NDLR : Il y a dans Jacques 5/1 ? 8 la preuve de l?actualit? de la BIBLE et l?ESPOIR pour tout le monde : J?sus seul espoir du monde?

                              Dans les milieux de la finance, la tourmente boursi?re pourrait ?tre ? l'origine de gestes de d?sespoir. En France, un r?seau de surveillance devrait permettre de d?tecter la moindre augmentation du nombre des suicides.

                              La crise financi?re actuelle ne constitue pas seulement une menace pour l'?conomie mondiale. Elle inqui?te aussi l'Organisation mondiale de la sant? (OMS). ?Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les cons?quences probables de la crise financi?re?, a expliqu? la directrice g?n?rale de l'OMS, Margaret Chan, lors d'une rencontre avec des sp?cialistes des troubles mentaux. ?Il ne faudra pas ?tre surpris de voir plus de personnes stress?es, plus de suicides et plus de d?sordres mentaux?, a-t-elle insist?.

                              Pour l'heure, en France, l'Institut national de veille sanitaire (INVS) n'a relev? aucune anomalie. ?J'ai la fiche de jeudi dernier entre les mains?, assure au Figaro, Fran?oise Weber, sa directrice g?n?rale. En effet, apr?s la canicule de 2003, l'INVS a mis en place un r?seau de surveillance afin de pouvoir d?celer des ph?nom?nes sanitaires au moment m?me o? ils commencent ? ?merger. C'est ainsi que les r?seaux Sursaud (surveillance sanitaire des urgences et des d?c?s) et Oscour (organisation coordonn?e des urgences) recensent au jour le jour les d?c?s et les ?v?nements enregistr?s par les services d'urgence des h?pitaux.

                              Ces donn?es sont compl?t?es par les actes de d?c?s transmis par les mairies et analys?es par le laboratoire Cepi DC de l'lnserm, sp?cialis? dans l'?tude des causes m?dicales des d?c?s. L'ensemble du r?seau devrait ?tre bient?t plus r?actif quand il sera enti?rement informatis?. En cas d'alerte, le minist?re de la Sant? sera pr?venu.

                              De l'autre c?t? de l'Atlantique, ? Wall Street, au c?ur de la finance, des cellules de soutien psychologique ont ?t? mises en place pour aider les traders ? faire face ? la crise. Les drames humains se multiplient aux ?tats-Unis o? la crise du cr?dit immobilier a chass? des milliers de personnes hors de leur domicile.

                              Cette semaine, par exemple, un cadre de 45 ans s'est suicid? apr?s avoir tu? cinq membres de sa famille ? Los Angeles. Dans une lettre ? la police, il a expliqu? son geste par sa situation ?conomique d?sesp?r?e. Une semaine plus t?t, une femme de 90 ans a fait une tentative de suicide dans l'Ohio (Nord) apr?s un avis d'expulsion de la maison o? elle avait habit? pendant trente-huit ans.

                              ? moyen terme

                              ?La crise financi?re peut avoir deux niveaux de r?percussion?, explique le Pr Fr?d?ric Rouillon, psychiatre ? l'h?pital Sainte-Anne (Paris). Dans les milieux de la finance, la crise peut ?tre ? l'origine de gestes de d?sespoir, comme un passage ? l'acte suicidaire. ?Mais, heureusement, cela devrait rester un ph?nom?ne tr?s limit??, souligne-t-il.

                              En revanche, des effets ? moyen terme, li?s ? une augmentation du ch?mage, de la pr?carit? ou des difficult?s ?conomiques sont sans doute pr?visibles dans la population. Dans les pays occidentaux, en effet, il y a une forte corr?lation entre un faible niveau socio-?conomique et la d?pression. Toutes les ?tudes ?pid?miologiques conduites en Europe mettent en ?vidence ce lien. Paradoxalement, dans les pays du Sud o? les troubles d?pressifs sont beaucoup plus rares, cette corr?lation ne se rencontre pas. Ce n'est donc pas tant la mis?re qui semble ?tre en cause dans la d?pression que le d?calage entre la prosp?rit? et ceux qui sont moins favoris?s.

                              ?La crise ne cr?e pas de d?sordres mentaux?, souligne de son c?t? Didier Cremniter, psychiatre ? l'h?pital Necker-Samu de Paris. En revanche, elle peut perturber les personnes qui pr?sentent ?des d?sordres jusqu'alors stabilis?s?. Les plus vuln?rables pourront ainsi ?tre touch?s par la crise, soit parce qu'elle bloque leurs projets ou parce qu'elle les met en difficult?.

                              Besoin d'espoir

                              Dans son livre sur le suicide, ?mile Durkheim a montr? qu'? la fin du XIXe si?cle, il y avait dans notre pays plus de suicides chez les riches que dans les milieux d?favoris?s. Or, aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit, rel?ve le Pr Rouillon. Comment expliquer une telle ?volution ? Au d?but du si?cle, les ouvriers ?taient nourris de l'espoir que leur condition ?volue. L'individu a besoin d'espoir, de projection dans le futur. Un des grands enjeux aujourd'hui est que les gens n'ont plus de perspective claire, estime le Pr Rouillon. ?L'avenir d?crit par les m?dias en France est sombre : on nous parle de la catastrophe du changement climatique, de la crise d?mographique. Mais toutes les catastrophes annonc?es ne se produisent pas forc?ment : on avait avanc? 200 000 morts sur la vache folle, encore plus sur la grippe aviaire? On en est encore loin.?

                              Dans notre pays, il y a ce que le Pr Rouillon appelle le ?french paradox?. La France est un pays o? il fait bon vivre, o? la protection sociale est sup?rieure ? celle d'autres pays mais, paradoxalement, les taux de d?pression, de suicides, de consommation de psychotropes y sont parmi les plus ?lev?s d'Europe. Toutes les ?tudes montrent que la perte d'emploi est g?n?ratrice de d?pression.

                              ?Ce n'est pas le ch?mage en tant que tel qui est en cause, mais la cascade d'?v?nements qui suit : vous perdez vos amis, vous vivez une sorte de d?ch?ance sociale?, avance le Pr Rouillon. Le travail est structurant pour l'individu. La retraite est d'ailleurs un moment difficile, y compris pour des personnes qui l'attendaient avec impatience.


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                              Yves Miserey et Martine Perez - 10/10/2008 - figaro
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