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Sur la crise financi?re

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  • Sur la crise financi?re

    Chronique
    Freddie et Fannie, mortelle randonn?e

    LE MONDE | 13.09.08 | 14h32 ? Mis ? jour le 13.09.08 | 14h32
    <!-- Fin class="dateline" -->
    <!-- Fin id="mainTitle" --><!-- *********************************MAIN COLUMN*********************************-->

    Les crises financi?res ont un grand m?rite : elles permettent aux Fran?ais d'am?liorer leur anglais. A chacune d'entre elles, ils apprennent un nouveau mot : program trading, lors du krach de 1987, hedge fund, avec la faillite du Long Term Capital Management en 1998, rogue trader, avec J?r?me Kerviel.
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    Depuis un an, ils se sont familiaris?s avec les subprimes, mentionn?s six fois seulement dans la presse francophone en 2006, 8 400 fois au deuxi?me semestre 2007. Enfin, au cours des derni?res semaines, ils ont fait connaissance avec Freddie Mac et Fannie Mae, qui sonnent de fa?on si joyeuse, presque comme des noms de h?ros de bande dessin?e, mais qui se retrouvent aujourd'hui au coeur d'un des plus grands sauvetages financiers de l'histoire.

    Dimanche 7 septembre, le Tr?sor am?ricain a annonc? le renflouement de Federal National Mortgage Association (Fannie) et Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie), les deux piliers du financement du march? immobilier am?ricain. Comme on est aux Etats-Unis, on n'a pas parl? de nationalisation, mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

    Beaucoup, en Europe, ont applaudi ? ce retour en force de l'Etat, sauveur d'un syst?me financier devenu fou, incapable de s'autor?guler, avec ses banquiers irresponsables, aveugles ou inconscients, en tous les cas avides. La mise sous tutelle de Freddie et Fannie a ?t? per?ue comme une sorte de grand soir financier, mettant fin ? trois d?cennies de d?r?gulation et de lib?ralisation ? tout-va.

    Cette vision radicale et tr?s rassurante n'a qu'un d?faut, mais il est de taille. Elle oublie que l'orbite dans laquelle gravitaient Fannie Mae et Freddie Mac ?tait pr?cis?ment celle de l'Etat et que les deux ?tablissements ?taient plus r?gis par des int?r?ts politiciens que par la loi du profit.

    Mais on comprend mieux la d?rive fatale de Fannie et Freddie en connaissant leur vie. Fannie, l'a?n?e, ?tait ? sa naissance enti?rement publique, une enfant du New Deal, cr??e en 1938 par Roosevelt pour aider le pays ? sortir de la Grande D?pression, ? doper le secteur de la construction en aidant les Am?ricains ? devenir propri?taires. Gr?ce ? son label "Etat am?ricain", Fannie pouvait se financer ? des taux beaucoup plus bas que des banques priv?es, rendant du m?me coup moins co?teux le cr?dit hypoth?caire pour les citoyens.

    A trente ans, Fannie changea de statut, le pr?sident Johnson jugeant que ses emprunts faisaient une concurrence d?loyale ? ceux du Tr?sor, lui-m?me tr?s sollicit? pour financer la guerre du Vietnam. Fannie fut privatis?e, enfin - et c'est l? tout le probl?me -, privatis?e de fa?on tr?s particuli?re. Elle fut dot?e, comme Freddie deux ans plus tard, du statut abracadabrantesque de government sponsored enterprise, autrement dit, d'entreprise priv?e d'Etat. D?tenue par des actionnaires priv?s, certes, mais b?n?ficiant d'une ligne de cr?dit garantie par le Tr?sor - pour rassurer les investissseurs -, dispens?e de pas mal d'obligations comptables et prudentielles. Et avec toujours pour mission, impos?e par Washington, d'assurer le refinancement des pr?ts immobiliers, notamment aux m?nages les plus modestes. En un mot, d'aider tout Am?ricain ? r?aliser son r?ve le plus cher, celui de poss?der sa propre maison.

    Fannie et Freddie s'y sont employ?s avec z?le et succ?s, le montant de leurs portefeuilles de pr?ts s'envolant, passant de 740 milliards de dollars en 1990 ? 5 400 milliards de dollars, le tiers du PIB am?ricain. Avec beaucoup d'inventivit?, aussi, les deux ?tablissements se r?v?lant des pionniers en mati?re de titrisation, cette technique qui consiste ? transformer des pr?ts bancaires en obligations et qui a largement contribu? ? diffuser la crise des subprimes ? tout le syst?me financier mondial.

    Cette cr?ativit? a ?galement favoris? une grande opacit? - Fannie Mae fut condamn?e ? plusieurs reprises pour des manipulations comptables -, sans que la classe politique am?ricaine s'en ?meuve. Comment la Maison Blanche et le Congr?s auraient-ils pu s'offusquer de pratiques certes tr?s douteuses mais qui leur profitaient indirectement ? Comment d?noncer un syst?me ayant permis en dix ans ? neuf millions d'Am?ricains de devenir propri?taires, c'est-?-dire ayant fabriqu? neuf millions d'?lecteurs reconnaissants ? Comment s'attaquer ? une m?canique semblant capable d'alimenter ind?finiment la hausse du march? immobilier, donc de stimuler la consommation des m?nages et la croissance ?

    Si l'on ajoute ? cela le fait que les patrons de Freddie et Fannie gagnaient 70 millions de dollars par an et surtout que les deux ?tablissements ?taient le plus gros financier des partis r?publicain et d?mocrate, on aura tout dit et tout compris. Personne, ? Washington, n'avait int?r?t ? remettre en cause cet assemblage de bric politique et de broc financier, qui faisait le bonheur de tous. Jusqu'? ce que la bulle de l'immobilier finisse par ?clater. Jusqu'? ce que le march? finisse par prendre sa revanche sur l'Etat, oblig? de payer au prix fort (peut-?tre plusieurs centaines de milliards de dollars) son incomp?tence.

    CHRONIQUE. Les crises financières ont un grand mérite : elles permettent aux Français d'améliorer leur anglais. A chacune d'entre elles, ils apprennent un nouveau mot.

  • #2
    Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

    Lundi 15 Septembre 2008

    "Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle", par Olivier Jay Quand l'Am?rique nationalise


    <IMG class=puce-article alt=">>" src="http://www.lejdd.fr/includes/nav/images/puce-article.gif">Les Am?ricains ne finiront jamais de nous surprendre. Voici qu'un gouvernement r?publicain signe la plus forte nationalisation de l'histoire am?ricaine. Annonc?e dimanche dernier, cette d?cision du gouvernement Bush est historique. Une ligne de cr?dit de 200 milliards de dollars pour ramener dans le giron public une institution n?e du New Deal. Sauf qu'elle n'aurait jamais d? en sortir.

    Freddie Mac et Fannie Mae, comme on les surnomme, sont deux organismes de garantie des pr?ts hypoth?caires. Des animaux hybrides, quelque part entre le Cr?dit foncier et la Caisse des d?p?ts. Ils ont pour mission de garantir en dernier ressort les pr?ts immobiliers consentis par les banques. Depuis toujours, ces deux institutions b?n?ficient de la meilleure "signature", gr?ce ? la garantie de l'Etat.

    Publiques au d?part, elles ont ?t? privatis?es et mises en concurrence. Elles ont succomb? aux turpitudes du priv? mais sans en conna?tre les risques. Et elles en ont adopt? les pires pratiques : la course au chiffre, une d?fausse des risques sur les march?s et, bien s?r, des dirigeants dont les r?mun?rations ont grimp? en fl?che. Au fil des ann?es, elles ont ?t? engag?es sur la moiti? des pr?ts am?ricains, soit 5 400 milliards de dollars. La pression des march?s financiers a contraint le gouvernement am?ricain ? la nationalisation. Or, la garantie publique ne l'y obligeait pas.

    D'autant que Freddie Mac et Fannie Mae ont aussi d? r?pondre ? des injonctions politiques. L'administration Clinton a voulu, louable objectif, favoriser l'accession ? la propri?t?. Dans le m?me temps (1995), une loi avait restreint les refus de cr?dits aux minorit?s, l? encore excellente intention. Sauf que les banques ont multipli? les pr?ts sans mises de fonds, ce sont les fameux subprimes.

    Cette nationalisation se fait dans des conditions "morales": les dirigeants sont vid?s, sans indemnit?s, semble-t-il, et les actionnaires rinc?s. Les banques vont donc pouvoir ? nouveau pr?ter pour l'immobilier. Cela devrait stopper la d?gringolade des prix. Le contribuable am?ricain paiera mais personne ne sait combien: 200 milliards sur cinq ans, peut-?tre moins si les risques sont revendus ? un bon prix.

    Le paradoxe veut que ce soit la pression des march?s financiers qui ait contraint le gouvernement am?ricain ? la nationalisation. Or, la garantie publique ne l'y obligeait pas. La confiance perdue a emp?ch? Fannie Mae et Freddie Mac de trouver de l'argent. Et c'est bien l'Etat qui met fin aux turpitudes qu'il a laiss? faire. Sous toutes les latitudes, le m?lange des genres public-priv? finit toujours par une d?confiture. Voil? la principale le?on de cette incroyable nationalisation!

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    • #3
      Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

      <TABLE class=legacyNestedTable id=HeaderTable><TBODY><TR><TD id=HeaderDataCell>Reprise des discussions sur l'avenir de Lehman Brothers

      dim. sept. 14, 2008 8:45 CEST

      </TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE class=legacyNestedTable id=UtilTop cellSpacing=0 cellPadding=0><TBODY><TR><TD class=artUtils width="99&#37;">

      </TD><TD class=artUtils noWrap align=right></TD><TD vAlign=top></TD><TD class=artUtils vAlign=top align=right width=88></TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE class=legacyNestedTable id=RelatedTable style="PADDING-RIGHT: 4px" cellSpacing=0 cellPadding=0 width=158 align=left><TBODY><TR><TD vAlign=top>
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      </TD></TR></TBODY></TABLE>
      WASHINGTON (Reuters) - Les discussions sur l'avenir de la banque d'affaires am&#233;ricaine Lehman Brothers, qui n'a pas encore trouv&#233; de repreneur, ont &#233;t&#233; suspendues samedi et reprennent ce dimanche, fait savoir la R&#233;serve f&#233;d&#233;rale de New York.

      "De hauts repr&#233;sentants des principales institutions financi&#232;res se sont r&#233;unis avec samedi avec des responsables am&#233;ricains &#224; la Fed de New York. Les discussions devraient reprendre dimanche", a dit un porte-parole.

      De petits groupes devaient poursuivre pendant la nuit les travaux visant &#224; trouver une issue &#224; la crise travers&#233;e par Lehman Brothers, derni&#232;re victime en date de la crise du cr&#233;dit immobilier.
      La banque fond&#233;e en 1850 traverse sa pire crise depuis sa cr&#233;ation et est &#224; la recherche d'un repreneur apr&#232;s avoir annonc&#233; mercredi 5,6 milliards de dollars de d&#233;pr&#233;ciations d'actifs et 3,9 milliards de pertes &#224; l'issue du troisi&#232;me trimestre de son exercice fiscal.

      Les dirigeants de la banque d'affaires, les repreneurs potentiels et les autorit&#233;s f&#233;d&#233;rales tentent de mettre au point un plan de sauvetage. Elles esp&#233;raient y parvenir avant la fin du week-end, selon des sources proches des discussions.
      Apr&#232;s avoir secouru la banque d'affaires Bear Sterns et les deux g&#233;ants du refinancements Fannie Mae et Freddie Mac, le gouvernement a fait savoir qu'il ne souhaitait pas recourir une nouvelle fois aux fonds publics, selon une source proche du secr&#233;taire au Tr&#233;sor Henry Paulson.
      Les pourparlers de samedi, auxquels ont notamment particip&#233; Paulson et le pr&#233;sident de la Fed de New York Timothy Geithner, ainsi que les dirigeants des principales banques am&#233;ricaines, n'ont pas donn&#233; lieu &#224; une annonce.

      Mais selon une source inform&#233;e, la solution finale pourrait inclure le transfert d'actifs d&#233;pr&#233;ci&#233;s dans une structure dite de "mauvaise banque", dans laquelle des banques rivales pourraient investir. Celle-ci pourrait m&#234;me &#234;tre mise en faillite.
      Le Financial Times a cependant rapport&#233; que de nombreuses banques &#233;taient r&#233;ticentes &#224; investir sur les actifs en difficult&#233; de Lehman.

      Le directeur de Lehman Dick Fuld chercherait pour sa part &#224; trouver un repreneur pour son groupe, qui pourrait &#234;tre Bank of America ou la britannique Barclays. Les &#233;ventuels repreneurs souhaiteraient cependant obtenir des autorit&#233;s les m&#234;mes garanties dont a b&#233;n&#233;fici&#233; JPMorgan lors du rachat de Bear Sterns.

      Dan Wilchins et Glenn Sommerville, version fran&#231;aise Gr&#233;gory Blachier

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      • #4
        Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

        La banque Lehman Brothers va-t-elle passer le week-end?

        Il y a 15 heures

        WASHINGTON — G&#233;ant de Wall Street qui a lanc&#233; le commerce du coton aux Etats-Unis avant la Guerre de S&#233;cession et financ&#233; un r&#233;seau ferroviaire qui aida &#224; b&#226;tir le pays, la v&#233;n&#233;rable banque Lehman Brothers pourrait bient&#244;t tomber dans l'histoire. Derni&#232;re victime en date de la crise des pr&#234;ts hypoth&#233;caires &#224; risque, l'&#233;tablissement a lanc&#233; une op&#233;ration survie, mais il pourrait bien &#234;tre d&#233;pec&#233; d'ici dimanche soir.

        "Rien, hormis un miracle, ne peut sauver Lehman en l'&#233;tat", lance Anthony Sabino, professeur de droit et des affaires, qui ne donnait pas jusqu'&#224; lundi matin &#224; la banque...

        Apr&#232;s les g&#233;ants du refinancement hypoth&#233;caire Fannie Mae et Freddie Mac, la quatri&#232;me banque d'investissement du pays est en effet la derni&#232;re victime en date de la crise du cr&#233;dit immobilier: apr&#232;s avoir r&#233;sist&#233; des mois durant &#224; la tentation d'un rachat, elle a pr&#233;sent&#233; un plan de restructuration et cherche d&#233;sormais d&#233;sesp&#233;r&#233;ment un repreneur.
        Pour tenter de sauver Lehman Brothers, une nouvelle r&#233;union d'urgence se tenait samedi &#224; New York avec des repr&#233;sentants des principales institutions financi&#232;res am&#233;ricaines et le secr&#233;taire au Tr&#233;sor Henry Paulson, selon un responsable de la Federal Reserve Bank of New York. Comme vendredi soir, le pr&#233;sident de la SEC, la commission des op&#233;rations de bourse am&#233;ricaine, celui de la branche new-yorkaise de la Fed, ainsi que des dirigeants de Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Citigroup et Merrill Lynch, &#233;taient pr&#233;sents.

        Selon les observateurs, Lehman pourrait &#234;tre d&#233;pec&#233;e, d'autres soci&#233;t&#233;s financi&#232;res acqu&#233;rant ses diff&#233;rentes activit&#233;s. Son immobilier risque d'&#234;tre vendu &#224; perte...

        Parmi les acheteurs potentiels, qui ont tous refus&#233; de faire un commentaire, on avance les noms de la Bank of America, et &#224; l'&#233;tranger, la Britannique Barclays, la Japonaise Nomura Securities, la Fran&#231;aise BNP-Paribas ou encore l'Allemande Deutsche Bank.

        Vendredi, l'action Lehman a termin&#233; &#224; 3,65 dollars, un plongeon historique et humiliant de pr&#232;s de 95&#37; sous son record de 67,73 dollars.

        Fond&#233;e il y a 158 ans, Lehman Brothers est l'une des plus anciennes soci&#233;t&#233;s de Wall Street, finan&#231;ant le coton d'Alabama, puis la construction du chemin de fer de Pennsylvanie, avant de b&#226;tir sa r&#233;putation sur la gestion de bons du Tr&#233;sor et autres valeurs.

        Durant ses 15 ann&#233;es &#224; la t&#234;te de la banque, son PDG Richard Fuld a &#233;tendu ses activit&#233;s aux investissements financiers et &#224; la gestion de fonds pour de riches clients. Mais en prenant de l'ampleur, la banque a &#233;galement pris des risques, notamment sur les pr&#234;ts hypoth&#233;caires. Et elle a &#233;t&#233; touch&#233;e de plein fouet par la crise du "subprime". Au cours des seuls deux derniers trimestres, les pertes de Lehman Brothers ont grimp&#233; &#224; pr&#232;s de sept milliards de dollars (4,97 milliards d'euros).

        Et dans son cas, la banque ne pourra pas compter sur le gouvernement: alors que les autorit&#233;s avaient mis la main au porte-monnaie en mars pour permettre le rachat de Bear Stearns par JPMorgan Chase, Henry Paulson s'oppose totalement &#224; un soutien &#224; Lehman Brothers, selon une source proche du dossier.

        Le ministre allemand de l'Economie Peer Steinbruck a appel&#233; samedi les autorit&#233;s am&#233;ricaines &#224; trouver une solution avant l'ouverture des march&#233;s financiers asiatiques lundi matin. "Les nouvelles qui nous viennent des Etats-Unis sont mauvaises", a-t-il observ&#233; en marge du sommet des ministres europ&#233;ens de l'Economie &#224; Nice.

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        • #5
          Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

          Le grand plongeon des bourses

          Au New York Stock Exchange le 29 septembre 2008.
          ? AFP/TIMOTHY A. CLARY

          Les bourses europ?ennes dont Paris continuent de r?percuter le rejet du plan de sauvetage US et la chute de Wall Street

          Ce matin, le Cac 40 c?dait 2,14% au lendemain d'une chute de 5,04%, dans un march? surpris par le rejet ? Washington du plan de sauvetage des banques US.

          Les bourses comme Francfort (-1,36%), Londres (-0,71%) et surtout Copenhague (-9,13%) accusaient le coup ? l'ouverture. Les deux bourses de Moscou ont suspendu les ?changes d?s l'ouverture.
          Par ailleurs, la cotation du titre de la banque Dexia a ?t? suspendue mardi sur les bourses de Paris et Bruxelles, "? la demande" des autorit?s de march? fran?aise et belge, selon l'op?rateur boursier Nyse Euronext.

          Dans la foul?e de la d?gringolade de Wall Street lundi soir, les bourses d'Asie avaient ?galement ouvert mardi matin en forte baisse. La bourse de New York a ?t? la premi?re ? r?agir au rejet par la Chambre des repr?sentants am?ricains du plan Paulson de sauvetage des banques de 700 milliards de dollars. Le Dow Jones a cl?tur? lundi soir sur une chute historique de pr?s de 7%. Mardi matin, les bourses d'Asie ont r?percut? cette d?route: Tokyo a accus? une chute de 4,12% en cl?ture.

          D?s leur r?ouverture, les bourses asiatiques affichaient un fort recul: Tokyo (-5%), Hong Kong (-5,6%) et Bombay (-3,5%).

          La Banque du Japon (BoJ) a inject? mardi 2000 milliards de yens (13 milliards d'euros) dans le syst?me bancaire du pays pour aider les institutions financi?res ? faire face au manque de liquidit?s g?n?r? par la crise mondiale du cr?dit. La BoJ intervient ainsi sur les march?s pour la dixi?me journ?e ouvrable de suite.

          En UE, les inqui?tudes sur le syst?me bancaire europ?en ont fait perdre ? l'euro pr?s de 3 centimes face au dollar pour descendre sous 1,44 dollar. Les cours des mati?res premi?res ?taient galement en baisse. Les taux interbancaires se sont envol?s, signe de la m?fiance des banques, r?ticentes ? se pr?ter de l'argent.

          D?route ? Wall Street
          La Bourse de New York a accus? une chute historique lundi soir. Le Dow Jones a plong? en cl?ture de 6,98%, ? 10.365,45 points. Exprim? en points, l'indice vedette de Wall Street a c?d? 777,68 points, ce qu'il n'avait jamais connu dans son histoire plus que centenaire. En termes de points, sa plus forte chute (684,81 points) avait auparavant ?t? enregistr?e le 17 septembre 2001, jour de la reprise des ?changes apr?s les attentats terroristes du 11 septembre.

          L'indice Nasdaq, ? dominante technologique, a c?d? 9,14% (soit 199,61 points) ? 1.983,73 points, selon les chiffres d?finitifs de cl?ture. D?j? d?prim?e en d?but de s?ance, Wall Street s'est enfonc?e apr?s le rejet inattendu par la Chambre des repr?sentants du plan de sauvetage des banques, qui devait permettre de retrouver un peu de stabilit? sur les march?s.

          Les bourses europ?ennes touch?es en premier
          A la cl?ture lundi, la Bourse de Londres a chut? de 5,30%, Francfort 4,23%, Paris 5,04%. La chute ?tait particuli?rement accentu?e ? Amsterdam qui chutait de 8,75% et ? Bruxelles de 7,98% en raison de la d?gringolade du titre du groupe financier belgo-n?erlandais Fortis.

          Sur les autres places europ?ennes, le bilan n'?tait gu?re meilleur, voire pire. Dublin d?gringolait de 13,03%, Luxembourg de 10,56%, Oslo de 8,71%, Vienne de 8,05%, Stockholm chutait de 5,73%, Copenhague de 5,30%, Helsinki de 5,09%, Milan de 4,98%, Zurich de 4,63%, Madrid de 3,88%.

          L'indice europ?en Eurostoxx 50 a abandonn? 4,70%, portant son recul depuis le d?but de l'ann?e ? 31,63%.

          A Moscou, l'indice boursier Micex reculait de 5,50% et le RTS, cot? en dollars, de 7,11%.

          L'Am?rique Latine embo?te le pas ? Wall Street
          Les bourses latino-am?ricaines ont plong? ?galement apr?s le rejet du plan Paulson. La Bourse de Sao Paulo, la principale Bourse d'Am?rique latine, a cl?tur? en chute de -9,36% apr?s avoir ?t? oblig?e de suspendre ses op?rations pendant une demi-heure apr?s une d?gringolade de 10% de son principal indice, l'Ibovespa. Buenos Aires a cl?tur? en chute de -8,68%, Mexico de -6,40%, Santiago de -5,49%, Bogota de -2,37%. A noter, seule la Bourse de Caracas sortait la t?te de l'eau avec une l?g?re progression de +0,36%.


          <!-- PARAGRAPHES DEBUT -->

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          • #6
            Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

            Crise financi&#232;re: le plan de sauvetage am&#233;ricain rejet&#233;, journ&#233;e noire sur les march&#233;s d'Asie

            Il y a 2 heures

            TOKYO (AFP) — Les march&#233;s d'Asie vivaient une journ&#233;e noire mardi, au lendemain du rejet surprise par la la Chambre des repr&#233;sentants am&#233;ricains du plan de sauvetage des banques, qui a attis&#233; la crise financi&#232;re et provoqu&#233; une chute record &#224; Wall Street.

            Contre toute attente, les repr&#233;sentants am&#233;ricains ont rejet&#233; lundi, par 228 voix contre et 205 pour, le plan du secr&#233;taire au Tr&#233;sor Henry Paulson qui pr&#233;voyait de d&#233;bloquer 700 milliards de dollars afin d'&#233;ponger les cr&#233;ances douteuses accumul&#233;es par les banques dans l'immobilier.

            Ce vote, inattendu au lendemain d'un accord entre l'administration et les principaux dirigeants du Congr&#232;s, a fait plonger la Bourse de New York, qui a perdu 6,71&#37; en cl&#244;ture, soit une perte jamais vue de pr&#232;s de 800 points.

            Les Bourses d'Asie-Pacifique subissaient &#224; leur tour de lourdes pertes mardi. A la mi-s&#233;ance, la Bourse de Tokyo plongeait de 4,64% et celle de Sydney de 3,40%. A l'ouverture, Hong Kong d&#233;vissait de 5,59% et Taipei de 6,16%. Le rejet du plan &#224; choqu&#233; les investisseurs asiatiques, a expliqu&#233; Hiroichi Nishi, chef du service courtage chez Nikko Cordial Securities, selon qui "le march&#233; se demande d&#233;sormais quand il touchera le fond".

            La suite du processus est incertaine. Le pr&#233;sident George W. Bush, qui s'est dit "d&#233;&#231;u" de la d&#233;cision des d&#233;put&#233;s, a annonc&#233; qu'il allait travailler "avec les membres du Congr&#232;s et leurs chefs de file sur la mani&#232;re de progresser", tout en pr&#233;disant que les parlementaires finiraient par adopter le plan.

            La pr&#233;sidente d&#233;mocrate de la Chambre des repr&#233;sentants, Nancy Pelosi, a estim&#233; que le rejet du plan "ne peut rester en l'&#233;tat" et qu'il fallait "aller de l'avant". "Nous devons travailler aussi vite que possible. Il faut que quelque chose soit fait", a d&#233;clar&#233; M. Paulson apr&#232;s avoir rencontr&#233; le pr&#233;sident Bush &#224; la Maison-Blanche. "L'enjeu est trop important pour que l'on se permette d'&#233;chouer", a-t-il ajout&#233; apr&#232;s avoir fait r&#233;f&#233;rence &#224; "la tension sur les march&#233;s financiers partout dans le monde".

            Un nouveau scrutin &#233;ventuel ne devait en tout &#233;tat de cause pas intervenir avant jeudi, le Congr&#232;s &#233;tant th&#233;oriquement ferm&#233; mardi et mercredi pour cause de Nouvel an juif.

            La victoire du non est venue des propres troupes r&#233;publicaines de l'administration, dans un Congr&#232;s &#224; majorit&#233; d&#233;mocrate: pr&#232;s de deux r&#233;publicains sur trois ont rejet&#233; le plan. L'intervention de l'Etat dans le secteur priv&#233;, sans pr&#233;c&#233;dent dans l'histoire am&#233;ricaine, &#233;tait tr&#232;s critiqu&#233;e dans les rangs r&#233;publicains. Le d&#233;bat a &#233;t&#233; vif &#224; la Chambre. "On est tout bonnement en train de sacrer le roi Henry", s'est exclam&#233; un repr&#233;sentant r&#233;publicain au sujet de M. Paulson.

            Apr&#232;s le sauvetage public ce week-end du groupe belgo-n&#233;erlandais Fortis, la liste des victimes de cette p&#233;nurie de liquidit&#233;s s'est allong&#233;e parmi les banques.

            La quatri&#232;me banque am&#233;ricaine, Wachovia, a d&#251; &#234;tre rachet&#233;e dans l'urgence par Citigroup, sous l'&#233;gide des pouvoirs publics am&#233;ricains. Sa disparition vient s'ajouter &#224; la faillite de Lehman Brothers, au rachat de Washington Mutual et de Merrill Lynch et au renflouement d'AIG.

            Au Royaume-Uni, dont le Premier ministre Gordon Brown a qualifi&#233; de "tr&#232;s d&#233;cevant" le vote au Congr&#232;s am&#233;ricain, le gouvernement a d&#233;cid&#233; de nationaliser la banque Bradford & Bingley et de c&#233;der ses meilleurs actifs au groupe espagnol Santander.

            Apr&#232;s Fortis, nationalis&#233; par les Etats belge, n&#233;erlandais et luxembourgeois, c'est la banque franco-belge Dexia qui a focalis&#233; l'attention. Son action a plong&#233; de 28,50% &#224; 7,20 euros &#224; la Bourse de Paris.

            Le pr&#233;sident fran&#231;ais Nicolas Sarkozy devait r&#233;unir mardi matin les dirigeants des principales banques et compagnies d'assurances fran&#231;aises pour &#233;voquer leur situation.

            En Allemagne, Hypo Real Estate a &#233;chapp&#233; de justesse &#224; la faillite gr&#226;ce &#224; une ligne de cr&#233;dit de 35 milliards d'euros garantie pour l'essentiel par l'Etat.

            En Russie, le Premier ministre Vladimir Poutine a annonc&#233; la mise en place prochaine de mesures de soutien aux banques.

            Les bourses europ&#233;ennes ont subi de lourdes pertes lundi: plus de 4% de baisse &#224; Francfort, plus de 5% &#224; Londres et Paris, environ 8% &#224; Bruxelles, Vienne et Oslo et pr&#232;s de 9% &#224; Amsterdam. Dublin a d&#233;viss&#233; de pr&#232;s de 13%.

            Les banques centrales continuaient &#224; d&#233;penser des centaines de milliards de dollars pour &#233;viter un blocage total du syst&#232;me financier. La Banque du Japon a encore inject&#233; 13 milliards d'euros dans le march&#233; bancaire, intervenant pour la dixi&#232;me journ&#233;e ouvrable cons&#233;cutive.

            La R&#233;serve f&#233;d&#233;rale am&#233;ricaine a doubl&#233; lundi &#224; 620 milliards de dollars les lignes de cr&#233;dit qu'elle accorde aux autres banques centrales pour leur permettre de faire des pr&#234;ts en dollars. La Banque centrale europ&#233;enne a annonc&#233; qu'elle pr&#234;tait 120 milliards d'euros aux banques commerciales pour une dur&#233;e de 28 jours.

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            • #7
              Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

              Lundi noir pour les Bourses mondiales, le Dow sous les 10.000 points


              <!-- END HEADLINE --><!-- BEGIN STORY BODY -->58 minutes



              PARIS (AFP) - Les Bourses mondiales connaissaient un lundi noir, effray?es par l'ampleur de la crise financi?re et les risques de faillite de banques en s?rie.



              L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, est tomb? lundi sous le seuil des 10.000 points, pour la premi?re fois depuis octobre 2004, plomb? par l'aggravation de la crise financi?re en Europe.


              "C'est la panique g?n?rale. Tout le monde esp?rait apr?s l'adoption du "plan Paulson" aux Etats-Unis et les op?rations de sauvetage en Europe que les choses se calmeraient. Mais en r?alit?, il y a toujours des craintes d'effet domino", a d?clar? ? l'AFP Adrian van Tiggelen, strat?giste principal chez ING Investment ? Amsterdam.


              Vers 15H00 GMT, Londres et Francfort perdaient chacune plus de 8,5% et 8 % tandis que Paris chutait de 8,44 %. Amsterdam ?tait particuli?rement d?prim?e avec une chute de 6,3% tout comme Milan (-8,46%), Stockholm (-5,7%) et Zurich (-4,5%). Vienne chutait de 10,27% alors qu'Oslo s'effondrait de 12%.


              L'indice paneurop?en Eurostoxx 50 abandonnait 5%, portant son recul depuis le d?but de l'ann?e ? 32,8%.


              Cette d?route suivait des reculs de 4,2% de Tokyo, de 5% ? Hong Kong alors que Djakarta s'est effondr?e de 10%.


              En Russie, l'indice RTS cl?turait lundi sur une chute record de 19,10 %, les ?changes ont m?me ?t? interrompus ? la mi-journ?e sur l'une des deux Bourses moscovites, le Micex.


              Le plan Paulson de sauvetage bancaire adopt? par le Congr?s am?ricain vendredi "fait peu pour soulager la contraction du march? du cr?dit", car il "ne s'attaque pas directement aux probl?mes de fond des march?s financiers, mais simplement aux cons?quences de la crise", relevaient les analystes de BNP Paribas.


              S'ajoutaient ? l'anxi?t? g?n?rale les d?boires de la banque allemande Hypo Real Estate (HRE) en Allemagne, renflou?e in extremis dimanche soir par le gouvernement et les autres banques allemandes gr?ce ? un apport en liquidit?s de 50 milliards d'euros. Cela n'emp?chait pas le cours de HRE de chuter de plus de 35% lundi ? Francfort.


              Les difficult?s de cette banque font craindre une propagation ? l'ensemble du secteur bancaire europ?en alors que celui-ci conna?t une phase de consolidation acc?l?r?e.


              La derni?re ?tape en date est la prise de contr?le par la fran?aise BNP Paribas du bancassureur belgo-luxembourgeois Fortis, les Etats belges et luxembourgeois rentrant en retour au capital de la banque fran?aise.


              L'action de BNP Paribas perdait quand m?me 5% ? Paris alors que Dexia sombrait de 25% malgr? le plan de sauvetage annonc? par les autorit?s publiques fran?aises, belges et luxembourgeoises la semaine derni?re.


              "Dexia a encore fait parler d'elle ce weekend en partie en raison de son exposition ? Hypo Real Estate mais aussi car il y a encore des questions sur des besoins suppl?mentaires de financement", a indiqu? Laurent Fransolet, de Barclays Capital ? Londres.


              C'est sur le march? interbancaire que les tensions ?taient toutefois toujours les plus palpables:


              T?moignant de la r?ticence des ?tablissements financiers ? se pr?ter de l'argent entre eux, le taux interbancaire ? trois mois offert ? Londres et exprim? en dollars (Libor) restait ? un niveau exceptionnellement ?lev?, malgr? une l?g?re baisse ? 4,2887% contre 4,3337% vendredi.


              L'Euribor ? trois mois, l'un des principaux taux de r?f?rence du march? mon?taire de la zone euro, montait quant ? lui ? 5,345% contre 5,339% vendredi, atteignant de nouveau un niveau historique pour le septi?me jour cons?cutif.


              "Ce dont nous avons vraiment besoin c'est d'une reprise du march? interbancaire. Si davantage de gouvernements europ?ens annoncent des garanties de d?p?ts, cela pourrait ?tre possible", indiquait Adrian van Tiggelen.


              L'ouverture de Wall Street ? 13h30 GMT ?tait, dans un tel contexte, un nouveau facteur d'incertitude.

              "Les march?s am?ricains d?cideront de la direction g?n?rale et beaucoup sont ceux qui esp?rent un retournement apr?s les pertes de vendredi", soulignait Ian Griffiths, courtier chez CMC Markets ? Londres.

              "Ce sont les valeurs financi?res qui seront sous les feux de la rampe apr?s les derniers d?veloppements en Allemagne et la poursuite des r?actions au plan de sauvetage am?ricain", estimait-il.

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              • #8
                Re: Sur la crise financi?re: Freddie Mac et Fannie Mae

                <TABLE><TBODY><TR><TD class=DATE-JOUR vAlign=center>Mercredi 8 octobre 2008</TD><TD><SCRIPT language=JavaScript>OAS_AD('Middle3');</SCRIPT></TD></TR></TBODY></TABLE>
                <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=1000 align=left border=0><TBODY><TR vAlign=top><TD class=COL-ESP-V-0> </TD><TD class=VENTRE><BTN_IMPR>Info & Secteurs > International > Actualit?

                BANQUE - BOURSE - POLITIQUE ECONOMIQUE - POLITIQUE MONETAIRE -

                JAMES WILCOX - PROFESSEUR DE FINANCE ? LA HAAS BUSINESS SCHOOL DE BERKELEY

                ? Le plan Paulson est un premier soin d'urgence, mais rien n'est r?gl? ?
                [ 08/10/08 ]<SCRIPT language=Javascript src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=4782158"></SCRIPT>
                <SCRIPT language=Javascript src="http://commentaires.lesechos.fr/outil.php?new=1&id=4782158"></SCRIPT>


                </BTN_NOIMPR><TABLE class=IMAGE width=150 align=left border=0><TBODY><TR><TD></TD></TR><TR><TD class=LEGENDE>James Wilcox.</TD></TR></TBODY></TABLE><QUESTION>Le plan Paulson est-il une solution ? la crise ?</QUESTION>

                C'est un premier soin d'urgence pour stopper l'h?morragie, pour ?viter que le patient, l'?conomie, succombe ? la crise. C'est un plan de sauvetage et, ? ce titre, il n'a pas l'ambition d'apporter des solutions de long terme pour ? gu?rir ? les faiblesses du syst?me bancaire actuel. De fait, rien n'est r?gl?. Et nombre d'emprunteurs vont continuer ? ne pas rembourser leurs cr?dits.
                <QUESTION>Mais ce plan de sauvetage du syst?me financier est-il efficace pour stopper l'h?morragie ?</QUESTION>

                Le plan Paulson a remport? un premier succ?s avant m?me d'?tre soumis au vote du Congr?s ! Le secr?taire au Tr?sor tenait ? montrer le plus rapidement possible aux march?s financiers, qui ?taient en train de c?der ? la panique, que le gouvernement ?tait d?termin? ? soumettre un plan de sauvetage aux parlementaires. De fait, la chute libre des march?s financiers s'est arr?t?e d?s l'instant o? la rumeur s'est r?pandue ? Wall Street qu'un texte allait ?tre pr?sent? au Congr?s. Naturellement, le texte initial n'?tait pas peaufin? ni m?me bien d?grossi, et Henry Paulson le savait. Mais il ?tait ambitieux et il avait le m?rite d'exister. Or c'est tout ce qui comptait ? ce stade. Il n'?tait m?me pas destin? ? aider les d?tenteurs de cr?dits immobiliers. Ceci ?tant dit, le plan r?vis? et adopt? au cours du second vote est meilleur que le projet initial, dans la mesure o? il inclut des clauses pour aider les emprunteurs gr?ce ? des exemptions fiscales et ? un meilleur contr?le du syst?me de cr?dit. S'il fonctionne, il pourrait m?me servir de projet pilote ? l'usage des pays qui se sont aussi confront?s ? l'?clatement de bulles immobili?res, comme l'Espagne, la Grande-Bretagne ou l'Irlande.
                <QUESTION>Quelles solutions vont devoir ?tre trouv?es sur le long terme pour aider l'?conomie ? repartir sur des bases plus saines ?</QUESTION>

                Il ne fait aucun doute qu'il va falloir revoir la r?gulation des march?s, ainsi que les r?gulateurs eux-m?mes. Il est encore difficile de savoir ce qui va changer pour eux, ni lesquels vont survivre ? cette restructuration in?vitable. Il se peut que la R?serve f?d?rale se voit confier une autorit? accrue sur l'ensemble du syst?me, y compris les grands ?tablissements financiers comme les ? hedge funds ?, les banques d'investissement et les compagnies d'assurances.
                <QUESTION>Que pensez-vous de l'argument selon lequel il aurait mieux valu laisser le syst?me bancaire s'effondrer puis rena?tre de ses cendres sur des bases assainies, plut?t que d'offrir ? Wall Street une issue de secours financ?e par le contribuable ?</QUESTION>

                L'argument a du m?rite sur le principe. Je l'ai, d'ailleurs, envisag? avant de le rejeter formellement. Le co?t impos? par un tel sc?nario au syst?me financier, ? l'?conomie et ? la soci?t? serait d'une telle ampleur que le choix qui s'impose automatiquement est d'intervenir. Le co?t moyen d'une r?cession am?ricaine moyenne sur la totalit? de son cycle est ?valu? entre 500 milliards et 1.000 milliards de dollars. Si on peut r?duire ?a de moiti?, c'est une excellente chose. Sans m?me parler des souffrances humaines qu'on ?pargne. Apr?s tout, s'il y a une le?on ? retenir de la Grande D?pression des ann?es 1930, c'est que le gouvernement a un r?le ? jouer et ne peut se contenter d'attendre que le cycle suive naturellement son cours.
                <QUESTION>Quelle le?on retiendra-t-on de la crise actuelle ?</QUESTION>

                Nous vivons un ?pisode douloureux et effrayant qui aurait pu ?tre ?vit?. La R?serve f?d?rale aurait d? taper du poing sur la table et mettre les acteurs en garde. Les taux d'int?r?t n'auraient pas d? ?tre maintenus aussi bas aussi longtemps. Et, bien s?r, les institutions financi?re n'auraient jamais d? ?tre en mesure de pouvoir pratiquer les types de pr?ts qu'elles ont pratiqu?s. Esp?rons qu'une nouvelle r?glementation judicieuse permettra ? notre ?conomie de mieux fonctionner ? l'avenir.
                PROPOS RECUEILLIS PAR LAETITIA MAILHES ? SAN FRANCISCO



                <SCRIPT language=Javascript src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet.php?id=4782158"></SCRIPT></TD></TR></TBODY></TABLE>

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                • #9
                  Re: Sur la crise financi?re

                  Quel est votre r?sum? de l'opinion fran?aise?
                  Qui / Que font-ils faire responsible de la crise?
                  I'm interested in expert panflu damage estimates
                  my current links: http://bit.ly/hFI7H ILI-charts: http://bit.ly/CcRgT

                  Comment


                  • #10
                    Re: Sur la crise financi?re

                    Il n'y a pas d'experts financiers ici. Si vous pensez qu'il manque des informations, donnez-les. Ce sera plus simple.


                    Originally posted by gsgs View Post
                    Quel est votre r?sum? de l'opinion fran?aise?
                    Qui / Que font-ils faire responsible de la crise?

                    Comment


                    • #11
                      Re: Sur la crise financi?re

                      political link deleted by Fla1
                      (in English)


                      (auf Deutsch)

                      penser les Fran&#231;ais / Canadiens aussi, que les &#201;tats-Unis sont le coupable?

                      Gsgs - Please do not post links to political discussions. In particular, we do not blame countries for certain world problems. We are an international site and we do not engage in the "blame game" here. Fla1
                      Last edited by sharon sanders; October 8, 2008, 07:03 AM. Reason: added remarks in italics
                      I'm interested in expert panflu damage estimates
                      my current links: http://bit.ly/hFI7H ILI-charts: http://bit.ly/CcRgT

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                      • #12
                        Re: Sur la crise financi?re

                        Je suis d&#233;sol&#233;e GSGS mais ce genre discussion politique n'est pas encourag&#233;e sur FluTrackers.

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                        • #13
                          Re: Sur la crise financi?re

                          Des banques centrales, dont celle du Canada, abaissent leurs taux directeurs


                          <!-- END HEADLINE --><!-- BEGIN STORY BODY -->14 minutes


                          La Presse Canadienne



                          OTTAWA - Des banques centrales, dont la Banque du Canada et la R?serve f?d?rale am?ricaine, retranchent un demi-point ? leurs taux d'int?r?t ? court terme dans le but d'amoindrir la r?cente intensification de la crise financi?re internationale.


                          Le taux cible du financement ? un jour de la Banque du Canada, soit son principal taux directeur, passe donc de 3,00 pour cent ? 2,50 pour cent. Cet ajustement surprise survient quelques semaines avant la date pr?vue (et maintenue) au calendrier de la Banque pour l'?tablissement de ses taux d'int?r?t, soit le 21 octobre.


                          Mercredi matin, dans un communiqu? de presse expliquant cette initiative concert?e, la Banque du Canada a rappel? que tout au long de la crise financi?re actuelle, les banques centrales ont maintenu d'?troites consultations et collabor? ? des mesures concert?es sans pr?c?dent comme l'approvisionnement en liquidit?s afin de r?duire les tensions sur les march?s financiers.


                          "Les pressions inflationnistes ont commenc? ? se mod?rer dans un certain nombre de pays, par suite notamment du repli marqu? des cours de l'?nergie et d'autres produits de base, pr?cise le communiqu?.


                          "Les attentes d'inflation diminuent et demeurent arrim?es ? la stabilit? des prix. L'intensification r?cente de la crise financi?re a accru les risques ? la baisse pesant sur la croissance et, partant, diminu? davantage les risques ? la hausse portant sur la stabilit? des prix."


                          La Banque est donc d'avis, ? l'instar d'autres de ses vis-?-vis, qu'un certain assouplissement des conditions mon?taires ? l'?chelle du globe s'imposait.


                          Aux Etats-Unis, en juin, le directeur de la R?serve f?d?rale am?ricaine, Ben Bernanke, avait appliqu? un frein ? la baisse des taux d'int?r?ts par crainte d'une pouss?e de l'inflation. Cependant, au cours des trois mois qui ont suivi, l'?conomie am?ricaine s'est grandement d?t?rior?e, for?ant la banque centrale am?ricaine ? participer ? l'action internationale concert?e annonc?e ce mercredi.


                          La Banque centrale europ?enne de m?me que les banques centrales d'Angleterre, de Su?de et de Suisse abaissent elles aussi leurs taux d'un demi-point. De son c?t?, la Banque du Japon a dit appuyer fermement ces mesures de politique mon?taire.

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                          • #14
                            Re: Sur la crise financi?re

                            ?a n'emp?che pas le Cac40 de repartir ? la baisse : -4%

                            Quand il n'y aura plus de liquidit?, plus de monnaie... on aura un vecteur microbien en moins entre les mains

                            C'est Preventif, en cas de Pand?mie
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                            • #15
                              Re: Sur la crise financi?re

                              Bonjour SteveoSteen et merci pour votre intervention. C'est le matin chez moi. ?a fait ? peu pr?s une heure que la nouvelle de l'abaissement des taux directeurs est sortie. ? la t?l?vivion on rapportait un certain effet positif. Si vous avez un lien sur la r?action de l'indice Cac40 ? cet abaissement concert? des taux directeurs, nous l'appr?cierions.

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