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?bola : une d?cennie d'instabilit? menace l'?conomie guin?enne, pr?vient l'ONU
10 oct. 2014
Conakry, Guin?e ? Il faut un appui urgent pour pr?venir une faillite ?conomique en Guin?e, o? la fi?vre Ebola ravage vies, emplois et services de base, ont d?clar? ce jour ? Conakry des responsables de l'ONU charg?s du d?veloppement.
La crise a d?j? atteint tous les secteurs de l'?conomie, qu'elle risque de marquer aux cours des dix ann?es ? venir, ont-ils indiqu?.
? La crise sanitaire en Guin?e, un des trois pays les plus touch?s, n'?pargne d?sormais aucun aspect de la vie. Ebola paralyse les services de sant?, provoque des fermetures d'entreprises, d?stabilise la production, la vente et l'exportation de vivres essentiels et perturbe l'ensemble du syst?me scolaire ?, a d?clar? Magdy Mart?nez-Solim?n, Sous-secr?taire g?n?ral et Directeur du Bureau des politiques et de l'appui aux programmes du Programme des Nations Unies pour le d?veloppement (PNUD). ? Nous pouvons ?viter une paralysie si nous agissons d?s maintenant pour pr?server les r?sultats de longues ann?es d'efforts de d?veloppement ?, a-t-il ajout?, au terme de sa visite officielle dans la capitale, Conakry.
Apr?s une longue p?riode d'instabilit? politique, la Guin?e avait renou? avec la croissance ?conomique. Elle avait commenc? ? intensifier ses efforts de lutte contre la pauvret? et de cr?ation d'un avenir meilleur pour ses citoyens.
Maintenant, le trafic de conteneurs dans le port de Conakry enregistre une baisse d'un tiers, et l'activit? a?roportuaire de deux-tiers.
Dans le nord-est du pays, les exportations de fruits et de l?gumes vers les pays voisins ont diminu? de 90 pour cent. Les secteurs agricole et minier sont durement touch?s. La production vivri?re est menac?e, avec des fermiers de moins en moins nombreux ? s'occuper des champs en cette p?riode de r?colte, alors que les compagnies mini?res demandent ? leurs employ?s de rester chez eux.
Afin d'aider la Guin?e ? surmonter la crise socio-?conomique, le PNUD a r?orient? son programme local autour de trois priorit?s : l'engagement communautaire pour endiguer la maladie et maintenir la s?curit?, des transferts mon?taires pour assurer la continuit? des services essentiels et l'?valuation de l'impact socio-?conomique de la crise.
Le PNUD a imm?diatement activ? son programme de police de proximit? ? Conakry pour renforcer la confiance, s?curiser les quartiers pauvres, signaler les cas suspects et expliquer aux populations comment se pr?munir du virus ?bola. L'agence forme 500 policiers ? dont beaucoup de femmes ? qui seront d?ploy?s dans certains quartiers tr?s vuln?rables. Elle interviendra aussi dans le sud-est du pays, o? le premier cas d'?bola s'est d?clar?.
Par ailleurs, le PNUD finance un centre d'alerte pr?coce, qui permet au minist?re de la S?curit? de surveiller en temps r?el l'ensemble du territoire, y compris 42 postes fronti?res, gr?ce ? un ?cran de g?olocalisation des incidents signal?s. Cette initiative aidera ? s?curiser les zones o? la peur du virus Ebola a provoqu? des violences.
Dans le cadre de la pr?vention ? Conakry, le PNUD a identifi? et mobilis? son r?seau de 2 500 jeunes b?n?voles, charg?s de distribuer du savon et de l'eau de Javel et de montrer aux populations comment se laver proprement les mains et ?viter tout contact avec des suspects. Afin de lutter efficacement contre l'?pid?mie, le PNUD et ses partenaires pr?parent un plan pour introduire des transferts mon?taires qui permettront au personnel de sant? d'identifier rapidement et de suivre les contacts des patients. Ces transferts cibleront aussi les survivants et leurs familles, parfois victimes de stigmatisation et de probl?mes ?conomiques.
D'autre part, le PNUD a mobilis? une ?quipe d'?conomistes pour aider le gouvernement guin?en ? ?valuer l'impact socio-?conomique de la crise. Ses conclusions permettront de planifier les efforts de rel?vement rapide et les investissements requis.
Reconnu leader de la transparence en mati?re d'aide par l'Indice sur la transparence de l?aide 2014, le PNUD collaborera avec la nouvelle Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre l'Ebola (UNMEER) et s'efforcera de mobiliser des fonds et de l'aide suppl?mentaire ? l'?chelle mondiale pour combattre l'?pid?mie et ses cons?quences.
Au cours de leur visite, Anthony Banbury, chef de l'UNMEER et M. Mart?nez-Solim?n ont rencontr? le pr?sident Alpha Cond?, mais aussi les organisations d'aide d'urgence, notamment M?decins Sans Fronti?res, la Croix-rouge et des organisations de la soci?t? civile et du secteur priv?. M. Mart?nez-Solim?n se rend aujourd'hui ? Freetown en compagnie de Ruby Sandhu-Rojon, Directrice adjointe du Bureau r?gional du PNUD pour l'Afrique, pour renforcer la r?ponse du PNUD et de l'ONU en Sierra Leone.
Pour sa part, Abdoulaye Mar Di?ye, Directeur du Bureau r?gional du PNUD pour l'Afrique, est attendu ce jour ? Accra, o? il rencontrera M. Banbury et l'?quipe des Nations Unies au Ghana. M. Di?ye discute avec les gouvernements de la r?gion pour ?tendre le corridor humanitaire et intensifier la r?ponse.
10 oct. 2014
Conakry, Guin?e ? Il faut un appui urgent pour pr?venir une faillite ?conomique en Guin?e, o? la fi?vre Ebola ravage vies, emplois et services de base, ont d?clar? ce jour ? Conakry des responsables de l'ONU charg?s du d?veloppement.
La crise a d?j? atteint tous les secteurs de l'?conomie, qu'elle risque de marquer aux cours des dix ann?es ? venir, ont-ils indiqu?.
? La crise sanitaire en Guin?e, un des trois pays les plus touch?s, n'?pargne d?sormais aucun aspect de la vie. Ebola paralyse les services de sant?, provoque des fermetures d'entreprises, d?stabilise la production, la vente et l'exportation de vivres essentiels et perturbe l'ensemble du syst?me scolaire ?, a d?clar? Magdy Mart?nez-Solim?n, Sous-secr?taire g?n?ral et Directeur du Bureau des politiques et de l'appui aux programmes du Programme des Nations Unies pour le d?veloppement (PNUD). ? Nous pouvons ?viter une paralysie si nous agissons d?s maintenant pour pr?server les r?sultats de longues ann?es d'efforts de d?veloppement ?, a-t-il ajout?, au terme de sa visite officielle dans la capitale, Conakry.
Apr?s une longue p?riode d'instabilit? politique, la Guin?e avait renou? avec la croissance ?conomique. Elle avait commenc? ? intensifier ses efforts de lutte contre la pauvret? et de cr?ation d'un avenir meilleur pour ses citoyens.
Maintenant, le trafic de conteneurs dans le port de Conakry enregistre une baisse d'un tiers, et l'activit? a?roportuaire de deux-tiers.
Dans le nord-est du pays, les exportations de fruits et de l?gumes vers les pays voisins ont diminu? de 90 pour cent. Les secteurs agricole et minier sont durement touch?s. La production vivri?re est menac?e, avec des fermiers de moins en moins nombreux ? s'occuper des champs en cette p?riode de r?colte, alors que les compagnies mini?res demandent ? leurs employ?s de rester chez eux.
Afin d'aider la Guin?e ? surmonter la crise socio-?conomique, le PNUD a r?orient? son programme local autour de trois priorit?s : l'engagement communautaire pour endiguer la maladie et maintenir la s?curit?, des transferts mon?taires pour assurer la continuit? des services essentiels et l'?valuation de l'impact socio-?conomique de la crise.
Le PNUD a imm?diatement activ? son programme de police de proximit? ? Conakry pour renforcer la confiance, s?curiser les quartiers pauvres, signaler les cas suspects et expliquer aux populations comment se pr?munir du virus ?bola. L'agence forme 500 policiers ? dont beaucoup de femmes ? qui seront d?ploy?s dans certains quartiers tr?s vuln?rables. Elle interviendra aussi dans le sud-est du pays, o? le premier cas d'?bola s'est d?clar?.
Par ailleurs, le PNUD finance un centre d'alerte pr?coce, qui permet au minist?re de la S?curit? de surveiller en temps r?el l'ensemble du territoire, y compris 42 postes fronti?res, gr?ce ? un ?cran de g?olocalisation des incidents signal?s. Cette initiative aidera ? s?curiser les zones o? la peur du virus Ebola a provoqu? des violences.
Dans le cadre de la pr?vention ? Conakry, le PNUD a identifi? et mobilis? son r?seau de 2 500 jeunes b?n?voles, charg?s de distribuer du savon et de l'eau de Javel et de montrer aux populations comment se laver proprement les mains et ?viter tout contact avec des suspects. Afin de lutter efficacement contre l'?pid?mie, le PNUD et ses partenaires pr?parent un plan pour introduire des transferts mon?taires qui permettront au personnel de sant? d'identifier rapidement et de suivre les contacts des patients. Ces transferts cibleront aussi les survivants et leurs familles, parfois victimes de stigmatisation et de probl?mes ?conomiques.
D'autre part, le PNUD a mobilis? une ?quipe d'?conomistes pour aider le gouvernement guin?en ? ?valuer l'impact socio-?conomique de la crise. Ses conclusions permettront de planifier les efforts de rel?vement rapide et les investissements requis.
Reconnu leader de la transparence en mati?re d'aide par l'Indice sur la transparence de l?aide 2014, le PNUD collaborera avec la nouvelle Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre l'Ebola (UNMEER) et s'efforcera de mobiliser des fonds et de l'aide suppl?mentaire ? l'?chelle mondiale pour combattre l'?pid?mie et ses cons?quences.
Au cours de leur visite, Anthony Banbury, chef de l'UNMEER et M. Mart?nez-Solim?n ont rencontr? le pr?sident Alpha Cond?, mais aussi les organisations d'aide d'urgence, notamment M?decins Sans Fronti?res, la Croix-rouge et des organisations de la soci?t? civile et du secteur priv?. M. Mart?nez-Solim?n se rend aujourd'hui ? Freetown en compagnie de Ruby Sandhu-Rojon, Directrice adjointe du Bureau r?gional du PNUD pour l'Afrique, pour renforcer la r?ponse du PNUD et de l'ONU en Sierra Leone.
Pour sa part, Abdoulaye Mar Di?ye, Directeur du Bureau r?gional du PNUD pour l'Afrique, est attendu ce jour ? Accra, o? il rencontrera M. Banbury et l'?quipe des Nations Unies au Ghana. M. Di?ye discute avec les gouvernements de la r?gion pour ?tendre le corridor humanitaire et intensifier la r?ponse.
