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Face ? la crise ?conomique devenue crise totale, la soci?t? civile reprend l'initiative

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    Face ? la crise ?conomique devenue crise totale, la soci?t? civile reprend l'initiative

    par Fran?ois Leclerc, ancien conseiller de l'AFP | 31/05/2013, 14:00 - 988 mots

    L'?poque n'est pas aux r?jouissances. Une succession ininterrompue de scandales financiers et de corruption, de sant? publique, environnementaux ou alimentaires suscite un malaise et une d?fiance qui s'?tendent. Les conflits sociaux prennent l'aspect de luttes d?sesp?r?es et sans issue, et les ?ch?ances ?lectorales sont l'occasion de comportements hors normes. Pour Fran?ois Leclerc, ancien conseiller de l'AFP, les initiatives qui se multiplient dans la soci?t? civile pr?figurent ce qui pourrait ?tre un nouveau paradigme de l'organisation sociale.

    La crise n'est pas seulement financi?re, elle est devenue globale dans ses manifestations comme dans sa perception. Les banques ne sont pas d?sign?es seules coupables, l'?tat ne joue plus le r?le qui lui est allou? face ? une ?conomie de march? porteuse de dysfonctionnements ? r?p?tition, avec toujours la m?me origine : l'argent, dont l'accumulation prend le pas sur toute autre consid?ration.

    Le sentiment d'ins?curit? s'est en cons?quence ?largi ? de nouveaux domaines de la vie, rendant la soci?t? anxiog?ne. Le constat est partag? : l'avenir a cess? d'?tre porteur de promesses, aux vertus du progr?s a succ?d? la prise de conscience de d?s?quilibres mena?ants de toutes natures, qui s'accentuent : destruction de l'environnement, disproportion de la sph?re financi?re par rapport ? l'?conomie, distribution in?gale de la richesse.

    Le d?phasage entre les institutions rigidifi?es et l'innovation soci?tale

    Au besoin de changement, il n'est pas apport? de r?ponse satisfaisante. Dans la pratique, l'impuissance des dirigeants domine et leurs discours sont ressentis comme vell?itaires. Partout, leurs indices de confiance chutent, tandis que des d?cisions majeures sont prises par des instances hors de port?e et sans mandat ?lectif.

    La Banque centrale europ?enne, dont le r?le est d?terminant et l'ind?pendance absolue ?rig?e en principe, est le symbole de cette situation malsaine. Faut-il le rappeler, celle-ci r?sulte de la constatation que l'on ne peut pas faire confiance aux gouvernements ! La crise est d?sormais promise comme allant encore durer dix ans, mais la pens?e ?conomique dominante reste crisp?e sur ses recettes dogmatiques qui la prolongent jusqu'? on ne sait quand.

    Des pratiques sociales novatrices apparaissent

    Il y a malaise : les mesures lib?rales qui sont pr?conis?es s'inscrivent dans la continuit? de celles qui ont suscit? une crise aux origines oubli?es, comme s'il ne fallait pas s'y arr?ter. Les mesures de r?gulation, toujours en chantier, n'ont comme objectif que de mieux ma?triser le prochain ?pisode, consid?r? comme in?vitable, des r?gulateurs de plus en plus nombreux doutant que cela soit m?me possible.

    /.../

    L'époque n'est pas aux réjouissances. Une succession ininterrompue de scandales financiers et de corruption, de santé publique, environnementaux ou alimentaires suscite un malaise et une défiance qui s'étendent. Les conflits sociaux prennent l'aspect de luttes désespérées et sans issue, et les échéances électorales sont l'occasion de comportements hors normes. Pour François Leclerc, ancien conseiller de l'AFP, les initiatives qui se multiplient dans la société civile préfigurent ce qui pourrait être un nouveau paradigme de l'organisation sociale.
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