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MYRET ZAKI
Gagner la guerre des changes, c?est mourir
Face ? la guerre des monnaies qui fait rage, et dans laquelle le dollar, le yen et la livre sterling se distinguent par les d?valuations les plus agressives, les monnaies qui ne chutent pas ? la m?me vitesse, comme l?euro, sont qualifi?es de ?dindons de la farce?. Ainsi va le raisonnement: si l?Europe n?embo?te pas le mouvement et s?accroche ? son ?orthodoxie mon?taire?, elle sera la grande ?perdante?.
Ce raisonnement erron? et parfaitement inepte s?est r?pandu comme un feu de paille, laissant croire que les plus malins, ceux qui parviendront ? sortir intelligemment leurs ?conomies de la r?cession, sont ceux qui auront le plus massacr? la valeur de leur monnaie, sans nul besoin de proc?der ? d?autres r?formes.
Champions de l?inflation
C?est ignorer les bases ?l?mentaires de l??conomie. En mati?re de d?valuation comp?titive, celui qui ?gagne? ? court terme est celui qui perd gros ? long terme. ?Il n?y a pas de place pour une comp?tition mon?taire. Il faut prendre des mesures pour la comp?titivit? de nos ?conomies, am?liorer la productivit? et les rendements ainsi que stimuler les exportations. C?est ce que les gouvernements devraient ?tre en train de faire au lieu de manipuler le cours de la monnaie?, a d?clar? ? raison Anton Siluanov, le ministre des Finances russe, lors du G20.
Peter Schiff, CEO d?Euro Pacific Capital ? New York, r?sume le mieux ce ph?nom?ne: ?Ce qui rend une guerre des monnaies diff?rente des autres guerres, c?est qu?ici, l?objectif est de se tuer soi-m?me. Malheureusement, je pense que les Etats-Unis vont gagner la guerre des monnaies.?
Dans cette guerre qui n?est rien d?autre qu?une surench?re de protectionnisme, la spirale baissi?re est autodestructrice. Lorsqu?on surench?rit pour imprimer les plus vastes quantit?s de monnaie, sans que ce papier ne soit gag? sur aucune valeur tangible telle que l?or, on d?truit le pouvoir d?achat des consommateurs, ainsi que la valeur du patrimoine des ?pargnants et des retrait?s, car on s?me le mal le plus nocif: l?inflation.
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Gagner la guerre des changes, c?est mourir
Face ? la guerre des monnaies qui fait rage, et dans laquelle le dollar, le yen et la livre sterling se distinguent par les d?valuations les plus agressives, les monnaies qui ne chutent pas ? la m?me vitesse, comme l?euro, sont qualifi?es de ?dindons de la farce?. Ainsi va le raisonnement: si l?Europe n?embo?te pas le mouvement et s?accroche ? son ?orthodoxie mon?taire?, elle sera la grande ?perdante?.
Ce raisonnement erron? et parfaitement inepte s?est r?pandu comme un feu de paille, laissant croire que les plus malins, ceux qui parviendront ? sortir intelligemment leurs ?conomies de la r?cession, sont ceux qui auront le plus massacr? la valeur de leur monnaie, sans nul besoin de proc?der ? d?autres r?formes.
Champions de l?inflation
C?est ignorer les bases ?l?mentaires de l??conomie. En mati?re de d?valuation comp?titive, celui qui ?gagne? ? court terme est celui qui perd gros ? long terme. ?Il n?y a pas de place pour une comp?tition mon?taire. Il faut prendre des mesures pour la comp?titivit? de nos ?conomies, am?liorer la productivit? et les rendements ainsi que stimuler les exportations. C?est ce que les gouvernements devraient ?tre en train de faire au lieu de manipuler le cours de la monnaie?, a d?clar? ? raison Anton Siluanov, le ministre des Finances russe, lors du G20.
Peter Schiff, CEO d?Euro Pacific Capital ? New York, r?sume le mieux ce ph?nom?ne: ?Ce qui rend une guerre des monnaies diff?rente des autres guerres, c?est qu?ici, l?objectif est de se tuer soi-m?me. Malheureusement, je pense que les Etats-Unis vont gagner la guerre des monnaies.?
Dans cette guerre qui n?est rien d?autre qu?une surench?re de protectionnisme, la spirale baissi?re est autodestructrice. Lorsqu?on surench?rit pour imprimer les plus vastes quantit?s de monnaie, sans que ce papier ne soit gag? sur aucune valeur tangible telle que l?or, on d?truit le pouvoir d?achat des consommateurs, ainsi que la valeur du patrimoine des ?pargnants et des retrait?s, car on s?me le mal le plus nocif: l?inflation.
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