J'ai trouv? cet article int?resant dans le sens un artiste du th?atre met en sc?ne une pi?ce ou une soci?t? qui a oubli? le sens de la souffrance est confront?e ? la menace pand?mique. Fiction, r?flexion ?thique, philosophique ou simplement humour noir...
La menace pand?mique commence d?j? ? influencer le monde des arts et de la culture et ce n'est qu'un d?but.
Ti-Ming
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</td> </tr> </tbody></table> <!-- == DETAIL DE L'ARTICLE --> <!-- == PETITE IMAGE --> <!-- == CHAPO ET SIGNATURE --> theatre Peut-on rire - jaune - d?une pand?mie?
Entre r?alisme et d?rision, la nouvelle pi?ce de l?auteur vaudois
Antoine Jaccoud interroge les limites de l?individualisme.
Corinne Jaqui?ry
Publi? le 9 novembre 2006
<!-- displayDateYesNo: --> <table class="artPhoto" align="left" cellpadding="0" cellspacing="0" width="1"> <tbody><tr> <td>
Une forte envie de radicalit? pour le dramaturge Antoine Jaccoud avec En attendant la grippe aviaire. Philippe Maeder</td> </tr> </tbody></table> ?J'ai la chance ou le malheur de tout dramatiser spontan?ment. Je vois toujours le pire, accidents ou catastrophes. Heureusement, j'ai un contre-poison: l'humour! Et je transpose au th??tre mon inclination naturelle au drame.? Pince-sans-rire, Antoine Jaccoud affirme ainsi bien m?riter un titre de dramaturge qu'il a acquis au fil de l'?criture de plusieurs sc?narios pour le cin?ma et de pi?ces de th??tre, notamment pour le Th??tre en Flammes, la compagnie du metteur en sc?ne Denis Maillefer. En 2004, avec la com?dienne Fran?ois Boillat et la costumi?re Isa Boucharlat, il cr?e l'association Selma 95 pour un projet visant ? amener des survivants de Srebrenica au th??tre afin de leur offrir une tribune. Le deuxi?me projet, plus th??tral est ?Une farce noire? concernant la menace d'une catastrophe sanitaire mondiale. Un virus descendu du ciel: la grippe aviaire.
?Tout ce que j'?cris est hant? par la mort. En v?rit?, je ne vois pas d'autres sujets. Il a un ?norme potentiel. On peut d'ailleurs choisir d'en rire. J'aimerais parfois faire autre chose, mais quoi? Parler d'amour ne m'int?resse pas? L'avantage c'est que cela diminue mon angoisse.? Et peut-?tre un peu celles des autres par effet de catharsis!
Sombres jusqu'au path?tique, les textes d'Antoine Jaccoud jouent beaucoup sur la d?rision. On se souvient de Voyage en Suisse, une fugue dans un pays profond aux relents d?sesp?r?s ou On liquide qui ?voquait la fin programm?e des petits paysans. Dans En attendant la grippe aviaire (fin de la soci?t? de consolation), l'auteur s'int?resse ? la perspective d'une pand?mie qui paraissait aux portes de la Suisse l'ann?e derni?re. Comment la vivrions-nous si elle avait effectivement d?barqu?? Tr?s mal selon Antoine Jaccoud, qui se moque des craintes d'une population accapar?e par la sauvegarde de son confort et con****e, dans sa farce tragique, une soci?t? vou?e ? un h?donisme de bas ?tage.
?En fait, nous sommes actuellement dans une rh?torique de l'apocalypse. On est immerg? dans un flux quasi continu de mauvaises nouvelles, sans hi?rarchie de l'information. J'ai envie d'ouvrir le d?bat car il me semble n'y avoir aucune r?flexion sur ce ph?nom?ne. Parfois, je me demande comment les adolescents vivent le fait qu'on leur dise constamment que leur avenir est tr?s noir et que le monde est foutu!? Recr?ant cette ritournelle du pire ressass?e par un speaker en cage (Pierre-Isa?e Duc), l'?crivain met en sc?ne un couple (Jean-Luc Borgeat et Fran?oise Boillat) terrass? ? l'id?e de ne plus pouvoir faire du nordic walking, le sport de bien-?tre ? la mode, de ne plus pouvoir d?guster des petits fromages de ch?vre ou de laisser leur voiture au garage. ?Dans une soci?t? qui a pass?e successivement de Dieu au roi et puis ? un soi qui ne se pr?occupe plus que de wellness, fitness ou autre occupation esth?tisante, j'ai envie de radicalit?. L'occasion de rire en luttant contre le pathos et surtout, de ne pas ?tre mi?vre.??
Lausanne, Arsenic.
Du 14 au 26 novembre 2006. Ma/je, 19 h, me/ve-sa, 20 h 30, di 17 h. Billets 13 fr. 021 625 11 36.
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La menace pand?mique commence d?j? ? influencer le monde des arts et de la culture et ce n'est qu'un d?but.
Ti-Ming
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</td> </tr> </tbody></table> <!-- == DETAIL DE L'ARTICLE --> <!-- == PETITE IMAGE --> <!-- == CHAPO ET SIGNATURE --> theatre Peut-on rire - jaune - d?une pand?mie?
Entre r?alisme et d?rision, la nouvelle pi?ce de l?auteur vaudois
Antoine Jaccoud interroge les limites de l?individualisme.
Corinne Jaqui?ry
Publi? le 9 novembre 2006
<!-- displayDateYesNo: --> <table class="artPhoto" align="left" cellpadding="0" cellspacing="0" width="1"> <tbody><tr> <td>
Une forte envie de radicalit? pour le dramaturge Antoine Jaccoud avec En attendant la grippe aviaire. Philippe Maeder</td> </tr> </tbody></table> ?J'ai la chance ou le malheur de tout dramatiser spontan?ment. Je vois toujours le pire, accidents ou catastrophes. Heureusement, j'ai un contre-poison: l'humour! Et je transpose au th??tre mon inclination naturelle au drame.? Pince-sans-rire, Antoine Jaccoud affirme ainsi bien m?riter un titre de dramaturge qu'il a acquis au fil de l'?criture de plusieurs sc?narios pour le cin?ma et de pi?ces de th??tre, notamment pour le Th??tre en Flammes, la compagnie du metteur en sc?ne Denis Maillefer. En 2004, avec la com?dienne Fran?ois Boillat et la costumi?re Isa Boucharlat, il cr?e l'association Selma 95 pour un projet visant ? amener des survivants de Srebrenica au th??tre afin de leur offrir une tribune. Le deuxi?me projet, plus th??tral est ?Une farce noire? concernant la menace d'une catastrophe sanitaire mondiale. Un virus descendu du ciel: la grippe aviaire.
?Tout ce que j'?cris est hant? par la mort. En v?rit?, je ne vois pas d'autres sujets. Il a un ?norme potentiel. On peut d'ailleurs choisir d'en rire. J'aimerais parfois faire autre chose, mais quoi? Parler d'amour ne m'int?resse pas? L'avantage c'est que cela diminue mon angoisse.? Et peut-?tre un peu celles des autres par effet de catharsis!
Sombres jusqu'au path?tique, les textes d'Antoine Jaccoud jouent beaucoup sur la d?rision. On se souvient de Voyage en Suisse, une fugue dans un pays profond aux relents d?sesp?r?s ou On liquide qui ?voquait la fin programm?e des petits paysans. Dans En attendant la grippe aviaire (fin de la soci?t? de consolation), l'auteur s'int?resse ? la perspective d'une pand?mie qui paraissait aux portes de la Suisse l'ann?e derni?re. Comment la vivrions-nous si elle avait effectivement d?barqu?? Tr?s mal selon Antoine Jaccoud, qui se moque des craintes d'une population accapar?e par la sauvegarde de son confort et con****e, dans sa farce tragique, une soci?t? vou?e ? un h?donisme de bas ?tage.
?En fait, nous sommes actuellement dans une rh?torique de l'apocalypse. On est immerg? dans un flux quasi continu de mauvaises nouvelles, sans hi?rarchie de l'information. J'ai envie d'ouvrir le d?bat car il me semble n'y avoir aucune r?flexion sur ce ph?nom?ne. Parfois, je me demande comment les adolescents vivent le fait qu'on leur dise constamment que leur avenir est tr?s noir et que le monde est foutu!? Recr?ant cette ritournelle du pire ressass?e par un speaker en cage (Pierre-Isa?e Duc), l'?crivain met en sc?ne un couple (Jean-Luc Borgeat et Fran?oise Boillat) terrass? ? l'id?e de ne plus pouvoir faire du nordic walking, le sport de bien-?tre ? la mode, de ne plus pouvoir d?guster des petits fromages de ch?vre ou de laisser leur voiture au garage. ?Dans une soci?t? qui a pass?e successivement de Dieu au roi et puis ? un soi qui ne se pr?occupe plus que de wellness, fitness ou autre occupation esth?tisante, j'ai envie de radicalit?. L'occasion de rire en luttant contre le pathos et surtout, de ne pas ?tre mi?vre.??
Lausanne, Arsenic.
Du 14 au 26 novembre 2006. Ma/je, 19 h, me/ve-sa, 20 h 30, di 17 h. Billets 13 fr. 021 625 11 36.
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