3 novembre 2014

Actes de vandalisme dans un centre de sant? ? Cotonou : quand Ebola fait tomber des t?tes ? la Police nationale

Une bonne brochette de fonctionnaires de la Police nationale vient d??tre sanctionn?e par la hi?rarchie ? cause du virus Ebola. Qu?est-ce qui en a ?t? la cause ?
...
L?institution polici?re est mise en cause, suite ? des sc?nes de pillage et d?actes de vandalisme orchestr?s sur un centre construit pour accueillir d??ventuels cas suspects de la maladie Ebola que le chef de l?Etat s?appr?te ? inaugurer en pr?sence des autorit?s sanitaires ?trang?res. Lesquelles autorit?s ont commenc? par arriver dans le pays. Ce dispositif flambant neuf ?rig? au quartier Ste C?cile Ahouansori Agu?h, dans le 6?me arrondissement de Cotonou gr?ce ? l?Organisation mondiale pour la sant? (Oms) a ?t? r?duit en ruine en l?espace de 48 heures. A l?analyse des faits, on reproche ? la Police son manque d?anticipation. Elle est accus?e de passivit? et de n?gligence.

L?une des raisons est que, les sc?nes de pillage ressemblent, ? tout point de vue, ? un acte pr?m?dit?. Les manifestants ont eu le temps de confectionner des banderoles portant plusieurs inscriptions sur lesquelles, ils ont exprim?, sous diverses formes, leur opposition ? l?implantation du centre dans leur localit?. Les services de renseignement de la Police nationale n?ont pas ?t? inform?s...
...
Le samedi, en pleine journ?e et tard dans la nuit, les populations ont organis? le pillage du centre qui comportait plusieurs b?timents faits en mat?riaux d?finitifs, ?quip?s en mat?riels m?dicaux et pr?t ? ?tre mis en service. Le bilan est d?plorable : sur le mur de la cl?ture cass? par endroits, on peut lire et voir : ? non ? Ebolah ici ?, ? danger de mort ?. Toutes les salles climatis?es ont ?t? saccag?es, des lavabos enlev?s dans toutes les d?pendances, les lampadaires d?truites, des lits emport?s ou jet?s dans le caniveau ? ciel ouvert juste ? c?t?, des portes et les fen?tres emport?es, des produits de laboratoire vid?s et br?l?s. Rien n?a r?sist? ? la furie aveugle des manifestants qui ont cru devoir associer ? leur acte, les ? zangb?to ? f?tiche et gardien de nuit qui, dress? contre quiconque, produit des effets nuisibles. C?est donc pour signifier aux autorit?s du minist?re de la Sant? que le gardien de nuit veille au grain et, mieux vaut s?en m?fier. Les populations ont m?me agi avec outrecuidance, en br?lant des pneus sur la voie publique.