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​Ebola : ? la science devrait ?tre au service des survivants ? (MSF, 9 novembre 2015)

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    Ebola : ? la science devrait ?tre au service des survivants ? ? 9 Novembre 2015
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    Pourquoi le virus constitue-t-il encore un danger en Afrique de l?Ouest ?

    La fin de l??pid?mie d?Ebola a ?t? officiellement annonc?e en Sierra Leone, mais de nouveaux cas sont encore recens?s en Guin?e. Il y a deux semaines, trois nouveaux patients (dont une femme enceinte) ont ?t? admis dans le centre de traitement d?Ebola de MSF ? Conakry, la capitale. En outre, un b?b? est n? avec le virus ; il est toujours en vie. Deux de nos patients font partie d?une cha?ne de transmission connue, li?e ? un d?c?s dans la communaut? de For?cariah. Mais le troisi?me cas est issu d?une cha?ne de transmission dont nous n?avions pas encore connaissance.

    Aujourd?hui, le principal risque r?side dans la faiblesse du syst?me de surveillance. Pr?s de 233 personnes ayant ?t? en contact avec un malade d?Ebola ne font pas l?objet d?un suivi en Guin?e. Il se peut, par exemple, qu?un patient ait pris un taxi, mais que les autorit?s sanitaires aient ?t? incapables de retrouver le conducteur ou les autres passagers du v?hicule.

    C?est la raison pour laquelle il est si difficile d?endiguer l??pid?mie. Elle est peut-?tre termin?e en Sierra Leone, mais tant que le virus sera pr?sent en Guin?e, la maladie restera sur le pas de sa porte, avec le risque de nouveaux cas que cela implique. La vigilance reste donc primordiale dans la r?gion tout comme la capacit? de pouvoir r?pondre rapidement ? ces nouveaux cas potentiels.
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    Le virus peut-il survivre apr?s qu?un patient gu?risse ?

    Sur les 27 000 cas d?Ebola recens?s jusqu?? pr?sent, nous avons observ? quelques cas chez qui le virus s?est nich? dans certaines parties du corps o? le syst?me immunitaire est moins actif, comme les testicules, le cerveau et l?int?rieur des yeux. Il s?agit pour la plupart de sites ? partir desquels le virus ne peut pas facilement se propager ? d?autres personnes, ? l?exception du sperme contenu dans les testicules. Mais ces ph?nom?nes sont rares et insuffisants pour g?n?rer de nombreux nouveaux cas.

    Ces cas montrent que les survivants constituent un risque r?siduel potentiel, mais celui-ci n?est actuellement pas quantifiable. Quoi qu?il en soit, se concentrer sur le risque pos? par les survivants serait particuli?rement inopportun et pourrait d?tourner l?attention et les ressources d?une surveillance plus g?n?ralis?e. Il est essentiel de maintenir un syst?me de surveillance qui ne soit pas uniquement ax? sur la transmission potentielle par les survivants. La science devrait d?sormais ?tre au service des survivants d?Ebola, et non l?inverse.
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    En Sierra Leone, la fin de l’épidémie d’Ebola a été annoncée le 7 novembre. Mais ce virus qui a fait plus de 11 000 victimes en Afrique de l’Ouest est toujours présent en Guinée, un pays voisin. Malgré l’ampleur sans précédent de cette épidémie, il reste encore beaucoup de zones d’ombre concernant Ebola. Combien de temps le virus survit-il ? La maladie pourrait-elle devenir endémique dans la région ? À quels défis médicaux les survivants sont-ils confrontés ? Le Dr Armand Sprecher, spécialiste en santé publique à MSF, nous apporte quelques éléments de réponse.
    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela
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